tidgi a écrit:-Est-ce dû au vélo ?
-230W de charge maxi (quand je vois des tests en charge max de 450W), ai-je été arrêté trop tôt ? Pourtant la courbe enregistrée montre bien un seuil.
Côté technique pour les experts
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"En fin d'effort : vo2=35, vco2=31. Seuil ventilatoire à 8min et charge de 170W."
"Ventilation en fin d'affort de 99l/min, ce qui laisse persister des réserves ventilatoires à 18%" (??)
Il est possible mais non certain que l'inexpérience du vélo ne te permette pas musculairement d'exploiter les fibres au mieux ce qui a pu effectivement t'avoir fait perdre quelques peu points sur ta VO2 max....
Cela étant ... la VO2max pourquoi faire ???
Il me semble bien plus important de connaître la valeurs des seuils ventilatoires et lactiques dans la perspective de la mise au point de tes zones cibles d'entrainement.
rodio a écrit:
1. Faut-il faire des tests VMA et/ou VO deux Maxounet dans sa discipline (le tapis oukon court dessus)? 2. Le fait de faire les tests sur des ustensiles inconnus de nos muscles change-t-il les mesures qui sortent du bignou mesureur?
Oui il me semble essentiel de faire ces tests sur un protocole le plus proche de son activité car il y a une optimisation de potentiel d'oxydation des fibres en fonction de leur spécificité de sollicitation ...
C'est ainsi qu'un skieur alpiniste fera son test sur un protocole de tapis avec pente variable .... ce qui ne sera pas le cas d'un coureur de semi.
Par ailleurs lorsque le test se fait sur vélo il faut quand même savoir (ce que se garde souvent de dire ceux qui font passer le test) qu'il y a des modifications tout à fait importantes de la réponse ventilatoire en fonction de la fréquence de pédalage, du type d'ergomètre, de la position du corps...ainsi un cycliste expert qui passe un test sur un vélo aux dimensions strictement identiques à son vélo , avec ses pédales, aura des valeurs différentes que sur un ergo du sportif lambda...
Pas tout à fait inintéressant comme constat !!
LtBlueb a écrit:un "bon" test d'effort ne peu à priori être confirmé que par une mesure de lactate (toutes les 2' pendant le test), avec un taux final supérieur à 10 (mmol/l).
oups désolé mais les test d'efforts que je lis quasi quotidiennement pondèrent cette affirmation .
Soyons sérieux dans l'immense majorité des cas, tout comme le confirme les travaux de Wassermann et de Hughes il est pour le moins complexe de distinguer le seuil ventilatoire du seuil lactique ( seuil avec l'intensité d'exercice pour laquelle la lactatémie s'élève au dessus des valeurs du repos)
.... et celà pour une raison évidente :
l'augmentation du volume de CO2 produit par l'organisme est en lien direct à la formation des ions (bicarbonates) destinés précisément à tamponner l'acidose ...
En clair pas d'acidose pas de production augmenté de CO2 ...Déjà dans ses travaux des années 70 Davis n'avait pas trouvé de différence relative à l'évaluation du seuil 2 entre les données relatives aux échanges gazeux et la concentration des lactates sanguins.
Plus récemment Christopher dans les années 90 fait le même constat expliqué dans son ouvrage :
Relation Ship Between The Lactates and Ventilatory Thresholds During Prolonged Exercice.
édition Sports Medicine.
Alors certes Anderson et Rhodes ont abouti par une série de tests à constater des différences entre l'apparition du seuil des lactates et du seuil ventilatoire mais n'ayant pas opté sur les mêmes protocoles de passassion que Wasserman il me semble assez risqué d'extrapoler sur des conclusions que l'on ne retoruve que rarement en protocle classique réalisés sur les centres médico-sportifs .
Je me permettais quand même de faire remarquer que la variable ventilatoire de l'équivalent respiratoire de l'O2 (VE / VO2) est celle qui est à ce jour considéré comme la plus "juste" pour identifier le seuil 2 .
Or.... ce rapport n'a strictement aucun lien direct avec la lactatémie... ce fameux lactate qui reste très tendance pour justifier à peu près tout .... de la crampe à la baisse de la VO2max
Personnellement il m'arrive très occasionnellement d'utiliser tout à tour les deux seuils (ventilatoire et lactique) notamment lorsque le test d'effort fait apparaître des écarts importants et notamment avec une forte cinétique de production des lactates....
Dans ce ce cas de figure les deux seuils ont alors leurs intérêts .
> Le seuil ventilatoire 1 permettra t'établir les zones cibles en lien à l'entrainement de la capacité à développer la capacité aérobie ( pour faire court le travail d'optimisation de la myoglobine et des enzymes mais aussi celui de la densité des capillaires)
> le seuil lactique 1 permettra quant à lui de cibler au mieux la zone cible correspondant à la capacité de l'organisme à utiliser un pourcentage élevé de VO2 max sans accumuler les lactates .
Alain