Communauté des sports d'endurance

Nous voici arrivés à Berck pour la 4ème édition de la Trans'Authie. Il y a énormément de monde et nous cherchons désespérément une place pour se stationner. Enfin trouvée, nous nous dirigons vers le retrait des dossards. Ca y est  je l'ai.

Il est 17h30, soit une heure avant le départ de la course.

 

 

 

Je vais donc me préparer. Il fait très chaud, je décide donc de courrir en short et en brassière. 

J'attend avec impatience le départ, et là un message nous annonce que la course est retardée de 15 minutes due à la marée.

18h45 : le départ est lancé. Je suis partie pour 15 kms.

 

 

 

Je pars prudemment et là ; les premières difficultés arrivent. En effet, nous commencons la course en courant dans le sable sec, ce qui est très dur et ensuite arrive la boue et l'eau. On passe des rochers (on fait un peu d'escalade car ca n'est pas assez dur comme course). 

Au bout d'un certain temps, je me demande combien de kilomètres j'ai dejà parcouru, car en effet, on en a aucune idée quand on court. Je continu un peu, et là, c'est le bonheur. c'est le cinquième kilomètre, et surtout c'est le ravitaillement. Je m'arrête un moment pour boire un verre et prendre un sucre et c'est reparti. 

Courage, plus que 10 kilomètres. Mais pas des moindres. 

En effet, on arrive à un endroit où il faut traverser l'eau, et j'en ai jusqu'en haut des jambes (et pourtant je suis grande, je plaint les petits). L'eau terminé, on retourne dans le sable, puis dans l'eau, et ainsi de suite. 

Mais le pire est à venir. 

Au alentour du 9ème kilomètre, nous arrivons à la boue. Et quelle boue ! Je m'enfonce jusqu'en haut des jambes et je reste coincée, plus moyen de bouger les jambes. J'ai l'imprésion d'avoir du plomb dans mes baskets et surtout d'avoir pris 10 kilos à chacune des jambes. Des hommes charmants viennent m'aider et font tout pour me sortir de là. Pendant ce temps, un des organisateurs et là, a nous regarder et bien sûr à nous prendre en photos, sinon ça ne serait pas drôle. 

J'arrive enfin à me dégager et je repars avec mes kilos de boue et d'eau en plus. 

Puis arrive le second ravitaillement, je me dit ça y est nous sommes enfin au 10éme kilomètre. Je prend de l'eau et on me dit de prendre du sucre, mais comment faire. En effet, en me coinçant les jambes dans la boue, je me suis aidée des bras et j'ai de la boue jusqu'aux épaules. L'oragnisatrice doit alors me donner le sucre en bouche. Ce qui me fait beacoup rire. 

Je prends de plus en plus de plaisir à courrir au fur et à mesure que les kilomètres passent. 

Au bout d'un bon moment arrive encore un passage dans l'eau. Et là, j'entend quelqu'un dire:"ça y est nous sommes au 10ème kilomètres". je me dis ça n'est pas possibles, ça fait au moins 10 minutes que je cours, on doit au moins être au 11ème, voir au 12ème. Puisque l'on nous a dit que le ravitaillement était au 10 ème kilomètre. 

Mais bon ça n'est pas grave. Je me ressaisis et poursuit ma course. 

Je me dit qu'il ne doit plus y avoir de boue et d'eau. Et en effet, il n'y en a plus. Mais il y a une chose à laquelle je ne penser plus, c'est la dune. 

Nous sommes au 13ème kilomètres et nous devons monter une dune assez raide. J'essaie de courrir et là, plus de jus. Je la monte donc à pied avec beaucoup de mal. Les gens m'encouragent et me donnent la force de continuer. Une fois cette dune passée, ça monte encore un peu, puis ça descend. 

Et là, bonne surprise, quickquick et 2T1 sont là pour m'encourager et m'aider à terminer. 

 

 

 

Je finis au sprint, mais je n'arrive pas à doubler l'homme devant moi. Ca n'est pas grave, car je suis contente de moi et j'ai fini cette course sans malaise cette fois. Ce qui était mon objectif. 

 

 

 

Je fini donc 286ème en 1h 38min 07s, 23ème femme et 12ème séniore. 

 

 

 

Et je dis à l'année prochaine pour faire mieux.