L'auteur : pcm66
La course : Les Lucioles de Castelnou
Date : 20/6/2009
Lieu : Castelnou (Pyrénées-Orientales)
Affichage : 1058 vues
Distance : 19km
Objectif : Pas d'objectif
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2 autres récits :
Samedi 20 juin 22h: le trail des lucioles de Castelnou est ma 2ème et dernière course de préparation avant la course des Cretes du Pays Basque.
De plus, ça me permettra d'utiliser la frontale pour la première fois en compétition avant la CCC.
Ci-dessous le profil approximatif de la course bidouillé avec Cartoexplorer:
L'organisation annonce 19 km pour 1000m de dénivelé positif et autant en négatif.
Après une bonne platrée de coquillettes vers 20h, j'arrive sur les lieux vers 21h. Castelnou fait partie des "plus beaux villages de France" et est le cadre idéal pour un trail. Il fait beau mais la tramontane est bien présente.
Je vais retirer mon dossard (avec un chouette tshirt technique) et je suis surpris du monde au départ (entre 150 et 200). J'avais un peu peur que le Trail du Madres programmé le lendemain ait diminué la taille du peloton pour ce soir. C'est pas plus mal, comme ça j'espère avoir toujours au moins un autre "luciole" près de moi tout au long de la course pour éviter de me paumer.
Après un 10 km de Perpignan rassurant fin mai, les 3 dernières semaines d'entrainement m'ont permis de me rapprocher de mon meilleur niveau en montagne et de me rassurer sur l'état de ma cheville même si je sens toujours une petite gêne en descente.
Objectif(s) du jour: faire les montées à un bon rythme, faire les descentes cool pour préserver la cheville, et surtout ne pas se perdre!...
Départ 22h: ca part très vite, je laisse filer sur ce 1er km quasi-plat que je termine entre la 30 et la 35ème place.
Premier élément rassurant: pas de souci avec la frontale même si il faut que je m'habitue au changement de luminosité.
J'attaque la première montée (bien raide) vers la chapelle à la tête d'un groupe de quelques coureurs. Ca grimpe sec et on marche: les autres décochent peu à peu et je me rapproche d'un autre groupe que je dépasse quasiment intégralement juste avant le sommet. Je dois être 20-25ème.
La première partie de la descente se fait sous des bourrasques de vent et j'ai les yeux qui pleurent! Bref j'y vois pas grand chose et je descend donc pépère comme prévu. 5 ou 6 coureurs me doublent dans le début tachnique de cette descente.
La deuxième partie de la descente est plus roulante sur une large piste et je me retrouve seul à 15 ou 20 secondes d'un groupe de lucioles. Je m'arrange pour les garder à vue et ne pas me perdre (même si le balisage au sol est très performant pour l'instant).
Arrive le début plutot roulant de la deuxième montée et je reviens progressivement sur le groupe. La deuxième partie est beaucoup plus raide et je passe devant pour faire le rythme à la marche. Derrière, seuls deux coureurs restent dans mon sillage jusqu'au sommet.
La descente qui s'ensuit est très très raide et je dis à mes deux compagnons de passer et de filer. Je tiens vraiment trop à ma cheville.
Arrive alors la 3ème et dernière grosse montée de la course. C'est raide et je comble la vingtaine de secondes qui me séparait des 2 de devant. Je les distance légèrement avant le sommet qui marque la fin de la première moitié de la course (la plus difficile).
On enchaîne alors avec 3-4 km de descente puis de plat assez roulants. Durant toute cette portion, nous décidons (sans vraiment se le dire) de rester ensemble avec mes 2 acolytes: heureuse idée car ça nous évite de nous perdre, le balisage étant un peu moins précis sur cette portion. Il y en a toujours un de nous trois qui finit par voir le chemin à emprunter!
A la fin de cette section, un avion nous passe. J'hésite à suivre mais il va vraiment vite et je le laisse filer même si ça m'énerve un peu (normalement, c'est moi le roi de la remontée progressive!)
Je distance tout de même mes 2 compagnons et je double un autre luciole à la dérive.
Se présente ensuite l'avant dernière ascension: la montée courte mais raide du Roc Majorque. Je monte en marchant vite et remonte rapidement un couple de lucioles que je rejoins juste avant le sommet. Parmi eux: l'avion précédemment cité (YES.....)
Le début de la descente est roulant et je la fais avec l'avion. Nous distançons le coureur qui était avec nous au sommet puis avalons un autre luciole (beurk). Nous prenons ensuite 100m de route avant d'aborder la dernière partie beaucoup plus technique de la descente.
Et la, aie la cheville sur un caillou. Cinq secondes après je suis rassuré, elle m'a fait mal mais ELLE A TENU! Je laisse tout de même partir l'avion pour ne pas tenter le diable et finit la descente prudemment.
Enfin la dernière montée; l'avion est une vingtaine de secondes devant moi; je me dis que c'est peut être jouable, je suis encore en pleine forme. Je fais la dernière montée (pas très raide) en courant alors que l'avion marche. Je le passe un peu avant l'arrivée où je pointe 15ème sur 140 en 2h 02.
Une fois la ligne franchie, je vais me goinfrer de cacahouètes et de coca en attendant mon amie du club. J'en profite pour remercier l'avion et les 2 avec qui j'étais à mi-course.
Départ à 1h, rentré un peu avant 2h du mat (douche très silencieuse pour ne pas réveiller ma chère et tendre et mon p'tit gars)et gros dodo!
Bilan de la course: superbe parcours très varié avec tous les types de descentes, montées et plat. Balisage très correct à un ou deux endroits près (mais pour un trail de nuit, c'est vraiment pas évident) et course très conviviale.
Bilan personnel: Très positif: je me suis pas perdu, et je rentre avec mes deux chevilles. Je finis frais comme un gardon et j'étais vraiment super dans les montées.
Plus que 15 jours pour peaufiner la forme et je devrais bien gazer aux cretes d'Espelette.
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