Récit de la course : 100 km de Millau 2017, par tidgi

L'auteur : tidgi

La course : 100 km de Millau

Date : 30/9/2017

Lieu : Millau (Aveyron)

Affichage : 2343 vues

Distance : 100km

Objectif : Faire un temps

14 commentaires

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Ô sol-eil... Miiiillau !


Cette année, j’avais envie de tenter un ultra bitume. Histoire de rompre avec des km courus sur les sentiers.

Les 100km de Millau fin Septembre sont tout trouvés. Ce sera l’objectif majeur de cette saison.

Cela passera donc par une prépa sérieuse pendant l’été. Eté qui ne verra pas, et cela faisait longtemps, un ultra ou un trail montagnard… Pas grave, tant que je peux suivre les potes à distance…

 

LA PREPA 

Une prépa, donc, qui démarre début Juillet, en suivant un plan trouvé sur le net, et concocté par Bruno Heubi. 4 séances par semaines avec du fractio en côtes, du seuil, et bien sûr des sorties longues à allure cible.

Oui mais quel objectif ? Je me dis qu’en ayant passé 100 bornes en 11h lors des 24h de Saint Fons, je pourrais me la jouer en 10h non ? Je n’avais alors pas vraiment étudié le profil.

 

Pas compliqué : une première boucle quasi plate sur le marathon, puis de jolies montagnes russes sur la grande 2° moitié du parcours.

 

A Millau, la majeure partie des concurrents se font accompagner à vélo.

Annick ne pouvant plus trop courir à cause de son pied récalcitrant, elle se propose d’être aussi au cœur de l’événement, en faisant « suiveuse » (terme qui m’échappe un peu car le « suiveur » se doit d’anticiper « son » coureur par moment).

 

Bref, c’est parti et nous attaquons les premières séances longues dans la plaine des Chères et les bords de Saône, plutôt plats et à allure cible 10km/h. Apprendre à deux : courir et pédaler.

 

Après un bon bloc en Juillet, une coupure s’impose le temps de 2 semaines de vacances en famille.

L’occasion se présente de passer par Millau : de quoi profiter pour reconnaitre une partie du parcours, en l’occurrence la 2° boucle qui concentre le D+.


Et bien, rien qu’en voiture, on se rend compte de ces portions longues en montée comme en descente !

Ce qui signifie qu’au retour de congés, on laisse les bords de Saône pour attaquer les routes des Monts d’Or ! Bref, faire du D+… et surtout ajuster le tir…


 

La première édition des 6h de Dommartin, à côté de la maison et idéalement placée à 4 semaines de l’échéance, sera un bon test pour faire du volume pendant… 6h. Mais aussi revoir quelques amis et accessoirement faire une 2° place au scratch (66km en 6h20) sur 25 participants.

Même si cette course ne fut pas gérée comme je l’aurais souhaité, cela renforce la confiance pour la suite. Restait à bien récupérer pendant les 4 dernières semaines.

 

Et pendant ce temps « Madame l’accompagnatrice » s’entraine en pédalant. Elle sillonne les Monts d’Or en long et en large… mais surtout en montée. Elle s’inquiète un peu en ayant vu le profil suite à la reco faite en voiture pendant notre rapide passage par Millau, et surtout pédaler pendant 100 bornes… même moi j’ai dû faire cela 2 ou 3 fois seulement…

Je lui propose qu'elle ne fasse pas l’intégralité du parcours si cela fait trop : elle m’attendra en haut, à Tiergues, pendant que je descends à Saint Affrique, je remonte et la retrouve après ces 12 kilomètres solo. Donc pas de pression...

 

Derniers préparatifs, équipement du vélo et nous voilà parti pour la Mecque de la course ultra route.

 

 

 

LA COURSE

 

Après un dernier repas et son petit rituel (si ! si ! il y a de la glace dessous)...


 nous décollons pour Millau. En profitant des merveilles mises sur le trajet, ici le viaduc de Garabit :



Un rapide passage en voiture par la 1° boucle (marathon), avant d'arriver, montre un paysage magnifique sous le soleil. Dommage que la pluie soit attendue le lendemain pour la course...



Le soir, à la pasta party, je retrouve d’abord Mathieu, découvrant comme moi cette course, avec Rémi son suiveur. Nous avons tous les 2 un objectif – ambitieux, pour ne pas dire prétentieux pour moi – de faire le parcours en 10h.


Puis Stéphane, arrivé plus tard, pour qui c’est la 2° participation.

Il y aura même l’ami William, inscrit à la dernière minute, et que je verrai juste avant le départ.

 

Côté météo, après une belle semaine, la pluie est malheureusement annoncée sur la majeure partie du parcours (et de la journée).

Et ceci dès le matin.

 

Le jour J, tout ce petit monde se retrouve avec 2000 autres concurrents, à l’entrée du parc de la Victoire.


Dépôt du sac au vestiaire.

Puis nous laissons, avec Mathieu et Stéphane, nos accompagnants partir en direction d’Aguessac, à 7 km. C’est là que nous les retrouverons.

L’originalité de la course fait que nous faisons une procession pendant une trentaine de minutes, afin de rejoindre le point de départ. Histoire de mettre un peu d’animation dans les rues de Millau.


Départ qui est donné cette année par la ministre des Sports, Laura Fleissel.

 

Et c’est parti !

C’est là que la pluie choisi de s’inviter… timidement….

 

Mathieu est juste devant.

L’œil sur la montre, j’ai mes temps de passage pour l’objectif : je me dois d'abord de faire la 1° boucle (marathon) à 10,7 km/h de moyenne. Je dois donc m’y tenir si je ne veux pas le payer ensuite. Ensuite... on verra...

Cardio, vitesse moyenne, c’est donc çà que j’ai paramétré en affichage sur ma montre.

Le peloton s’étire gentiment et çà papote entre coureurs, ambiance plutôt bon enfant.

Nous longeons le Tarn pour un passage plus tard sur l’autre rive avant de rejoindre Millau (1° boucle).

 

La pluie s’est intensifiée pendant une dizaine de minutes, histoire d’être obligé de mettre la veste. Pensant que ça va durer quelques heures, comme annoncé par les prévisionnistes. 5 minutes après, c’est passé. Un répit.

 

Aguessac, km 7

De 10,3, je suis arrivé à 10,6km/h au moment de rejoindre Annick et sa monture.

Pas de problème pour se trouver malgré le monde. Parfait. Et c’est parti en binôme !

La moyenne cible sur cette boucle est atteinte : 10,7 km/h. Yapluka gérer jusqu’au marathon.

Je dépasse successivement les meneurs d’allure 13h, 12h, 11h30, 11h.

 

Mathieu est 200m devant.

 

Nous franchissons le Tarn pour passer sur l’autre rive, en direction de Millau.

 

Peyreleau, km 21

La première petite bosse arrive.

La route est plus étroite, je prévois donc de perdre Annick pendant un petit moment.

Raté : le passage se passe plutôt bien et nous revoilà dans la petite descente qui suit.

 

Je dépasse alors le meneur 10h30, bien entouré à ce moment de la course.

Bon, si tout va bien, je devrais rester devant non ?

Surprise ! Stéphane m’interpelle, il est dans le groupe…

 


C'est alors le 2° effet kiss cool : à nouveau une bonne pluie s’abat sur nous.

Je perds Annick qui me croit derrière alors que je ne suis pas arrêté au ravito.

Elle me retrouvera qu’au bout de 5 minutes.

 

La pluie se calme un peu. J’ai un peu froid à présent...

 

Une autre petite bosse avant un faux plat descendant : cette portion sur le retour est appelée « tôle ondulée ». Pas faux !

Dans ce faux plat, j’entends le groupe se rapprocher : ils ont accéléré ??

Avec Stéphane qui revient à mon niveau. Je l’informe qu’ils vont bien trop vite, étant pour ma part toujours à ma vitesse cible de 10,7 km/h. J’entends le meneur parler de variation d’allure. Et en effet, dans la descente çà file à presque 13 !!

 

J’ai toujours Mathieu en visuel devant.

 

Puis la 3° petite bosse juste avant…

 

La Cresse, km 31

A présent, c’est une longue et légère descente qui doit nous conduire à Millau.

Je laisse Stéphane et le groupe des 10h30 filer devant, ils vont bien trop vite pour leur allure cible à mon sens… et moi… je sens mes adducteurs couiner un peu si je reste avec eux. Je dois me préserver pour la suite.

 

Un peu plus tard, je vois Mathieu dépassé aussi.

Je ne me suis donc pas trompé et j’ai bien fait car l’humidité ambiante commence à se sentir sur quelques petites gênes (adducteurs, genou, …)

 

Au passage du ravito eau avant d’entrer sur Millau, je laisse Annick partir devant pour remplir mes gourdes mais elle me perd à nouveau car elle pense que je ne l'ai pas dépassée si vite.

 

C’est à ce moment que l’alerte est donnée par mon genou gauche qui se bloque, comme ce fut le cas au 6h de Dommartin, 2 tours avant la fin : une impression de crampe au-dessus du genou qui m’empêche de courir. Stupeur alors qu’il reste 60km ! Je fais quoi là ????

 

Cadence ralentie, je rentre dans Millau pour finir la 1° boucle.

Annick me retrouve alors et je lui fais part de mes petits soucis. Bref, on gère pour l'instant sans s'emballer.

 

Le point noir de la course : la circulation n’est pas vraiment stoppée dans la ville. On avance presque au milieu des voitures (en même temps difficile de bloquer la circulation vu où l’on passe) et ça m’agace...

Surtout qu’il faut retourner au parc de la Victoire avant de repartir pour la 2° boucle. Avec ce genou à surveiller, la tentation est grande de s’arrêter là…

Annick me propose de passer un peu de crème une fois ressorti du ravito. Banco pour un peu de « baume du tigre » qui fera du bien… !

 

Millau, km 42

La moyenne sera restée stable à 10,7 km/h. Jusque-là, je suis resté dans le plan prévu.

 

Vraiment bizarre de passer par la ligne d’arrivée que l’on va retrouver dans quelques heures…

Un bref arrêt ravito, puis un peu de crème sur le genou (et quadris tant qu’on y est) et…

 

 

C’est à présent reparti pour la 2° boucle : un aller-retour vers Saint Affrique.

 

Je suis un peu dans le dur depuis le 40° km.

Le fait de rester dans le groupe du « meneur » 10h30 à jouer les variations d’allure, conjugué au passage de la pluie, a généré quelques petites douleurs sur la carcasse du V(vieux)V1.

 

La sortie de Millau parait une éternité : à nouveau être obligé de sillonner à côté des voitures, rechercher le Tarn et le traverser.

Ouf, on se retrouve seul entre coureurs, dont la densité a vraiment baissé. On ne peut pas dire que l’on se gène…

Je devais être dans le "gros" du peloton marathon, plus vraiment dans celui du 100km.

 

4 grosses montées (et descentes) à gérer : voilà le menu des prochaines heures.

A commencer par celle du viaduc : on passe bien sûr sous l'ouvrage. Voir le viaduc de près implique donc une petite grimpette.

 

Pensant me ralentir, Annick est partie devant.

J’ai prévu de ne pas marcher donc à petite foulée, j’attaque cette côte, un coup d’œil sur le cardio de temps en temps pour ne pas m’emballer. Ca roule.

Je vois Stéphane au loin.

 

Arrivé en haut... Et hop ! Une bosse de faite.

Je pensais me refaire dans la descente mais pas moyen de relancer. Les jambes sont de bois (le fait de ne pas marcher dans la côte ???). Je ne dépasse pas le 10 km/h. Si la suite reste comme çà, la moyenne ne va faire que chuter…

 

C’est avec ces pensées fumeuses que notre binôme atteint…

 

St Georges, km 53

Surprise ! Stéphane est là et me dit qu’il n’est pas en forme. Une descente trop rapide d’après lui.

Je ne traine pas après quelques morceaux de bananes et souhaite bon courage au duo.

 

Un long… très long faux plat montant doit nous mener au pied de la côte de Tiergues.

Cette partie est très monotone mais me permet de revenir dans la course. En tout cas, je ne sens plus ces petites douleurs notamment à l’adducteur.

 

C’est là que nous croisons le premier de la course, sur le retour vers Millau.

Avec une belle avance sur les 2 et 3°. Bravo à eux !

 

St Rome de Cernon, km 60

Il s’agit ici de prendre des forces avant de monter sur Tiergues.

La confiance revenue, cette 2° côte se passe bien : Annick à nouveau devant et moi qui court derrière (enfin… à un rythme de montée).

J’avais prévu d’alterner marche et course… Et bien la course suffira.

Comme quoi les fractios en côtes, çà sert !

 

Et pour continuer dans les bonnes nouvelles, Annick me suivra aussi pour St Affrique (donc faire l'intégralité du parcours). Vu comme elle a géré ces 2 montées, elle ne peut qu’être en confiance.

 

Tiergues, km 65

C’est ici que la pluie choisit de revenir… Nous qui pensions que la perturbation était passée, surtout que le ciel devenait très clément depuis 1h.

Il fait frais à 600m, la veste devient obligatoire afin d’aborder la descente… très pluvieuse.

 

Nous continuons de croiser ceux qui ont déjà fait demi-tour à St Affrique et qui retournent vers Millau, dont la 1° féminine. Bravo !

Je les regarde en fin de cette montée, impatient de voir ce qui m’attend quand je serai là tout à l’heure.

 

Je ne cherche pas à envoyer, préservant ainsi mes adducteurs.

A l’entrée de St Affrique, voilà le meneur des 10h30… seul, en train de remonter !! « Mais où sont tous ceux qui devaient être menés » !!!!

 

Notre binôme de choc passe au 70° en 7h pile. J’aurai donc fait du 10 de moyenne jusqu’ici.

Mais c’est fini avec les 2 grosses côtes qui nous attendent au retour. L’objectif ambitieux (et prétentieux) s’arrête là… Mais pas le binôme de choc !

 

St Affrique, km 71

Annick a pu laisser son vélo et nous profitons pour nous ravitailler tranquille dans la salle, en prévision de la grosse montée. Révision rapide du coureur et du vélo, et c’est reparti. On aura perdu quand même une bonne dizaine de minutes. Heureusement que je n’ai pas souhaité retrouver un sac de change ici…

 

Comme pour les 2 premières côtes, Annick part devant, de peur de me ralentir (tu parles, vu comme çà pédale !). Et moi, je trottine, je trottine. Comme pour la montée de Tiergues, je me sens bien, je reste régulier sans faire monter le cardio. Et dire qu'on en faisait tout une montagne de cette côte !

Cette fois c’est moi qui regarde les descendeurs, ceux-ci devant se projeter sur ce qui les attend plus tard.

Et en parlant de descendeurs, je croise trimoreo qui m’interpelle (un tee-shirt jaune fluo du LUR, çà se voit), puis l’ami William tout sourire.

 

 

Tiergues, km 77

Au ravito en haut, je ne m’arrête pas pour replonger de suite dans la descente de Tiergues.

Là, la majorité des « grimpeurs » sont en mode marche.

 

Je passe le panneau des 80 km : 9,9 de moyenne. J’ai curieusement très peu perdu dans la montée précédente. Etonnant comme le corps a de la ressource. Je ne donnais pas cher de ma peau au 45° km.

Je sais que je n’aurai pas les 10h mais il faut rentrer en moins de 10h30… et accessoirement retrouver ce meneur d’allure des 10h30 qui la joue solo...

 

 

St Rome de Cernon, km 82

Arrêt rapide au ravito, pour Madame aussi qui a besoin de sucre. Pour elle aussi tout va bien et tant qu’elle papote avec d’autres suiveurs et avec le sourire, tout roule !

 

Je sais qu’à présent je vais pouvoir être régulier : le long faux plat descendant, la dernière côte (viaduc) où je me dois de faire le grand chelem (tout en courant donc), puis la dernière descente sur Millau. Découpé comme cela ajouté au fait que le corps répond bien : nickel pour le mental.

Les 10h20 me semblent jouables, en tout cas on va tout faire pour.

 

Je saute le ravito du pont de Dourdou. On verra çà à St Georges avant la dernière montée.

 

Nous croisons encore beaucoup de monde : une pensée et des encouragements pour eux qui vont passer la nuit à marcher (surtout) sur ce ruban de bitume. Avec beaucoup de respect pour pas mal de « vétérans » (les vrais) dont certains doivent être des habitués de cet événement. Nous échangeons nos félicitations :)

 

St Georges, km 89

Pour moi, ce sera le dernier ravito (pas la peine de s’arrêter à celui du 96km, sauf gros coup de mou).

Plein des bidons, un peu de salé et à l’assaut de la dernière côte pour le grand chelem ;-)

 

Finalement, je me suis arrêté bien plus que prévu (alors que j’imaginais une synchro parfaite avec Annick qui va au devant de chacun des ravitos). Mais cela me fait beaucoup de bien car une bonne coupure pour ces jambes qui ne font que courir n'est pas de trop.

 

A mi-chemin de la dernière côte, le viaduc se dévoile, majestueux. Il s’illumine à la nuit tombée, que la lune n'ose même pas éblouir, dans ce ciel devenu - enfin - clair.

Les 10h20 sont toujours accessibles.

 

Je retrouve (jouant au yoyo depuis St Affrique) Tonino (surnom que je découvrirai plus tard) : moi qui double en montée, lui qui double en descente. Chacun sa spécialité…

 

Et Mathieu ? Est-il loin devant ? Et Stéphane ? A-t-il retrouvé des couleurs depuis le 53°km où je l’ai laissé ?

 

Le viaduc passé, il n’y a plus qu’à se laisser descendre sur Millau.

La nuit est tombée, on estime ne pas sortir l’éclairage pour si peu de temps, profitant de l’éclairage public du village de Creissel.

 

Je dépasse quelques concurrents, comme moi, sur le point d’en finir.

 

Arrivé sur le pont traversant le Tarn, qui vois-je devant ? Mathieu et Rémi son suiveur !

Arrivé à leur hauteur, j’invite Mathieu à finir sous ces 10h20. C’est top çà de finir ces 2 km ensemble, nous qui avions cet objectif initial et ambitieux de 10h.

 

A 1km de l’arrivée, qui nous dépassons ? Le meneur d’allure 10h30 : le voilà, et toujours aussi seul !

(Trop) gentil, je lui fais remarquer qu’il est plutôt en avance. Il s’arrêtera boire un coup au parc de la Victoire me répond-il. Même pas gêné. Je n’en parlerai pas plus…

 

Nous poursuivons dans la dernière ligne droite… dont le passage à niveau est en train de se fermer, 200m devant nous ! On stoppe devant, on regarde le train qui visiblement redémarre doucement, et on traverse ! C’est que l’arche d’arrivée n’attend pas.

Après cette arche (photo prise la veille), une dernière montée dans le parc de la Victoire et c’est ensemble que nous franchissons la ligne dans le gymnase.

Géniale cette arrivée commune, juste derrière Tonino !

 

Arrivée, km 100

 

Nous retrouvons nos accompagnants respectifs qui avaient pris de l’avance afin de nous voir sur la ligne d’arrivée.

On n'oublie pas la photo souvenir...


 

 

 

 

Une belle aventure que ces 100 km de Millau.

 

Je n'avais jamais autant couru (hormis les 24h de Saint Fons). Cela s’apparente vraiment à un long marathon, côté gestion = rester toujours dans l’allure cible.

Je savais ces 10h difficilement atteignables. Entre 10 et 11h me paraissaient bien plus raisonnables, en dessous de 10h30 c’est très satisfaisant.

L’arrivée avec Mathieu, alors que nous avions le même objectif, est la cerise sur la satisfaction.

 

Et mon accompagnatrice de choc ? Elle a assuré !

Elle qui s’inquiétait de ne pas pouvoir faire l'intégralité du parcours, elle s'est pour ainsi dire... baladée.

Et en plus elle s'est fait plaisir.


Une organisation bien rodée (la course date de 1972), une ambiance particulière et bon enfant malgré le défi à atteindre pour chacun d'entre nous, fait que les 100km de Millau, c'est du tout bon et à faire au moins une fois...

Pourquoi pas y revenir ?... Mais alors sous le soleil !

Bravo en tout cas à tous ces bénévoles qui, malgré la grisaille, ont su nous donner sourires et encouragements.

 

 




Il ne faut pas oublier de visiter le viaduc, toujours aussi majestueux :





 

 

En chiffres

-------------

 

100km et 1100m de D+

Temps gris et pluvieux

1403 partants

1311  arrivants

152° en moins de 10h20 (temps puce)

 


 

 

 

 

14 commentaires

Commentaire de zeze posté le 11-10-2017 à 21:25:18

Bravo Thierry et Annick un bel effort commun et un beau récit faudra surveiller ton genou

Commentaire de tidgi posté le 12-10-2017 à 21:02:38

Merci Bernard. Oui, bizarre...

Commentaire de Mazouth posté le 11-10-2017 à 22:32:32

Bravo à tous les deux. Encore un bel exploit à ton palmarès, et aussi pour Annick, parce que même à vélo c'est une vraie performance.

Commentaire de tidgi posté le 12-10-2017 à 21:03:26

Rester assis pendant 100 bornes : tu m'étonnes... Et puis t'as moins chaud surtout...
Merci.

Commentaire de MatS posté le 11-10-2017 à 22:33:03

Encore bravo a tout les deux.
Une superbe aventure que je prends plaisir a revivre en lisant ton recit.
Tres heureux d'avoir pu le partager ensemble !

Commentaire de tidgi posté le 12-10-2017 à 21:04:53

En reprenant les temps de passage, j'ai vu que tu t'étais bien envolé à St Affrique l'ami !
Ravi d'avoir vécu cette arrivée ensemble, au top !
Bravo aussi à toi pour cette première

Commentaire de Kirikou69 posté le 12-10-2017 à 09:09:59

Un grand bravo à tous les 2 !!

Commentaire de tidgi posté le 12-10-2017 à 21:05:03

Merci m'sieur

Commentaire de Papakipik posté le 12-10-2017 à 18:19:14

Belle aventure de couple, bravo à tous les 2 ! Et sur le porte-bagages, y avait du gini ?

Commentaire de tidgi posté le 12-10-2017 à 21:05:25

Tu sais que j'y ai pensé ?...

Commentaire de coco38 posté le 12-10-2017 à 21:17:13

Beau récit, belle course et sacré duo ! Bravo à tous les 2 !

Commentaire de tidgi posté le 13-10-2017 à 08:57:56

Merci JC :)

Commentaire de franck de Brignais posté le 14-10-2017 à 18:00:57

Sacrée course !, on retrouve les hauts et bas caractéristiques des ultras. Une belle marque sur cette distance... zézé a du soucis à se faire pour la 180 !!

Commentaire de tidgi posté le 14-10-2017 à 20:55:42

Les hauts et les bas étaient surtout donnés par le profil de la course ;-)

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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