L'auteur : akunamatata
La course : Cross des Calanques
Date : 7/2/2010
Lieu : Marseille 08 (Bouches-du-Rhône)
Affichage : 3160 vues
Distance : 20km
Objectif : Faire un temps
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Kia Ora ami(e)s traileurs,
Une fois n'est pas coutume, je laisse mon fidèle destrier APN dans le sac pour cette course un peu particulière (en fait c'est inexact, j'ai fait cette course en rando photo en 2007 et 2008 mais je l'avais fait aussi en mode compétition en 2001, et je m'étais perdu dans le brouillard, du coup c'était mode survie...). Je prends tout de même quelques clichés avant le départ. Je commence seulement à être un peu plus à l'aise dans l'écosystème de traces diverses et variées que constitue les calanques.
A présent, j’ai acquis une rassurante facilité spatiale et contextuelle. Je ne me trompe plus dans les noms en "iou" des calanques, les îles et les points remarquables (grande candelle, sommet de Marseilleveyre...) sont de précieux points de repère. J'ai fait une reco il y a deux semaines et nous avons repéré quelques traces censées nous faire gagner 20 secondes par ci, une minute par là. J'ai tout enregistré sur mon GPS etrex Garmin, le hic c'est que je ne compte pas l'emmener pour la course car je veux voyager léger.
Le matos, donc pour une fois, est minimaliste (double porte bidon Salomon avec seulement un bidon, le coupe vent raidlight si le vent est trop fort sur le plateau de l'homme mort), maillot raidlight et manchons tattoo tendance "Francky goes to Hollywood" ;-), manchon booster (là ce fut un choix excellent), corsaire MTC (la mauvaise option, il a fait très bon par la suite, un short aurait suffit). Une mini trousse de secours tout de même (bandage, arnica, anti septique), les chutes ne sont pas rares dans cet environnement. Une petite fiole de concentré de Maltodextrine + eau pour tenir la distance en glucides.
Cote logistique, les ciotadens (Franck, Pfx, Tibichique et moi) retrouvons Michel l'aixois au parking de la Gardiole (un peu avant Cassis, 2 ou 3 Km au nord est) pour y laisser des voitures près de l'arrivée à 7h45. Nous repartons avec une voiture pour le départ à Callelongue prévu à 9h pétante. 8h20, la sonde de température indique un laconique 3 degrés Celsius, nous sommes un peu à l'abri du vent. Toutefois je crains une certaine température ressentie négative si le vent orienté nord ouest prévu se lève. J'ai la pétoche alors le short prévu laisse la place au rassurant corsaire MTC.
Cette épreuve, toujours voulue confidentielle, car exceptionnellement autorisée ici dans les calanques, n'accueille que 124 participants ayant eu la chance de s'inscrire des les premiers jours. Il n'y a absolument pas de publicité, le bouche à oreille suffit aux locaux pour remplir cette 26eme édition. L'ONF et le Club Alpin Français ont certainement des connections mutuelles bienveillantes. En tant que club de trail avec moins de trois ans d'existence, je vous laisse imaginer à quel mur on se heurte lorsqu'on émet la moindre velléité de course dans les calanques (ex: UT2M). La spécificité de cette course est d'être sous l'égide des règles des montagnards ou l'accent est plus mis sur l'autonomie en terme d'orientation que sur la performance en terme de vitesse. Alors pas de sentiers balisés pour cette course, des points de passage obligatoire (sommet de Marseilleveyre, col de Morgiou, grande candelle), et vogue la galère! D'ailleurs l'organisateur ne s'y trompe pas et demande aux rookies de lever la main, et ensuite d'un air un peu mi-sadique mi-complice: "c'est la première fois...vous allez vous perdre"
L'organisation assure le transport du sac du départ à l'arrivée, c'est une très bonne nouvelle, car je peux me déshabiller au dernier moment, et une fois arrivé (si dieu le veut ;-)) plus besoin de faire l'aller retour Auberge de la Fontasse parking de la gardiole (un bon kilomètre) pour se changer. Une fois en tenue mode compétition, je me cache du vent entre deux voitures au détriment du mode convivialité. Je n’aurais pas trop l'occasion de voir David, Stephio, Pfx etc. avant le départ
A une minute du départ Franck revient de son échauffement, quel timing ! On s'est croisé brièvement en surplomb de la calanque de Callelongue, lui pour un échauffement sérieux, moi pour le pipi de la peur...Ok ne rigolez pas car j'embraye directement derrière lui (j'avais fini de faire pipi quand même) et malgré le sentier technique je le tiens super facilement (ok laissez moi rêver un peu), il s'enfonce dans la colline tandis que je regagne Callelongue par le nord.
La stratégie en mode compétition éprouvée pour ma part est la gestion au cardio. Même si je n'ai pas pu courir ces deux dernières semaines (le tendon d'Achille qui siffle un peu surtout en natation, c'est une manière de parler... je ne me transforme pas en Alien), j'ai fait un gros volume d'entraînement au mois de Janvier. Helas, je n'ai ni eu le temps ni la volonté de faire des séances de qualité (fartleck, VMA etc..). C'est vrai que j'ai préfèré partir avec la Ciotat Jones Pfx aux confins du val vierge ou à la recherche de la Demi Lune, vraiment des sorties d'une qualité exceptionnelles...photographiquement parlant. Alors peut être que sur un malentendu, comme le dit si bien un certain Jean-Claude Dusse, j'espère pouvoir conclure. Revenons au cardio, je sais que je peux tenir 2h30 à 90% de ma fréquence maximum (teste lors du trail de St Cyr) soit 160 Batt/minute, au delà c'est du rouge avec une production de déchets style acide lactique et entame sérieuse du stock de super (glycogène), par conséquent à utiliser avec parcimonie en mode tactique (en général à réserver pour les duels...).
La corde, qui retenait les coureurs impatients, se lève. Tels des "geek addict" voyant l'Applestore s'ouvrir sur la dernière version de l'Iphone, la meute est lâchée (non j'exagère un peu... les geek addicts vont vraiment plus vite ;-)). Je suis bien placé dès le départ dans le sillage d'un vétéran qui, je sais, va me mettre 15 minutes dans la vue (effectivement il s'agit E. Albertini tresorier du Caf Marseille, il me mettra 16 minutes...). Je reste alors prudemment 20 mètre derrière. Je suis avec Anne qui apparemment s'est laissée, comme moi, emportée par notre copine adrénaline. Un bref coup d'oeil au cardio, 166 pulsations/minute, ouch ça picote un peu. Pas trop le temps de gamberger premier carrefour et le flux de traileurs se scinde en deux, l'un vers les éboulis, l'autre vers les escaliers des géants. Je prends cette dernière option car j'estime qu'il y a moins de 15 personnes sur cette alternative plus engagée d'un point de vue escalade, il y a un petit ralentissement qui n'est pas pour me déplaire. J'ai l'oeil rivé sur la montre afin de faire redescendre le coeur dans une zone plus raisonnable. L'escalier des géants est passé sans coup férir, Anne est toujours derrière moi, mais le mode compétition n'incite pas à la rêverie et contemplation des paysages. J'ai du jeter moins de trois regards derrière moi de toute la course, tout concentré que j'étais à calculer les trajectoires ou les appuis.
Escaliers des geants (photo reconnaissance du parcours)
En ce début de parcours, il y a beaucoup de possibilités, et les traileurs ne s'en privent pas. Le peloton explose et de recompose au gré des sentes reconnues par untel ou un autre. Quelque fois des audacieux tentent des variantes, mais irrémédiablement cela ne paie pas ou alors si peu. Je garde mes raccourcis peu après Marseilleveyre bien en tête. Le rythme est élevé, nous courons presque tout du long et mon cardio est toujours (de peu) au dessus des 160. Je dois être dans les 35 premiers, mais c'est vraiment au jugé car les positions peuvent varier sans que l'on se double mutuellement. Le sommet de Marseilleveyre est enfin atteint, j'espère pouvoir profiter des descentes techniques et coupes pour grappiller quelques places... Eh bien que dalle !
(Photo de la reconnaissance) sommet de Marseilleveyre
A part une ou deux exceptions (souvent des triathlètes), on descend tous à la même allure, je n'ose pas forcer car surjouer sa partition peut entraîner une fâcheuse fausse note synonyme de fin de saison prématurée. Une petite voix me dit "c'est trop con de ne pas regarder autour de toi, Marseille juste en contrebas, le Mont Ventoux au loin...". Mais c'est concentration maximum à cet endroit, j'arrive au raccourci que Cyril m'a indiqué "alors là, tu te jettes si c'est pas humide", dont acte, je suis aussi un autre traileur averti. C'est à ce moment que le doute m'habite, Je vais à une allure vraiment trop différente de la reco deux semaines auparavant, et je n'ai pas la vista nécessaire pour analyser ma pose de pied et la recherche du sentier marron simultanement. Est ce plus bas comme le fait le traileur ou il faut longer plus haut? Bref, penaudement je reste sur ma ligne de niveau et dépité, je m'aperçois que j'aurais du suivre le chemin en contrebas. Je psychote un peu sur mon manque de mémoire à l'instant. A quoi ça sert de reconnaître le parcours si l'esprit de Bozo (encore lui!) m'anime ? Grommeler ne sert à rien, et c'est même plutôt contre productif, je vois un traileur sur ma gauche en contrebas et p..ain, c'était mon second raccourci !
(Photo de l'edition 2007) la crête avec le raccourci qui part sur la gauche plus bas, le raccourci d'avant passe à droite d'une crête peu courable.
C'est donc cette crête, tel un calice, que je boirai jusqu'au bout. A propos de boire, je m'hydrate régulièrement en montée, profitant du peu de secousses pour faciliter l'absorption, un petit coup de maltodextrine aussi. Alors à l'approche de la montée qui mène au plateau de l'homme mort, je cherche ma petite fiole...zut plus de fiole de potion magique, tombée lors d'une descente précédemment. Encore l'esprit de Bozo, j'ai oublié de tester l'attache sur ma ceinture en configuration course.
(Photo Lambert) sur la crete, juste avant la montée du plateau de l'homme mort
Bon, la frustration nourrit mon énergie, alors je monte sans faiblir jusqu'au plateau ou je relance sur ce sol caractéristique de l'homme mort (en l'occurence, un berger décédé il y a fort longtemps sur cette sente vitriolée). On dirait que l'on chevauche des éponges calcaires, j'aime bien et je déroule sur cette partie technique emmenant avec moi un groupe. Nous rattrapons quelques traileurs, le peloton est étiré sur sa longueur maintenant, toutefois on reste les uns les autres à portée de vue. J'adore jouer à Pac man sur le plateau mais à ce rythme c'est moi qui vais mourir (166 batt/minute à ma montre). Je m'écarte volontairement du chemin pour laisser mes poursuivants passer et ainsi refroidir le moteur. Tiens des triathlètes derrière moi bifurquent sur la gauche du plateau, un raccourci ? Oui, car ils débouchent au niveau du col de Cortiou avec près de 40 secondes d'avance. C'est le jeu, à deux ils nous ont laissé passer devant pour mieux nous prendre à revers, c'est bien vu.
Sur ces bonnes paroles...je voulais juste ajouter "ah mais quel bande de fourbes enf..és " et qu'il faudrait peut être moins de sang dans les jambes et plus dans le cerveau. Le passage du col de Sormiou au niveau des pompiers est atteint en 55 minutes. Tout va bien, les jambes tournent sur la DFCI et je me freine pour ne pas entrer dans la zone rouge. C'est en terrain connu, il y a juste un raccourci à trouver peu avant le ravitaillement du col de Morgiou.
col de Sormiou en contrebas (photo edition 2007)
Au ravitaillement (1h10 de course) je fais le plein de chocolat, figues et eau afin de compenser la perte de ma fiole. Pour la première fois, je sais qu'il faut que je ralentisse mon rythme afin de pouvoir digérer les figues. Je perds le contact avec le groupe momentanément mais ce n'est pas du temps perdu car les glucides absorbés maintenant me seront utiles dans quelques dizaines de minutes. Néanmoins, je loupe le raccourci qui longe le vallon de Morgiou et je constate avec énervement les traileurs sur ma droite alors que moi je m'élève en direction du mont de Luminy. Le traileur que j'ai emmèné avec moi décide de couper à travers la nature, trop de Bozo attitude m'entoure depuis le début, alors sécurité maximum je reviens sagement sur mes pas. Quelques minutes de perdues pour une faute d'inattention coupable, décidément cette course nécessite bien des adaptations...
Je relance sur le sentier en balcon, et reprends petit à petit du terrain perdu sur les hommes de devant. J'ai cette fois ci du mal à atteindre les 160 batt/minutes sur le plat, preuve que la fatigue se fait sentir. Je ralentis mais moins que mes collègues du moment, encore quelques places de gagnées surtout en montée à mon grand étonnement (je ne suis pas un gros grimpeur). Je suis sujet à quelques sensations surprenantes: style coup de chaud, méfiance...La grande Candelle est atteinte en 1h48 par le chemin classique (il y a un raccourci plus en contrebas que je n'ai pas eu le temps de reconnaître). Les premiers sont entrain d'arriver...
montee vers la candelle ( photo edition 2007)
Ravitaillement a la grande Candelle (photo edition 2007)
Je suis à ce moment vraiment dans le dur, et c'est ici que se fait la différence, figues, chocolat, eau, le triptyque gagnant du moment. J'arrive encore à courir ici tandis que beaucoup marchent, je donne tout à ce moment pensant récupérer plutôt sur les crêtes de l'estret. Je tombe sur la joyeuse troupe du Marseille Trail Club venue faire une virée dans les calanques. Je ne m'arrête pas pour la pose photo et me concentre sur mes duels, à 50 mètres du sommet hop, un petit saut au dessus d'un rocher et une corde de piano se tend dans mon mollet droit. C'est pas possible me dis je intérieurement, pas maintenant! Je sais que les crampes me guettent à present. Il faudra composer avec des mollets au bord de la crise de nerfs.
Enfin la crête, je m'efforce de boire et de finir les figues. Je relance dans cet enchaînement de petites bosses en mode duel (approche tout en douceur puis dépassement au coup de bluff en accélerant sur quelques metres afin de décourager toute velléité de prise de sillage). Je grappille encore quelques places à la faveur d'une descente à fond les ballons (bien passer à gauche des cairns, c'est la tradition ;-)) mais j'explose mon compteur avec 165 pulsations/minutes. Quelques hectomètres plus loin la sanction tombe, panne d'essence. C'est la derniere petite montée de rien du tout, mais c'est suffisant pour me scotcher à la pente. J'entends les deux traileurs revenir tandis que mon champ de vision se resserre et ma tete de chauffer littéralement... Symptome d'un coup de bambou imminent. J'ai le moral dans les chaussettes, on pourrait dire le moral comprimé dans les manchons booster ;-). Je prends vite dans ma pochette une compote de pomme, et m'asperge le crane avec le reste d'eau disponible, résultat la moyenne a chuté drastiquement. Voila mes poursuivants (dont le petit nouveau Julien) me redoublent..."Hin hin, fait moins le malin" celui la, ils doivent se dire. Il reste un petit kilomètre en legère descente, mais cette fois ci impossible de revenir, j'ai les jambes en coton et j'hyperventile en vain.
sur les cretes de l'estret (photo edition 2007)
Le finish a le droit à un petit jump pour le photographe, chrono 2h20'08". Je suis super satisfait de ma course malgré les interventions intempestives de Bozo le clown. Il y a réellement de la place pour gagner des minutes la prochaine fois. Le passage dans l'auberge est le remake de frankeinstein, tant je suis raide des membres inférieurs. Je me change avec autant de précautions qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Peine perdue, je ne peux éviter une crampe de mollet jouissive, facon "Akuna goes to Fontassewood" aaaaah les joies du TSM (trail sado maso) apres le TVF de noel (trail voyeur fetichiste). Du coup, je n'ose imaginer cette course sans mes manchons booster. Je retrouve Franck, Benoît, Lolo et Pierre qui sont arrivées depuis une bonne vingtaine de minutes !!! Je vais devoir en torturer quelques uns pour qu'ils avouent par quel hyper espace ils sont passés ;-)
L'après course fut parfaite, la météo s'est bien réchauffée (13 degré) avec un franc soleil qui incite a la farniente. Le ravito, repas, les prix sont superbement fournis, le tout pour 12 euros d'inscription! Un rapport qualité prix rarement atteint à mon humble avis. Ceci dit le meilleur n'a évidemment pas de prix, le paysage extraordinaire que cette auberge de la Fontasse nous procure, la convivialité issue du milieu de la montagne des bénévoles rejaillit sur tous les participants. Bref, rarement la conjonction de tous ces éléments réunis arrive. Attablés devant nos paellas respectives, on se sent tous bénis des dieux.
Les Marseillais n'ont pas démérité en plaçant Anne sur la plus haute marche du podium. Coté homme Franck finit second derrière un Benoît Laval encore un peu déçu de ne pas avoir réussi à battre le record de Franck (1h47 !!), Pierre est 5eme en améliorant son record perso en 1h57. La ciotat Jones Pfx a fini bon dernier mais il a sans doute essayé de trouver un trésor enfoui, le petit cachottier ;-).
mes photos sur flickr sont la, celles de Stephio, celles de Lambert,
Les photos de sabrina sur picasa sont ici
Celles d'Agnes sont la
le CR du CAF est ici
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10 commentaires
Commentaire de CROCS-MAN posté le 09-02-2010 à 13:49:00
Super compte rendu, Merci JM et bravo.
Commentaire de DJ Gombert posté le 09-02-2010 à 13:50:00
Aaahhh !!! le Cross des Calanques, ses drailles, pierriers et autres raccourcis en balcons. Joli temps de course (dans tout les sens du terme ^^)
Au plaisir de recroiser ton nez rouge de Bozo sur un OFF ;-)
Commentaire de chorizo13 posté le 09-02-2010 à 18:14:00
un grand bravo a toi JM , un temps canon
c'est avec regret que je n'ai pas pu faire ce trail cette année
amitié
yves
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 09-02-2010 à 19:12:00
Que c'est chouette, dommage que ce soit à 1000 bornes ! Vu le terrain, le temps est canon ! Bravo Jean-Marie !
Commentaire de brague spirit posté le 10-02-2010 à 08:28:00
C'ètait bien la peine de reconnaitre le parcours!
Belle plaçe,dans ce beau massif exigeant.
Il ne te reste plus,qu'à poursuivre les recos,afin de retrouver ta fiole.A bientot.
Commentaire de RogerRunner13 posté le 11-02-2010 à 14:43:00
Merci pour ce sympathique récit et que voilà une course intéressante ou tu peut prendre des raccourcis.
Commentaire de gdraid posté le 11-02-2010 à 18:24:00
Merci akunamatata, pour ce CR passionnant, comme d'habitude, et puis ces belles photos !
Frank agace Benoit en 1h47 dans ce parcours des Calanques ?
Jean-Philippe agace le même Benoit, en 1h47 sur le circuit des 25 bosses ...
Du nord au sud , Benoit trouve son maître ;)
Commentaire de knix05 posté le 12-02-2010 à 17:18:00
Le compte-rendu est savoureux et la performance au rendez-vous. Félicitations.
Commentaire de Jerome_I posté le 20-02-2010 à 18:58:00
merci Jean Marie pour la ballade, mème si cette fois ce fut en mode compétition... Merci surtout de nous présenter ta superbe région. A bientot.
Jérome
Commentaire de Aiaccinu posté le 21-02-2010 à 08:16:00
Akuna en mode compét, ça dégage !
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