L'auteur : Mustang
La course : La Course des Pélerins
Date : 14/11/2009
Lieu : Le Val Saint-Père (Manche)
Affichage : 2401 vues
Distance : 35km
Objectif : Pas d'objectif
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Oh Phil, de l’eau !
Ce samedi, vers 18h30, après une visite des petites routes du coin, nous arrivons devant le gymnase du Val-Saint-Père qui se situe à quelques encablures d’Avranches. Comme l’an dernier, pas de comité d’accueil ! GGO, Zabou et moi entreprenons un tour des lieux. Lorsque nous nous représentons devant l’entrée, quelques bénévoles arrivent pour ouvrir les lieux, ce qui nous permet de voir où était planquée la clé ! Chut, on ne dira rien !
Bientôt sept heures et précis comme un coucou suisse, euh… non… comme Big Ben, notre so british Kikou Ouster arrive avec sa moitié. Nous commençons à nous installer et déballons nos victuailles pour le repas du soir. C’est alors que Taz et Domi font leur entrée ! Je propose une Grimbergen pour ouvrir l’appétit, sans succès ! Nous attaquons donc notre repas ! Ouster propose une salade de pâtes, moi une salade composée à base de riz mais ce sont des mets froids qui n’ont pas l’agrément de Domi. Il lui faut du chaud ! Il sort deux réchauds à gaz pour chauffer la soupe et l’eau pour ses Bolinos.
Généreux, bien sûr, il nous propose la soupe, ça ne se refuse pas ! J’ai bien fait de prendre des bols sur les conseils de GGO ! Ouster agrémente son consommé avec des Tucs émiettés.
La salle se remplit doucement. D’autres concurrents ont sorti les réchauds et cassent la graine. On se cale bien l’estomac. Pour le dessert, je propose le fondant au chocolat que ma tendre a préparé selon la recette de notre fille, mais pas de chance, elle l’a fait de mémoire ne retrouvant pas la dite-recette. Déjà, au moment de l’emballage, Zabou et moi avions aperçu la chose noire peu engageante. Là, dans l’assiette en carton, le gâteau avait un aspect schisteux tout à fait curieux. Mais on n’allait pas s’arrêter à ce détail. Zabou nous fit observer les curieuses incrustations de beurre non fondues dans la pâte noire. Etonnant mais ça se mangeait ! Un petit café par-dessus tout ça et nous étions prêts !
Enfin, presque prêts car il restait le plus important, à savoir comment s’habiller. La température extérieure était relativement douce, l’incertitude restait sur les précipitations pour la nuit. Je m’habillais avec un sous-vêtement Mizuno breath thermo et mon t-shirt Kikouroù manches longues, bien sûr un collant long et des guêtres. J’ajoute, à la demande des organisateurs, un gilet fluo réglementaire ! Cependant, dans le sac, je plaçais une veste et une polaire, une seconde lampe. J’ajoutais le ravito, essentiellement des bananes séchées et 2,5 litres de boisson ! C’est qu’on part pour la nuit sans ravito ! En fait, il y en aura un ! En faisant quelques aller-et-retour à la voiture, je remarque que deux cars attendent moteur en marche ! Oh, oh ! Ne nous prépare-t-on pas un déplacement ? En voilà du changement ! J’écoutais à peine le briefing, tout occupé à effectuer mes derniers préparatifs, comptant sur mes valeureux partenaires pour saisir tout la quintessence du discours de l’organisateur !
La salle était pleine, essentiellement des jeunes ! Trois parcours étaient proposés : une initiation d’environ 15 km qui se déroulera sur le secteur (24 équipes et 75 concurrents), un parcours « pantoufle » d’environ 25 km (18 équipes et 72 concurrents) et le parcours « rangers » d’environ 40 km (seulement 8 équipes et 27 concurrents). Vous avez bien lu, rangers ! Oui, c’est cela rangers ! D’aucun aurait dit commandos de marine ! Bien sûr, l’équipe Les Kikoureurs font la Manche s’est inscrite au parcours rangers ! D’ailleurs, un des organisateurs m’a reconnu tout l’heure et nous a salué en nous appelant les Kirikous !
Lefough, un kikou petit joueur donne dans la pantoufle!
Il est passé vingt-et-une heures quand nous montons dans le car. Un coucou à Taz et à Karine qui vont gagner la douceur d’un lit chaud et nous partons vers l’inconnu ! Enfin pas tout à fait, assez rapidement, nous apprenons que nous nous dirigeons vers la Haye-Pesnel à 20 km au nord d’Avranches. Arrivés là-bas, un comité d’accueil nous attend sur une place et procède à une sélection, les pantoufles restent sur la place et les rangers sont dirigés vers un gymnase. Nous nous retrouvons dans une petite salle et nous recevons enfin nos cartes et nos instructions ! Deux cartes de la région, un plan d’Avranches, une carte du bois Guérin et une des herbiers. Je m’attelle à la carte des herbiers pour déterminer avec une boussole les azimuts afin de trouver 4 balises pendant que le reste de la troupe reporte les balises sur les deux cartes générales selon le degré et la longueur donnés avec le rapporteur circulaire. Pendant que je travaille, je perçois une agitation dans mon équipe ! Ils ont bien commencé à reporter les balises cependant le point marqué ne correspond pas à la description sommaire donnée par la feuille récapitulative ! Et les distances les séparant semblent énormes ! Il y a comme un souci ! Un petit moment de flottement et on change d’échelle pour le report des distances ! Voilà qui est mieux !
Mais les autres équipes se sont éclipsées ! Avant de partir, l’organisateur nous donne une dernière carte, c’est une spéciale à effectuer dans la Haye-Pesnel. C’est une mise-en-bouche pour trouver 8 balises. Il est passé vingt-deux heures quand nous commençons enfin le grand jeu.
Nous sortons de la salle, le temps est doux. Après une première balise, nous relevons une deuxième à l’entrée du stade puis nous nous dirigeons vers un lotissement. G.G.O s’est porté volontaire ou a été désigné volontaire pour aller poinçonner le carton. Toujours est-il qu’il fait plaisir à voir galoper devant nous, tel un chien de chasse à l’affût pour débusquer le gibier.
Et puis cela nous permet d’économiser nos pas, c’est toujours ça de pris, il n’y a pas de petites économies ! Nous croisons d’autres concurrents. Nous allons ensuite vers le centre du bourg. Une balise est placé tout en haut d’un escalier de secours. Qui croyez-vous qui alla la poinçonner ?? Près de l’église, un petit comité nous accueille car des imbéciles ont enlevé une balise. Ce sera la seule fois du parcours ! Puis nous prenons la direction du sud, vers la sortie du bourg. Un autre comité nous attend. Nous leur remettons notre carton plein. L’accent d’une des bénévoles attire notre attention. Une compatriote d’Ouster ! Celui-ci engage la conversation. Oh, capitaine, c’est une course !
Nous entrons enfin dans le vif du sujet. Domi et Ouster ont le chef orné d’un super phare, indispensable dans la recherche d’une balise bien planquée. Les subalternes se contentent de petites loupiotes. Ouster nous indique la direction à prendre et la distance nous séparant de notre objectif. La balise se fait désirer, justement à cause d’une mauvaise estimation de la distance. Nous apercevons les lampes d’une autre équipe non loin de là. Nous hésitons dans un chemin boueux à la recherche d’une ruine et perdons les premières minutes d’une longue série ! Enfin, nous la trouvons ! Puis c’est la deuxième accrochée à un petit lavoir. Nous retrouvons une petite route au profil bien vallonné. Je suis devant en compagnie de GGO. Nous filons vers le prochain objectif. Je trouve la distance bien longue. Nous atteignons un carrefour puis un autre et nous nous engageons dans un chemin et trouvons enfin notre objectif. GGO fait observer que c’est la balise n°4 ! Zut, on est passé devant la trois sans la voir !
on dirait un Rembrandt, ronde de nuit!
Un bref conciliabule et Ouster, Domi et GGO repartent en arrière pendant que je reste avec Zabou. Nous trouvons le temps un peu long et partons tranquillement à la rencontre de notre trio. Le temps passe et personne. Soudain, il me semble percevoir des cris dans la nuit. Oui, ce sont bien des cris, ceux de GGO mais ils viennent de derrière nous ? Comment se fait-ce ? Tout simplement, en passant la première fois, nous avions raté le chemin où se trouvait la n°3. Et nos compères ont rejoint directement le point de rencontre que Zabou et moi avions déserté malgré les ordres ! Euh, pas taper, m’sieur, pas taper ! Et voilà bien 15 mn encore de perdues ! Il va falloir réagir. Aussi, notre capitaine nous propose une option à travers champs. Et c’est parti pour les premiers franchissements de barbelés et clôtures électriques de la nuit. Nous dérangeons seulement les vaches. Le pré est bien gras, assoupli qu’il est par les pas des vaches. Enfin, nous continuons notre périple par les chemins et les petites routes. A un moment, nous croisons des véhicules de l’organisation qui nous font traverser une route un peu plus importante. Au loin, nous apercevons encore les lumières d’une équipe qui nous précède. Le temps se gâte. La pluie devient de plus en plus présente. Nous traversons un petit bois très, la région est très vallonnée. Nous débouchons dans un petit hameau. Ouster reste à l’entrée avec Zabou car la balise recherchée est à quelques centaines de mètres plus loin et le chemin à suivre est à l’entrée. Nous nous rendons vers l’objectif. Non loin de là, nous apercevons les feux clignotants d’un véhicule. Un moment d’hésitation mais nous rejoignons notre meneur et nous nous engageons dans un chemin qui se révèle une impasse. Mince ! Nous rebroussons chemin et partons vers la sortie du hameau puis arrivons à hauteur de la voiture aux feux clignotants. C’est l’organisatrice compatriote d’Andrew. Elle est dans sa voiture, par la fenêtre ouverte, elle tient un grand parapluie à larges rayures bleues et blanches, so british ! Quelques mots sont échangés. Nous repartons, la pluie devient battante ! Nous avons enfilés nos vestes. La voiture de notre anglaise nous passe et disparaît dans la nuit. Nous ne la reverrons qu’au petit matin !
Nous en sommes à la balise 8. Depuis quelques temps, nous remontons un chemin dans un bois. La n°8 se trouve dans un coude du chemin. Nous observons bien la carte et le tracé ne correspond pas vraiment à l’endroit où nous nous trouvons. Il me semble reconnaître un tracé. Nous essayons plusieurs possibilités et rien. Nous avons rejoint l’équipe qui nous précédait. Comme nous, elle jardine ! Le temps passe et pas de balise n°8. Nous essayons de la retrouver en regagnant une route. Enfin, la voilà. Nous repartons de plus belle. La pluie a fait sortir les grenouilles et les salamandres. Je n’ose demander l’heure ! Cependant nous approchons d’Avranches dont nous apercevons les lumières. Au niveau de la balise 9 ou 10, je ne sais plus, nous trouvons un ravitaillement d’eau dans un chemin creux.
Pour l’eau, on a ce qu’il faut ! C’est par seaux qu’on la reçoit sur la tête ! Enfin, nous atteignons les faubourgs d’Avranches. Notre prochain objectif est la n°12. C’est que celle-ci nous interpelle. Elle est placée en limite de carte, bien loin des autres ! Humm, on ne nous la fait pas ! Il doit avoir une astuce ! En venant de la 11, un tracé direct pourrait nous faire regagner du temps, plutôt que d’emprunter les routes. Cependant, ce tracé direct butte sur la Sée. Il se peut qu’il y ait une passerelle qui enjambe ce cours d’eau bien qu’elle n’apparaisse pas sur le plan passablement délavé. Banco, on y va tout droit ! Bigre, c’est qu’il y a de la clôture et de la barrière ! Nous les franchissons les unes après les autres avec des styles bien différents.
Nous empruntons une piste d’entrainement pour les chevaux bordée de ronces. Nous trouvons un passage acrobatique puis traversons un champ de trognes de maïs et arrivons au bord du fleuve côtier. Boudiou, il est large, le courant est important. Un grand moment d’hésitation. Je me vois traverser à la nage le cours d’eau tenant d’une main en l’air mon tel et mon appareil photo dans le sac plastique où je les ai rangés pour les protéger de la pluie. Bon, allez on se jette à l’eau ! Pas vraiment, en fait, c’est moi qui me jette sur un fil barbelé, direct sur l’œil droit. La première chose que je fais est de cacher mon œil gauche afin de vérifier ma vision : je vois ! Juste une plaie sur la paupière. En fait, j’irai le lundi consulter l’ophtalmo qui constatera une petite déchirure sur la conjonctive. Je l’ai échappée belle ! Domi me donne de quoi étancher le sang. Je perçois l’inquiétude de mes compagnons. Un petit moment de flottement mais je les rassure. Nous repartons en longeant toujours le cours d’eau mais pour rejoindre la route. Ce n’est pas évident, car des clôtures sous lesquelles ne passeraient pas un lapin nous ralentissent sérieusement mais nous parvenons tout de même à les franchir ! Enfin, nous voici sur la route. Que de temps perdu, bien quarante minutes ! Je sens de l’abattement dans la troupe. Nous rejoignons une longue route montante pour trouver la 12 ! Je suis devant dans la montée au petit trot. La troupe s’étire. Quelques véhicules nous croisent sur cette route importante. Enfin, Ouster va poinçonner le carton dans un chemin en impasse où se loge notre fatale balise.
Nous continuons notre périple en grimpant par un chemin étroit encombré de pierres et de terre. La balise suivant est trouvée et nous arrivons sur un plateau pour reprendre un nouveau chemin que je reconnais. C’est celui qui est balisé pour le Mont-Saint-Michel. Je l’ai déjà emprunté lors d’un périple en VTT puis l’an dernier mais dans l’autre sens. Nous dévalons ce chemin, nous continuons sur le plat et arrivons sur une route. Pour la suivante, seule une partie de l’équipe va à sa recherche. Je pars en tête. Elle est un peu loin dans un chemin montant mais nous la trouvons. Nous coupons encore pour rejoindre au plus vite Zabou. C’est ensuite par un chemin très raide, muni d’une rampe que nous continuons notre quête. Nous arrivons enfin sur le site du vieil Avranches. Là, commence une spéciale avec le plan de la vieille ville où nous devons trouver trois balises. La fatigue nous joue des tours car nous n’arrivons pas à nous situer ! Pourtant, je devrais reconnaître les lieux ; Nous longeons un bâtiment que nous ne situons pas sur le plan ! Sur une place, nous croisons un véhicule ; celui-ci s’arrête : ce sont deux gendarmes en patrouille. Souriants, ils s’enquièrent de notre situation. On a vite fait de leur coller le plan sous les yeux afin de nous situer. Ils nous demandent si on peut les suivre en courant. Et comment ! Ils ont tôt fait de nous amener sur un parking le long des remparts de la citadelle. C’est un jeu d’enfant que d’aller chercher la balise C qui se situe tout en haut de la tour ! Nous saluons nos guides occasionnels pour chercher la suivante. Elle se situe dans un fossé. A voir les traces sur le talus, beaucoup sont passés par là. Nous déléguons GGO pour la glissade et le rejoignons un peu plus loin par un chemin beaucoup plus confortable.Enfin, pas tant que ça, dans un dernier escalier, Domi glisse et atterrit sur le dos dans du verre cassé. Ouf, il n'a rien! Reste à trouver la dernière. Un petite erreur sur le plan nous fait perdre un peu de temps mais nous la trouvons finalement sur le talus bordant la vieille ville.
Il s’agit ensuite de rejoindre le jardin public. Sur la place, il y a beaucoup d’agitation. Des jeunes plus ou moins alcoolisés nous accueillent. Etonnant, ils ont respecté la balise orange accrochée à la grille du jardin public. Le froid nous gagne. On se couvre. J’enfile une polaire. Nous filons vers le parcours sportif où se situe la troisième spéciale : Huit balises à trouver. Nous disposons d’un autre document composé deux plans : un agrandissement du sud-ouest d’Avranches et le plan d’une grande propriété, le Bois Guérin. Nous pénétrons dans un grand parc. Sans trop de difficultés, nous trouvons les premières balises. En limite du parc, nous nous trouvons en surplomb d’un chemin. Nous dévalons le mur qui le borde et pénétrons dans la belle propriété. Les balises se situent en limite de la propriété, il suffit de suivre les murs. Pas si facile que ça avec les lauriers palmes à la pousse exubérante. Nous quittons ce parc en passant par des prés où nous attendent nos clôtures. A un moment, Ouster fait une jolie roulade pour passer dessous et disparaît dans un fossé qu’il n’avait pas vu ! Nous passons sous l’autoroute et nous arrivons sur les herbus. La 17 est tout au bout. Avec Ouster, je tente de courir mais les herbes sont hautes et le terrain est détrempé. Quelques fossés piègent le terrain. Quelle est loin ! Enfin, nous la trouvons en bordure de la Sée. La suivante est plein sud, au bout de la piste de l’aérodrome. Je n’ai toujours pas consulté ma montre mais il doit être bien tard. Les organisateurs n’ont pas fixé de barrières horaires mais je sais qu’on doit être bon dernier. Nous n’avons plus vu personne depuis la balise 8 ! Je file en tête, mes compagnons se sont regroupés et progressent à une centaine de mètres derrière moi. Finalement, je les attends. Ils me rejoignent l’air morose. Le couperet vient de tomber. L’organisation a appelé Ouster pour nous demander d’abandonner ! Oups ! Quelle désillusion ! Certes, il est presque 6h du matin ! Il ne restait que trois balises et la spéciale de 4 dans les herbiers à la boussole. Cependant, avec GGO, je vais chercher la 18e balise. La vache, elle n’est pas au bord de la piste goudronnée mais bien deux cents mètres au-delà, dans l’eau des herbus ! Nous rejoignons le reste de l’équipe à l’entrée de l’aérodrome. Nous rentrons par la route pour gagner le gymnase du Val-Saint-Père. Nous y arrivons vers 6h30. Le parking est presque désert, la salle est rangée. Les organisateurs n’attendaient que nous ! Ils nous accueillent mi-figue, mi-raisin ! Ah, ces Kikous, ils ne sont pas vraiment doués pour la CO ! La première équipe a mis 5h48. Sur les 8 engagées, 4 ont fait le parcours en entier. Comme il nous manque 6 balises, nous avons une pénalité de 3 heures ! Je pense qu’en une heure, nous aurions trouvé nos 6 balises et, sans pénalité, nous faisions jeu égal avec la septième équipe en près de 10h de course. Au gps, nous en sommes presque à 50 km de parcourus!
Dommage, on se préparait tous à un lever du jour sur le Mont-Saint-Michel.
On se prend une douche, un petit casse-croûte avec des rillettes que nous propose l’organisation. Domi file rejoindre Taz, Ouster sa tendre qui s’inquiétait. GGO, Zabou et moi devions dormir dans le gymnase mais vu l’heure, il est 7h30, cela ne vaut plus le coup. Je prends la décision de rentrer sur Alençon que nous atteindrons vers 9h du matin.
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22 commentaires
Commentaire de _azerty posté le 18-11-2009 à 10:57:00
Finalement, on a fait vachement de choses en 8 heures.
Le petit matin sur le Mont St Michel aurait été une belle récompense.
Sinon, elle était vraiment sympa cette balade en votre compagnie... je suis partant pour l'an prochain où nous serons plus malins et donc plus performants.
Domi
Commentaire de robin posté le 18-11-2009 à 11:16:00
Ben mon neveu ! ils ont l'air d'avoir sacrément corsé le truc nos amis du Val Saint-Père ! avec en prime une soirée bien arrosée, pas facile pas facile !
Vous avez avec brio porté les couleurs kikouriennes ! Bravo !
Commentaire de ouster posté le 18-11-2009 à 11:32:00
que des erreurs d'orientation, je ne sais pas qui tenait la boussole mais va falloir faire mieux la prochaine fois !!
Elle était très chouette cette balade en votre compagnie - je la referais avec vous et avec plaisir :)
ouster_c'est_quoi_ce_truc_rond_dans_ma_main_?
Commentaire de taz28 posté le 18-11-2009 à 12:09:00
Il s'en passe des choses dans la nuit Normande !!
Tandis que nous, pauvres femmes, attendions, inquiètes au fond de nos lits, vous couriez, trempés, tels de braves courageux !!
En plus, tu as failli être éborgné !!! Tu aurais été obligé de changer ton pseudo...Mustang le cyclope !! :-((
Bravo à vous la dream team pour cette course un peu plus longue que prévu...
Merci à toi Philippe, pour ta bonne humeur et ton gâteau au chocolat (enfin Mireille aussi..)
Gros bisous
Taz
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 18-11-2009 à 13:06:00
Décidément, c'est pas mon truc ces choses-là !
Comme je suis content que tu y sois et pas moi !!!
C'est vrai que vous auriez mérité d'aller jusqu'au bout. Surtout une équipe comme la vôtre !
Commentaire de la panthère posté le 18-11-2009 à 16:22:00
prochaine fois, tu mets un masque de plongée.....
mince, tu l'as échappé belle, quand même...
à bientôt, à Sées peut-être? BISOUS
Commentaire de eric41 posté le 18-11-2009 à 16:28:00
Cà devient dangereux la CO.Arrête Philippe.
Bravo à toute l'équipe et merci pour le CR.
Eric
Commentaire de CROCS-MAN posté le 18-11-2009 à 18:48:00
Avec une telle dream team, c'est bien dommage d'avoir pas fait mieux mais le seul fait d'avoir de tels camarades devait valoir le coup.
Merci pour ton récit.
Commentaire de philtraverses posté le 18-11-2009 à 19:26:00
Quel récit. Tant de partage et d'amitié. Je t'envie d'avoir vécu ces si bons moments rares dans la vie. comme tu dis l'essentiel est ailleurs c'est l'amitié la rencontre le partage
Commentaire de Lydie posté le 18-11-2009 à 22:48:00
Ah un CR qui fait plaisir
ça se passe aussi comme ça chez nous.
Vivement, on s'y remet bientôt.
Belle équipe.
Commentaire de LtBlueb posté le 19-11-2009 à 00:22:00
Allez l'essentiel sur ce genre de truc, c'est de s'amuser entre amis ! Et puis tu aurais pu finir frigorifié dans un tunnel , alors estime toi heureux :)))
Commentaire de laurent05 posté le 19-11-2009 à 09:34:00
merci pour cette belle balade nocturne
sympa de passer la nuit entre amis à courir
a+
laurent
Commentaire de Rag' posté le 19-11-2009 à 11:35:00
Un beau CR, une belle équipe, un bel esprit... Je signe tout de suite!
Le résultat est secondaire.
Commentaire de frankek posté le 19-11-2009 à 21:44:00
en voila une belle et fine équipe de CO ! sympa ton réçit. content de revoir le GGO et Zabou sur une CO...
Commentaire de zakkarri posté le 20-11-2009 à 18:48:00
Pas facile la CO !! sacrée équipe en tout cas ... merci pour ce bon cr ;)
Commentaire de lefough posté le 20-11-2009 à 20:32:00
Vous être vraiment trop forts, que de beaux récits tous les ans.
Vous êtes toujours les bien-venus (même si c'est vrai, les gars au chrono commençaient à fatiguer) Je te propose pour 2010, toi qui connait la cachette, de faire le portier et à l'occasion d'éteindre les lumières après avoir passer la toile ;-)
à+,
Franck
Commentaire de francois 91410 posté le 20-11-2009 à 22:14:00
Un récit haletant d'un bout à l'autre ; quelle aventure ... humaine dirais-je.
Commentaire de Le Bagnard posté le 21-11-2009 à 21:15:00
Bien belle équipe et bon CR comme j'aime !!
Bon faut vous dires que vous n'êtes pas ou plus des pro de la CO et ça, çà m'arrange !!! lol et que vous ne pourrais faire que mieux enfin j'espère l'année prochaine !!! ;-)
Commentaire de l'essuin posté le 24-11-2009 à 22:21:00
wouaouh... quelle aventure !
bien raconté comme d'hab, z'êtes vraiment des fêlés ... même si le résultat nétait pas à l'arrivée, mois je dis bravo !
Commentaire de gdraid posté le 27-11-2009 à 11:47:00
Beau et bon récit Philippe, dont une image style Rembrandt, genre clair obscur du Caravage !
Quelle équipe de Kikous !
La Normandie ça se mérite, il faut savoir se mouiller pour arriver tôt ou tard !
JC
Commentaire de La Tortue posté le 27-11-2009 à 18:03:00
il faudrait demander à raidlight de commercialiser des ponts flottants en kit pour traverser les fleuves cotiers ;-))
bravo, ouster m'a tout expliqué et m'a donné envie pour y aller l'an prochain
Commentaire de Estive 73 posté le 28-11-2009 à 10:10:00
De la sueur, du sang, du rire, des larmes ! Une production hollywookikouresque !
La SaintéLyon n'est, à côté, qu'une gentille balade de nuit...
Bravo Philippe !
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