Bonsoir,
Un grand merci pour le suivi
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
… et désolé pour le pavé qui suit.
Cela faisait longtemps que je rêvais de faire un ultra dans les Hautes-Alpes. Des raisons principalement sentimentales, la dernière fois que j’ai arpenté des sentiers dans le 05, c’était il y a bien 35 ans, lors de vacances inoubliables dans le Briançonnais avec mes parents et mon frère cadet. Même 10 ans ce mois-ci après mes débuts en trail, je n’avais jamais eu l’occasion de revenir. J’ai découvert ces dernières années de sublimes coins dans le 38, 73, 74, 06 (en off ou en course), pour ce qui est des Alpes Françaises, mais le 05 et le 04, nada.
Alors bien sûr, j’avais repéré depuis un an ou deux des évènements tels que ce GRGQ ou le grand trail de Serre-Ponçon mais cela me semblait galère de venir depuis Londres où je vis. Envie de moins prendre l’avion, même pour rentrer dans ma région natale en Béarn, j’ai tendance maintenant à privilégier le train que j’apprécie beaucoup malgré certains aléas (train annulés en début d’année pour causes de grèves
![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
, feux de forêts dans les Landes l’été dernier obligeant un contournement interminable par Toulouse
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…, j’ai bien été servi). Je ne suis vraiment pas exemplaire, loin de là, et donneur de leçons et je ne pense pas que j’arriverai à totalement supprimer mes trajets en avion. Mais par rapport à il y a quelques années où c’était devenu un peu hors de contrôle, j’essaie de progresser dans ce domaine…
Jusqu’à que je découvre, ébahi, en lisant en toute fin d’année dernière ce fil (la page 1 aujourd’hui), qu’il existe un train de nuit entre Paris Austerlitz et Briançon avec un arrêt proche de Guillestre (réponse de cloclo à une question de mazouth). Je me suis dis : WTF ??? It’s so f**ckin’ easy to come !…
Trois semaines plus tard, le 20 Janvier dernier, j’étais inscrit au 100km, avais réservé ma chambre d’hôtel à Guillestre. Début Mars, je réservai mes billets d’Eurostar (j’aurais pu les réserver plus tôt mais bon…) et la couchette dans le train de nuit (1ère classe à l’aller, 2nde au retour pour pouvoir comparer).
Ce train de nuit s’arrête aussi à Crest et à Embrun donc ne soyez pas surpris si vous me voyez un jour sur les Aventuriers du bout de la Drome (dans mon radar depuis de nombreuses années) ou sur l' ultra trail de Serre-Ponçon. Il existe aussi un train de nuit vers Hendaye s’arrêtant à Pau (encore une fois, je ne connaissais pas cette ligne), donc cela pourrait m’économiser de gâcher une journée entière pour rentrer au bercail. Tout ça pour dire : Merci Kikourou d'être là, et cloclo particulièrement sur ce coup, pour avoir partagé ce genre d’infos!
Bon ma course alors ? Eh bien, j’ai trouvé la course vraiment difficile, et j’ai fait le bon choix de ne faire que le 100km. En fait le 45km ou le 65km auraient largement suffi pour cette première course de montagne de l’année… J’ai couru et terminé beaucoup plus de courses de 100 miles ou plus (15, 20 au moins, j’ai arrêté de compter) mais très peu de 100k en montagne ou ailleurs : CCC 2015, Montagn’hard 2017 (en 2018, j’ai utilisé la bifurc au Porcherey, totalisant un peu plus de 90km tout de même), UTB 2018 et c’est tout je crois… Et ce format ne m’a jamais réussi bizarrement, contrairement aux 100 miles que je semble mieux gérer
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
.
Cette année, mon début d’année fut axé sur le plat parce que c’est ce que je voulais faire : un 20 miles local et tout plat, un marathon assez roulant, un 50km tout plat, un 24h sur piste malheureusement avorté prématurément au bout de 7h30 à cause d’une gêne au genou gauche… ma plus grosse déception d’ailleurs cette année tellement je me sentais fort mentalement et les conditions de course étaient idéales
![Crying or Very sad :cry:](./images/smilies/icon_cry.gif)
. 45000M de D+ accumulés tout de même depuis début Janvier (mais pas suffisants pour les
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au jeu de 365h), les trois-quarts (à la louche) sur tapis incliné (un peu mon dada, j’adore ça
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
). Mais D- quasi inexistant depuis l’UTMB l’été dernier.
Ma dernière course : Fin Mai, un des plus vieux ultras en Angleterre : 235km entre Londres et Birmingham le long du canal « Grand Union ». Très « roots », bucolique et dans une atmosphère agréable, j’ai adoré mais il n’y avait que 500m de D+ (et encore moins de D-), principalement dus au micros coup de cul au niveau des innombrables écluses et petit ponts piétons bien bombés pour changer de rive. Avec cette « prépa », vous comprendrez que tenter le 100 miles du GRGQ était pour moi absurde, et même tenter le 100km était en fait ambitieux.
Mes résultats sur la plupart des courses citées plus haut, furent aussi un peu en deçà de mes attentes. Outre mon manque de prépa spécifique pour un ultra de montagne, je considérais que j’arrivai sur ce 100km en moins bonne forme que les années précédentes à la même période de l’année. Hormis peut-être l’an dernier ou je fus diminué par une piqure de tique en Écosse fin Mai, mais j’avais quand même terminé quelques semaines plus tard le zinzin ultra trail, qui était un très gros morceau, alors que j’étais toujours sous antibiotique.
Tout ça pour dire que je ne m’attendais pas à un miracle au niveau perf sur cette Grande Traversée. Terminer était l’essentiel, en essayant de faire le max de jour en optimisant au mieux mes capacités actuelles pour profiter des paysages qui s’annonçaient grandioses. Je ne fus vraiment pas déçu et je pense que c’est sans doute le plus beau parcours alpin que j’ai fait sur ce format ! J’avais aimé la Montagn’hard en 2017, mais ce que je lui reproche un peu, c’est l’absence de beaux lacs dans ce coin là des Alpes. Dans les Pyrénées d’où je suis originaire, une balade en montagne a souvent pour destination un ou plusieurs beaux lacs d’altitude. Sur un ultra de montagne, il me manque quelque chose si je n’ai pas mon beau lac… et alors je boude
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. L’UTB en 2018 était top sur ce point, mais on avait eu un parcours de repli sur la seconde moitié, et même si ce parcours de repli m’avantageait par son profil beaucoup plus roulant, il y avait eu cette petite frustration de ne pas avoir fait le parcours original. Bon chaque fois que je communique avec jano, je lui dis que je veux absolument revenir à Queige mais je vais encore avoir un gros dilemme l’an prochain, comme chaque année depuis 2018...
Donc parcours vraiment top sur cette Grande Traversée. Belles vue sur le Viso dès le premier col (Colette de Gilly), beaux lacs (Égorgeou et Foréant) dans la deuxième longue montée, vues exceptionnelles lors du passage sur le toit de cette course (pic de Caramantran à 3020m), magnifique lacs Miroirs et St-Anne (avec ces pics en arrière plan, cela m’a évoqué certains lacs Pyrénéens
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
) lors de l’interminable ascension du col Girardin. Col que j’ai tout à tour détesté et adoré, et ce plusieurs fois au fil du terrain qui se dévoilait à moi... Mais beaucoup aimé la descente suivante vers la Barge (où le ravito était bien animé par des Marseillais en très grande forme, un peu barges en fait
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
) avec cette très belle vue sur la vallée de L’Ubaye : Très minéral sur les sommets, très vert (plus que ce à quoi je m’attendais) plus bas autour de la rivière Ubaye.
Premier coup de mou dès la 2ème montée vers le col Vieux (2806m), malgré un départ prudent (au delà de la 100eme place au premier pointage à Ristolas), plus ou moins en compagnie de Yves_94. Bon descendeur, il me largue dans la première descente, où j’essaie de retrouver des marques sur cet exercice en ne prenant pas de risques. Il est difficile de doubler de toute manière donc ça me va. Je le rattrape certes dans cette deuxième montée avant le lac Égorgeou, mais je me fais déposer par d’autres coureurs et coureuses ensuite sur la section « courable » le long de ce lac. Pareil vers le lac Foréant. Un peu frustrant car ces relances tendraient à m’avantager en d’autres circonstances. Mais peut-être est-ce l’effet de l’altitude tout simplement... Le ravito au refuge Agnel me fait du bien, je savoure entre autres quelques parts de gâteau à la myrtille. La montée vers Caramantran est courte et je redouble, y compris deux gars portant leur VTT jusqu’en haut, c’est dire comme ça va mieux
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
… La descente me surprend par sa simplicité : Du « bon » sentier à cette altitude, je trouve ça remarquable pour être souligné. Un peu plus loin, je m’arrête au refuge de la Blanche pour faire popo (avoir avoir demandé la permission à un employé), le premier des trois sur ma course… Cinq arrêts sur l’UTMB
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
, quatre (
![Exclamation :!:](./images/smilies/icon_exclaim.gif)
) sur la dernière journée de l’Off de l’Ecureuil en Vanoise/Haute-Maurienne il y a un an, le problème n’est clairement pas réglé.
Ensuite je me suis forcé à tout courir d’une traite les longues descentes vers St Véran, la plus haute commune en France, et vers la base vie vers Ceillac. En fait, j’ai eu l’impression de descendre de mieux en mieux au fil de la course. Certes, elles ne présentaient pas trop de difficultés techniques pour moi, mais je suis satisfait de ne pas avoir trop souffert dans cet exercice.
Je décide de faire une bonne pause à la BV de Ceillac. Pause popo aussi, la 2ème. Je pensais y être resté environ 30 minutes (à la BV, pas aux toilettes
![Embarassed :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
), c’est en fait 40 à 45 minutes en regardant mes données GPS. Je retrouve Yves à la BV quand je suis sur le point de repartir. Je repars en mode marche sur les 3km de « plat » avec Stéphanie, rencontrée peu après St-Véran dans la mini-descente avant le début de l’ascension du col des Estronques. Perso, avoir après beaucoup couru pour arriver à Ceillac, et m’y être bien ravitaillé, je n’ai pas envie de recourir immédiatement car avec la chaleur, je sens qu’il m’en faudrait bien peu pour que je vomisse tout : J’ai fait cette erreur sur la Grand Union Canal Race entre Londres et Birmingham fin Mai dans la seconde partie de course, ce qui me l’a rendu un peu plus difficile à gérer même si j’ai pu terminer... Ces vomissements, c’était d’ailleurs une première depuis l’UTV 2016 (sous les yeux de jano et d’une autre kikou, laureduvercors), et je n’avais vraiment pas envie de remettre ça un gros mois plus tard, moi qui pensait avoir régler ces problèmes depuis belle lurette.
Bizarrement même en mode marche sur ces quelques kms faciles après Ceillac, il faudra attendre plus de 2km (et quelques centaines de mètres avant le début de l’ascension du col Girardin) avant qu’un coureur nous rattrape. Stéphanie et moi décidons de retrottiner avant de repasser forcément en mode marche. Nous ferons la montée plus ou moins ensemble, avant que je la lache définitivement peu avant le sommet.
Après le ravito animé de la Barge, encore envie de faire un grosse pause technique dans les quelques kms qui suivent, roulants et en léger plat descendant. Ce qui est bien, c’est que le long de l’Ubaye, la végétation est luxuriante, et il y a pleins de bonnes planques « to do a number 2 » comme disent les Britanniques
![Embarassed :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
. Le risque de mésaventure comme celle qui m’est arrivée lors de la dernière descente, le dernier jour du dernier Off de l’Écureuil, et de traumatisme que j’ai infligé à un certain nombre de personnes que je nommerai pas ici, était vraiment très faible sur cette section de course…
J’ai attaqué la belle montée du col des Houerts vers 20h45, et honnêtement c’était l’idéal. Il faisait bien sûr toujours jour, et bon au niveau température. Quelques heures plus tôt dans la journée, avec ce cagnard et tous ces kms déjà parcourus, cela aurait été l’enfer. J’ai moins souffert sur cette montée que sur le Girardin pourtant moins raide, même si c’était long. Je redoublai des participants (du 100 miles et du 100km). J’allumai la frontale quelques centaines de mètres sous le sommet qui se fera attendre avec quelques « faux sommets » et espoirs déçus
![Surprised :o](./images/smilies/icon_surprised.gif)
.
La descente présenta un challenge auquel je m’attendais pas : Négocier deux gros névés. Je n’utilise pas de bâtons, et donc ce fut un peu acrobatique par moments. Pas de chutes en tout cas, même si je les ai traversé en grosse partie en mode luge. Il devait être 23h00, j’avais ma veste sur moi qui a des sortes de moufles intégrés et mon short fétiche a une partie « cycliste » qui est resté au sec. Donc pas gêné par l’humidité en traversant comme je l’ai fait sur les fesses.
La fin de cette longue descente vers le dernier ravito de Basse Rua, se fit en compagnie de Simon, un autre Belge croisé et recroisé plusieurs fois dans cette seconde partie de course. Il a sa copine et des amis qui l’attendent là. Petite photo avant de repartir ensemble dans la dernière montée en papotant pas mal. J’aurai beaucoup de mal dans la seconde partie de la montée. Je laisse filer Simon. J’ai du mal à avaler quoi que ce soit, j’ai maintenant trop chaud avec ma veste, mais quand je l’enlève, j’ai subitement très froid
![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
. Je suis pris de sueurs et j’ai besoin de m’arrêter 5 minutes au bord du chemin avec l’envie de vomir mais rien ne sort, à part d’énormes renvois gazeux. Un coureur doublé quelques instants plus tôt, repasse devant moi et prend de mes nouvelles. Il me reste alors que 50-100m de D+ dans la montée. Je fais l’effort de repartir en espérant que les choses aillent mieux dans la descente, où je me suis senti toujours assez bien depuis le départ. J’arriverai à avaler un bout de barre énergétique mais pas la totalité, au sommet avant d’entamer la longue et finale descente. Lentement d’abord en trottinant, puis avec de plus en plus de rythme. En fait j’ai connu un gros « high » sur cet dernière descente après un énorme « low » dans la montée précédente. Le mystère de l’ultra… cette alternance de « highs and lows », si caractéristique de ce sport, et qui me fascine toujours autant après presque 10 ans de pratique. Je rattrape Simon dans les gros lacets de Serre Bertrand, et il me dit de ne pas l’attendre… Je continue alors à descendre à une allure qui me surprend. Et pas de chutes comme à l’UTMB où j'avais tapé à deux reprises dans une racine pour bien m’étaler à chaque fois dans la descente de la Flégère...
Sur cette Grande Traversée, j’ai apparemment gagné 10 places sur cette seule dernière descente, terminant en 47ème position en 21h21. Malgré les coups de moins bien, j’aurai gagné des places tout le long, donc mon objectif de faire au mieux avec les armes que j’avais, est atteint. Et aucun bobos. Mais je ne pense pas que je referai un 100km sans avoir fait de courses plus courtes avec du dénivelé les mois précédents, c’est trop difficile, et la marche un peu trop haute.
Avant la pandémie, j’avais pris l’habitude de faire un 50-60km avec 3000/4000 de D+ fin Mai ou début Juin : Montan’Aspe en 2016, trail du Hautacam en 2018, trail de Lescun en 2019. Trois belles courses dans mon bercail même si le trail de Lescun, superbe, le plus beau en fait, n’aura existé qu’une année
![Sad :(](./images/smilies/icon_sad.gif)
. L’ultra Lozère en 2017 avec le 2x50 avait été aussi top
![Cool 8)](./images/smilies/icon_cool.gif)
, avant de tenter des trucs plus long durant l’été. Faudra peut-être revenir sur ce genre de programmes à l’avenir pour être mieux préparé.
Pendant la course, j’ai eu des pensées négatives, l’abandon m’a traversé l’esprit surtout en calant si tôt dans la deuxième montée. Ce qui m’a permis de tenir, c’est la promesse de panoramas et lacs somptueux si j’allais plus loin
![Cool 8)](./images/smilies/icon_cool.gif)
. Le fait de me sentir bien en descente fait qu’au fil de la course, ces pensées négatives sont devenues plus rares. Arrivé à la Barge avant les deux grosses dernières ascensions, je savais que je serai finisher. J’ai eu certes cette petite alerte près du dernier sommet mais au pire, mais au pire j’aurais terminé en marchant lentement... Ce qui a aussi joué, c’est que je suis inscrit à la PICaPICA en Août
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. Si j’avais abandonné prématurément sur cette Grande Traversée, je pense que je n’aurais même pas le fait le déplacement à Auzat, à moins de pouvoir transférer vers une distance plus courte et digeste. Je sais aujourd’hui que je vais en baver grave, comme jamais auparavant sur une course, et cela n’a jamais fait aucun doute dans mon esprit. Je sais que je ne vais pas beaucoup courir , peut-être pas du tout en fait, contrairement à Samedi et Dimanche dernier. Mais il y a cette petite chance que j’arriverai aussi à dompter ce monstre, même si cela me prendra sans doute plus de temps que mon plus lent 100 miles alpin : 35h20 sur l’UTMR en 2021. Et ça, c’est un beau challenge que je suis prêt à relever…
L’image forte qui me restera ? Le Dimanche matin, je retrouve st_ar et RunPhil60 à l’arrivée. On attend le dernier du 100 miles qui est annoncé par le speaker. Finalement, il arrive entouré par des bénévoles, l’équipe médicale, qui le tiennent debout. Une chenille est formée et elle avance très lentement. Elle doit descendre une petite pente, et effectuer ensuite 200 mètres à tout casser pour rejoindre l’arrivée. Soffian (st_ar) me dit : Tu vas voir, il risque de mettre pas loin de 20 minutes pour passer la ligne (ce qui devrait prendre 1 à 2 minutes). Il a raison. Sous les encouragements du speaker et nos applaudissements, nous l’accueillons. Ant09, le vainqueur (bravo champion, quel chrono!
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) est là pour l’accueillir. C’est super beau… J’ai les larmes aux yeux en assistant à cette arrivée qui me rappelle celles des derniers de la Diagonale des Fous descendant le Colorado, et que j’ai déjà vue en vidéo sur Internet...
Les ravitos ? Venant d’Angleterre, les ravitos en France sont en général de bien meilleure qualité, même s’il y a quelques orgas en Albion qui sortent du lot. En général, ça reste très basique avec beaucoup (trop) de biscuits, chips, et infâmes « sausage rolls » (friand à la chair de saucisse), sandwichs au cheddar/jambon/beurre de cacahuète premier prix entre deux bouts de pain de mie etc... De l’eau pétillante minéralisée comme St Yorre ?
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En rêve, c'est un luxe Monsieur... Mais on s’en accommode. Je n’ai pas de reproches à faire en ce sens pour le GRGQ. Satisfait du choix offert, j’ai particulièrement aimé leurs soupes et bouillons, compotes (qu’on trouve plutôt difficilement ici), la tarte aux myrtilles (le luxe). J’ai mangé aussi pas mal de jambon. Ok là, j’avoue, il ne vaut pas celui de la Montagn’Hard qui m’a bien marqué…
Bref vous l’aurez compris à la lecture de ce pavé, j’ai adoré cet évènement et je n’attendrai pas 35 ans pour revenir avec une canne dans le 05, inchallah… Très heureux d’avoir rencontré ou revu autant de kikous : Yves_94, st_ar, rayarun, RunPhil60, trailaulongcours, patfinisher, romainD, mazouth et Free Wheelin’ Nat que j’ai saluée au départ. J’en oublie peut-être, désolé. Bravo à tous en tout cas.
Prochaine course : le Lakeland 100 dans le petit massif du Lake District au nord-ouest de l’Angleterre. Sans doute mon 100 miles préféré ici (et dans mon top 5 « overall ») avec une super ambiance, avant, pendant et après, et un parcours, non balisé, que j’aime beaucoup. Et donc ensuite la PICaPICA où je croiserai sans doute vik (ça fait un bail Séb) et reverrai peut-être Ant09, pour peut-être une répétition de la scène à laquelle j’ai assisté Dimanche.