Communauté des sports d'endurance

Course des irréductibles 2008 – Etape 1 

Une course découverte lors de l’excellente SathoVerte, alors j’attends cette nouvelle épreuve avec impatience. De plus, une partie de la course est nocturne (22km – départ à 18h30), cool ça fait longtemps. Enfin, c’est un gros week end d’entrainement :

            Samedi soir      - 22km – D+ 600m (annoncé, moins à mon avis)

            Dimanche matin – 23.8km – D+ 570m

L’objectif du week end est de voir où j’en suis en gestion de fatigue, musculairement, à mon tout début de préparation spécifique SaintéLyon.

 

Arrivé au village vers 17h, le temps de voir les courses des gamins, c’est sympa. Tout cela au son des jumbes. L’organisation « Des sourires pour Niongono » soutient un village au Mali. Un peu de sport pour moi, modeste contribution pour leurs espoirs.

 

Juste avant le départ, je rencontre Bicshow venu faire le 13km pour travailler sa vitesse (il a battu son record 10.04 km/h !). Sur la ligne, nous sommes une centaine, ceux de la 1^ère boucle feront 4.5km, d’autres 13km et nous sommes 37 à viser les 22 km.

 

La 1^ère boucle est avalée tranquillement, en dedans. J’attend la 2^ème boucle où l’on nous a annoncé des passages en sous bois un peu technique, une descente vers le lieu dit « le ravin », ça promet.

Je rejoins Bicshow juste avant le bois, nous faisons cette partie typé trail ensemble. Les descentes sont pentues, que du plaisir !

 

Puis arrive un moment un peu long où j’ai l’impression de me trainer. Mais je réalise que je ne gagne, ni perds du terrain sur les 2 qui sont à 100m devant. Tout compte fait, je tiens mon rythme. Est-ce trop rapide pour tenir demain ? est-ce que je vais pouvoir enchainer sans problème ? bref, quelques questions qui trottent dans ma tête jusqu’au retour au village.

 

Enfin, c’est la dernière boucle. Enfin, car j’attendais avec impatience d’allumer la frontale, de me plonger dans la nuit ! Le retour dans le sous bois est génial, je descends, je remonte, tout en plaisir. En sortant du bois, j’aperçois 2 frontales quelques centaines de mètres devant.  Après les avoirs dépassé, je me retrouve seul au mileu des champs, sous le ciel étoilé, voilé. J’éteins la frontale, comme j’aime. Profiter de l’instant, décidement, j’aime courir la nuit.

 

Retour sur le bitume, les 2 derniers kilomètres, tranquillement je finis. Heureux de cette ballade, de cette ambiance. Un trail qui s’améliorera certainement encore à la prochaine édition. Allez-y, c’était une bien belle soirée pour courir.

 

Je pense à m’étirer, à m’hydrater. De retour à la maison, une assiette de pates, préparer le sac pour demain matin, et zou au lit. Un peu de repos bien mériter, je m’endors facilement jusqu’à la sonnerie du réveil ! Déjà 6h30, déjà un nouveau jour, déjà un autre compte rendu à faire, à lire :

Foulées de l’inverse 2008 – Etape 2

 

Fimbur