Communauté des sports d'endurance

Bon, je me lance pour mon premier récit de Kikou.

 Au départ, je n'avais pas prévu de faire cette course. Mon objectif de la rentrée était le semi de Lyon, mais une contracture au mollet est venue changer mon programme. Finalement, quand on voit l'organisation et le parcours de ce semi, celà n'a pas été une grosse perte.

Donc, retour aux courses que je préfère, les petits trails.

Mon objectif était  de 1 h 25 , car je suis un kikou qui trottine, mais un kikou motivé qui a envie de progresser. 

Comme pour la sathoverte, l'organisation est toujours sans reproche, l'ambiance sympathique et, en plus, on court pour une bonne cause. A mon arrivée, je croise Eric, qui cours sur le 22 kms, un ami de mon ami Franck (Traileur ayant participé au MDS et au TDS, une autre dimension ).

Petite discussion sympathique, inscription, préparation, installation sur la ligne de départ, enfin comme d'habitude. 

Le départ est donné. Je suis avec Eric les 300 premiers mètres, mais vite il part car nous n'avons pas le même rythme. De plus, pour ma part, je préfère partir doucement car mes courses se font en général dans le 3ème tiers du parcours.

Une première grande descente, toujours agréable pour un départ, un peu de plat et ensuite la première difficulté, la même que pour la sathoverte. Au 3/4 de la grimpette, je commence a être dans le rouge. Si je reste dans cette situation, je le paierai plus tard, donc un peu de marche. Au bout de 4 kilomètres, je sens un début de point de côté. Quand même, pas tout de suite, il va falloir gérer. Nous repassons dans le parc du départ et ensuite nous attaquons la boucle de 8,5 kms.

Maintenant une petite envie de pipi, le début de la course est galère. Je m'arrête derrière un buisson (C'est l'avantage des trails...).

nous attaquons la partie technique, une partie que je connais dans l'autre sens. Je me sens maintenant bien dans les descentes pourtant techniques et en quelques centaines de mètres je rattrape les coureurs qui m'avaient dépasser lors de ma pause.

A la sortie de la partie technique, il reste 6 kilomètres. Je me sens bien, l'allure est régulière et je fais cette partie de la course avec deux coureuses.

 Nous sommes maintenant dans le lit d'un ruisseau. Il commence à faire noir. Tout d'un coup, je vois une lumière qui me dépasse. Une des coureuses a mis la frontale. Ca aide bien, je décide également de mettre la mienne.

Je me mets dans ces pas dans la descente. Il reste 3 kilomètres à ma Garmin. Il est temps Palio de lâcher les chevaux. Je dépasse facilement ma collègue de parcours et je prends en ligne de mire une autre coureuse à 100 mètres devant moi ( Je suis entouré de femmes...). Tout se passe bien, je la dépasse au bout d'un kilomètre maintenant une autre coureuse 100 mètres devant moi. En 1 kilomètre je la rattrape. J'ai un super rythme, pourtant je ne suis pas en période d'allergie où je me schoute à la ventoline et à la corthisone ( asthme oblige.. ). J'arrive désormais dans le parc, je suis à fond. Je franchis la ligne, regarde le temps 1 h 21 mms 38 s. Je suis super content.

L'entrainement a payé et je me dois de remercier Yves Cool Runner qui m'a pris sous son aile pour l'entrainement et surtout les fractionnés. C'est vrai que quand je sors avec lui, j'en bave mais les résultats sont là.

Prochaine étape, la Val Lyonnaise avant la Saintélyon en équipe. Une équipe avec deux bon coureurs dont un qui s'est remis à l'entrainement et qui tournait au temps de sa splendeur le marathon en 2 heures 50.

Je doit être ce jour en forme, sinon taillage et chambrage seront les deux mamelles de nos futurs apéros.