Récit de la course : Olne-Spa-Olne 2002, par Mogwaï

L'auteur : Mogwaï

La course : Olne-Spa-Olne

Date : 24/11/2002

Lieu : Olne (Belgique)

Affichage : 1420 vues

Distance : 64km

Matos : Poche à eau 2l DK
Barres

Objectif : Terminer

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Le récit

Je prends le clavier pour vous narrer ma petite aventure de ce ouikinde
: ma participation au trail Olne-Spa-Olne (64Km, 1750 D+). Vous me
permettrez de ne pas raconter l'aventure du genre : "km1 : nanana, km2 :
nanana, etc". La raison : je ne me souviens plus de tout. Donc, c'est
parti pour une énumération de flashbacks...

Content de mes préparations AABesques antérieures pour ce genre
d'exercices (Sparnatrail '01 et Trail des chapeliers '02 - 52Km, 900D+),
je décide de la rendre plus pointue : la veille, consommation d'un seul
liquide (Orval) mais en quantité industrielle (à l'occasion de la remise
des prix du challenge Delhalle avec, entre autres, l'empereur qui m'a
admirablement coaché); au niveau entraînement ensuite, prise de
bôôôôcoup de repos (30Km d'entraînement en octobre, 92 en septembre dont
le médoc et quand même 118 en août)... Euh, je ne suis pas sûr que je ne
vais pas changer d'entraîneur...

Prix d'inscription super démocratique pour ce genre d'épreuve (6,20€)
avec : fléchage impeccable (chaux, rubalise), 4 ravitos en eau, eau
glucosée, thé chaud, biscuit, fruits secs,..., un polo en cadeau
(discret concernant la pub et l'épreuve), une lasagne à l'arrivée.
Franchement, il y a mieux, mais... c'est plus cher!

Je suis parti à l'aventure, esprit trail, donc sans montre (avec le
départ à 0800Hr, il me semblait pouvoir arriver avant la tombée du
jour). Je me suis fait plaisir car moi qui ai connu un peu
d'entraînement piste et qui était devenu un peu obsédé du chrono, je
n'ai pas eu une fois l'envie de savoir le temps écoulé. Par hasard, le
seul temps de passage entendu est 5h15' aux 45kms. MAIS, je l'ai un peu
regretté car pas de bip toutes les 10' pour me rappeler de boire... Ah!,
concernant le temps final, il est de 7h41' alors que sur base du temps
aux 45kms, j'aurais pu faire 7h28'. Mais la fin de la course est very
hard, donc c'est OK à ce niveau.

Pour l'occaze, j'étrennais mes nouvelles godasses trail (mon premier
achat pur trail, snif...). Je crois avoir fait une bonne affaire chez
DK. En effet, coup de bol, le jour où je m'amène est le 1er d'une action
spéciale : des new balance 704 à 49€ au lieu de 80. Qu'en dites-vous les
spécialistes? En tous cas, une petite sortie d'1Hr1/2 pour les "mettre à
mon pied" plus O-S-O et tout va bien... (Je ne sais si l'action DK est
locale, nationale ou inter, mais précipitez-vous s'il en reste).

J'aurais souhaité participer avec mon pire ennemi (pour rappel :
l'aveugle plus saur que jamais), mais vous savez ce que c'est : "patati,
marathon de Venise, patata, mal aux guibolles, patachou, j'aurais bien
aimé, patate chaude, c'est quand ton truc, patatras, une autre fois,..."

Ah, que le soleil est magnifique quand il brille. Il a vraiment mis en
valeur la beauté de ce parcours car il y a vraiment de tout : champ,
bois, sous-bois, prairie, bitume (un peu), descentes et montées (!!!),
plage de sable fin (euh non, pas de plage), longues lignes de chemin de
fer désaffectées mais aussi nombreux virages, points remarquables
(Banneux et son apparition de la vierge, Tancremont et la disparition de
sa célèbre tarte au riz - le dernier rav était juste là au 52ème, à côté
des boulangeries, Franchimont et son château, la Vesdre d'en haut et à
côté... Que ceux qui l'ont déjà fait le confirment : c'est vraiment un
beau parcours...

Mes douleurs : nombreuses et logiques! Du point de vue cardiaque pas de
problèmes ("dans les montées, tu marcheras"), mais musculairement,
oulàlà (c'est la raison pour laquelle j'ai attendu 3 jours avant de vous
en parler car je n'aurais pas voulu être trop négatif), mal aux pieds,
aux jambes et surtout au dos (bas des reins); également la sensation que
la peau fait mal même sans la toucher. Je parle bien sûr du moment de la
course et des qqes heures qui ont suivi. Au fur et à mesure que le temps
passe, cela s'améliore. Petite question : une cloche d'eau est apparue
vers les 30ème (descente de chaussette!). J'ai mordu sur ma chique et
marché dessus, mais j'ai l'impression d'avoir compensé le Mov et j'ai
mal à la plante du pied opposé. Faut-il s'arrêter pour enlever le tout,
mettre un Compeed (qu'il ne faut pas oublier dans ce cas de figure), en
gros prendre le temps de se soigner? Les spécialistes en disent...?

Ah biopuce! J'ai pensé à toi pendant ce trail. Pas longtemps, mais
suffisamment que pour en parler. Fort tôt dans la course (je ne sais
plus exactement, c'est soit au 25, soit au 35ème Km), j'ai pensé
distinctement à l'idée générale de ton CR du Sparnatrail. J'en ai eu
marre d'un coup. "Que fais-tu là? Arriveras-tu au bout? Veux-tu arriver
au bout? Il faut tenir"... J'ai souri (in petto, pas envie de passer
pour un con dans le petit groupe dans lequel j'étais) et me suis dit que
je vous le raconterai dans mon CR. Rien que cette idée m'a remonté le
moral et ces instants sombres sont passés en 2 petites minutes. Je ne
sais quelle aurait été la suite de mes pensées si je n'avais eu ce
souvenir de ton expérience. A y réfléchir, cela m'a réellement permis de
continuer et d'arriver. Merci donc à toi.

Pan, le départ est donné. Pendant les 2 premiers Km, nous sommes
accompagnés par une...biquette. Sur le bitume, seule, elles s'amusent
avec les 220 participants. Evidemment, elle chasse les mollets
(heureusement que "Gé" n'était pas là), fait presque tomber l'un ou
l'autre. Pas de chance (pour elle), un concurrent faisait du cani-cross.
Le chien s'est jeté sur elle et était prêt à la bouffer. Finalement, un
autre concurrent l'a gentillement expédié un peu plus loin et on ne l'a
plus revue...

Franchement, j'en ai bavé. Bien sûr le manque d'entraînement,
quoique...? Vos avis? A y réfléchir, le passage de 52Km à 64Km (comme
distance maximale jamais courue) a quand même été fort difficile, et ce
bien que mentalement ce soit la partie 40-52KM qui m'ait le plus pesé.
En tous cas, je ne me sens certainement pas mûr pour monter sur de plus
hautes distances (100, par exemple). Est-ce qu'un entraînement ad hoc
aurait changé qqchose (je ne parle pas du résultat en temps mais du mal
physique)?

3 jours après, je le dis : je le referai. Mais vous m'auriez posé la
question hier, la réponse aurait été autre. Je trouve long 3 jours pour
digérer le mal et apprécier le bon. Enfin, heureusement que nous sommes
restés un petit groupe de 4 tout le temps (dont une dame, fort jolie ma
foi), car tout seul, j'aurais mis 1 bonne heure en plus. Et pour
l'anecdote, figurez-vous que je les avais rencontrés au Médoc où ils
avaient terminé en 6h45'...

Mogwaï

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