L'auteur : cyril
La course : Marathon de Turin
Date : 19/4/2009
Lieu : Turin (Italie)
Affichage : 1124 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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Après mon premier marathon Nice Cannes en 3h14 j'avais décidé de m'inscrire à un nouveau marathon, mon choix s'est porté finalement vers le marathon de Turin.
Objectifs
Le marathon Nice Cannes ayant été couru à l'usure, et après avoir couru le semi de Cannes en 1h22'30" avec pas mal de facilité j'envisage de faire moins de 3 h, tout en ayant conscience qu'il faut rester humble vis à vis de la distance. Malheureusement une douleur en haut de la cuisse m'a fait supprimer les séances spécifiques à partir de j-15.
Préparatifs
Je pars de Nice samedi vers 13 h, un peu tard, d'autant plus que je n'ai pas la carte d'Italie dans mon gps, je pars un peu à l'aveuglette, surtout pour l'hôtel. J'arrive à Turin vers 17 h, seulement je suis bien embêté pour trouver l'hôtel, la ville est grande, heureusement les gens sont très sympa et me renseignent avec énormément de gentillesse. Après 2 h de stress j'arrive à 19 h à l'hôtel, plus qu'une heure pour aller chercher mon dossard, à plus de 2 km à pied. Entre les aller-retour à pied j'ai finalement fait pas mal de km, pas top.
Le départ
Le temps est horrible, une pluie battante et glaciale, chose que je redoutais le plus. Je pars de l'hôtel un peu au dernier moment pensant que c'est trop tard pour la consigne, je suis donc en short en en débardeur sous la pluie. J'aime bien quand il fait chaud c'est souvent dans ces conditions que j'ai fait mes meilleures perfs (sur les plus courtes distances). Je rejoins rapidement la ligne de départ, pas très difficile pour se placer.
La course
Le parcours est une boucle (de 42,2 km pour ceux qui ne savent pas), le départ est sur des pavés glissants en très légère descente il parait (je la sens pas trop).
Un peu du mal au départ, je me cale enfin sur mon allure, environ 4'10" au km, le souffle est parfait, malheureusement je sens cette petite douleur derrière la fesse, très légère, mais présente, peut-être simplement une contracture. Il ne fait vraiment pas chaud, j'ai tellement froid aux mains que je suis incapable d'ouvrir mon gel avec la main gauche au km 10. Ensuite jusqu'au semi je suis en grande forme, tout en me disant que le marathon n'a pas encore commencé.
Tout commence à devenir plus difficile vers le km 25, un faux plat montent de quelques km vraiment difficile à ce moment, on m'en avait parlé mais je ne pensais pas descendre en 4'40" au km, je pense aussi que la fatigue arrive. Enfin nous arrivons à la fin de cette maudite montée, j'ai plus le rythme, pourtant le ballon des 3 h est loin derrière moi. Le rythme est difficile, je suis dans un mauvais passage, toujours la pluie et peu d'encouragements du coup. Pas grand monde non plus pour m'accrocher.
A environ 10 km de l'arrivée je retrouve un peu de jambes et j'arrive à tourner en 4'10 au km. La suite et un peu difficile, j'ai le jambes lourdes et mal au mollet, j'ai des crampes et je suis obligé de réduire l'allure. Le ballon des 3h me double vers le km 35', je suis incapable de suivre car mes jambes ne peuvent pas aller plus vite, mon mollet est dur et je préfère finir à l'usure qu'en rampant. Je me fixe donc comme objectif de rester sous les 5' au km et je réajuste mon objectif à moins de 3h05'.
Les km s'enchainent plus vite que ce que je le pensais, je ne relance pas, je préfère finir avec prudence. Je franchis finalement la ligne en 3h04'11" au temps réel. En y réfléchissant j'aurais pu faire moins de 3h04' en me motivant un peu plus sur les 2 derniers km mais la motivation et les jambes n'y étaient plus.
Je suis complètement transi de froid, je dois rejoindre l'hôtel à 2 km et je claque des dents, heureusement quelqu'un me donne une couverture de survie, les italiens sont vraiment très serviables.
Analyse
— finalement je suis assez content de mon temps, peu importe les barrières symboliques, je n'y suis pas trop sensible, l'important est de se fixer une fourchette ;
— le parcours n'est pas si facile ;
— peu de spectateurs en raison du temps, des orchestres tout de même que je remercie malgré un temps aussi mauvais ;
— les gros coups de stress la veille et les aller-retour ont peut-être eu un peu raison de mon glycogène ;
— point positif : j'ai mal aux jambes mais pas de problèmes d'irritations ou autre, malgré aucune attention de ma part de ce côté ;
— le marathon reste un épreuve difficile à apprivoiser et pour mon deuxième je suis content, même si je finis encore complètement à l'arrachée.
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2 commentaires
Commentaire de Jerome_I posté le 22-04-2009 à 22:05:00
bravo pour ta course, pas si facile dimanche avec la pluie. Bonne récup
Commentaire de CROCS-MAN posté le 25-04-2009 à 14:35:00
Bravo pour ta course et merci pour ton récit
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