L'auteur : loup.arverne
La course : Trail du Bugul Noz - 37 km
Date : 1/8/2009
Lieu : Quistinic (Morbihan)
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Distance : 37km
Objectif : Pas d'objectif
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01/08/09 : Trail du Bugul Noz (56), 37 km pour un dénivelé positif de 1200m ; abandon au 21° km.
Samedi 1° août 2009. Après 1h30 de voiture sous les averses successives, me voici arrivé sur les terres de Christophe Malardé, à Quistinic. Je me retrouve donc dans un petit village au milieu de la campagne, où l'on me demande de me garer dans un pré détrempé. Sitôt arrivé, je me dirige vers l'accueil pour retirer mon dossard. Là je croise Denis CAILLIBOT, qui me paraît très en forme, ainsi qu'André LE GALLIC. A peine le temps de préparer mon équipement qu'il faut déjà que je monte dans la navette, qui nous amène jusqu'au village de Saint-Maurice, lieu de départ de la course. Sur place je sers quelques mains et j'échange queqlues impressions, avec notamment Didier DERRIEN, David HELLIO, Arnaud LE STRAT, Yann TEXIER et Olivier RIO (celui que j'avais pris pour son homonyne). Nous attendons la dernière navette qui a un peu de retard, avant de nous élancer enfin vers le terrain de sport de Quistinic, matérialisant l'arrivée de ce trail.
Il est environ 18h45 lorsque le départ est donné, libérant les quelques 250 coureurs. C'est tout d'abord une allure assez soutenue, mais sans plus, qui rythme les premières centaines de mètres. Puis subitement, David PASQUIO pique une accélération subite, juste avant une longue côte. Là on sent qu'il veut d'emblée montrer sa volonté de dominer cette course, qu'il avait gagnée l'an passé. Un petit groupe d'une dizaine de coureurs, dont je fais partie, fait l'effort dans la bosse pour rester avec David. Mais lorsque l'on monte en Bretagne, la descente n'est jamais très loin. Nous entamons donc une longue descente détrempéé, lors de laquelle je m'aperçois que ne possède aucune accroche avec mes nouvelles Adidas Adizéro (à privilégier sur terrain sec). je décide donc de gérer au mieux les descentes, afin de ne pas risquer la blessure. Après quelques kilomètres et le passage des premières bosses, j'ai la sensation de ne pas être réellement dans le rythme. J'ai les jambes lourdes et l'impression de ne pas pouvoir avancer à mon allure habituelle. D'ailleurs très vite Arnaud LE STRAT, puis Didier DERRIEN me rattraperont puis me dépasseront. Au fur et à mesure que les kilomètres s'égrènent, je perds du terrain sur mes poursuivants, me faisant doubler par de petits groupes de coureurs, au nombre desquels Henri LE GAL, puis Guenaël LE BOUILLE et Yann TEXIER, puis Pascal LE POUEZARD et André LE GALLIC. Ce dernier me voyant à la peine me demande si j'ai suffisamment de nourriture pour finir. Un peu plus loin , nous dépassons Pascal LE POUEZARD, accompagnant un concurrent blessé à la tête à la suite d'une chute. Rien d'étonnant puisque j'ai moi-même chuté sans gravité à 4 reprises.
A la hauteur du 18-19° km, nous nous retrouvons avec les participants du 21 km. C'est à ce moment que je prends la décision de stopper mon effort et d'abandonner à la première opportunité qui se présentera. En effet, je ne parviens plus à relancer, malgré une foulée déjà bien raccourcie et même les coureurs du mileu de peloton du 21 km arrivent à me doubler. Je vois d'ailleurs Cathy LE SAULNIER me dépasser comme si j'étais un coureur débutant, alors que je sais très bien qu'en temps normal je suis devant elle, même si c'est une excellente coureuse qui peut se targuer de rivaliser avec pas mal de masculins. Apercevant au des jalonneurs 21° km, à la hauteur d'une terrase de bar, juste après le passage d'un pont, je décide d'arrêter définitivement. Le photographe du parcours me ramène généreusement vers Quistinic dans son véhicule, le temps de récupérer Yoann SERAZIN qui a lui aussi abandonné, en raison d'une douleur en haut de la cuisse.
Après une douche rapide mais chaude, je me rends sur la ligne d'arrivée afin d'encourager les premiers arrivants. Puis commençant à me refroidir sérieusement, je me dirige vers le repas où j'échange quelques mots avec mon compagnon d'infortune du jour, Yoann SERAZIN. Au final, il s'avèrera que j'ai fait une belle hypoglycémie. J'ai décidément beaucoup de mal à gérer mon alimentation d'avant course...
Malgré cet abandon, j'ai trouvé que l'organisation était excellente et le parcours magnifique. Il est toutefois dommage qu'il ait tant plu lors des quelques heures avant la course, ce qui a rendu certains passages très dangereux. Mais on nous avait prévenu lors du briefing d'avant course. Par conséquent un grand merci à Christophe Malardé et toute l'équipe de l'organisation du Bugul Noz, pour cette superbe épreuve, digne de rentrer parmi le top 5 des courses nature bretonnes. Désormais pour moi, ce sera une période de quelques jours chez moi, en Auvergne, où je vais tenter de me ressourcer et de me refaire une santé, avant les prochaines courses de l'automne. Mais j'avoue que je suis en train de remettre en cause beaucoup de choses dans mon calendrier à venir, notamment ma participation au Challenge Armor-Argoat. Trop de courses en trop peu de temps pour moi. Et puis j'aime trop aller découvrir de nouveaux horizons pour rester confiné dans les limites des courses imposées par un challenge.
Loup.arverne
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