GROS NUL: LE RETOUR !

Quand vous lirez ce message, il sera peut-être déjà trop tard… Alors pour l’amour du ciel, écoutez-moi attentivement. C’est une question de vie ou de mort…

Certains d’entre vous s’en sortiront peut-être, d’autres n’auront pas cette chance, mais une chose est sûre notre monde va changer…

Où que vous soyez et quoique vous fassiez, arrêtez tout, alertez vos proches, allez chercher vos enfants à l’école et rentrez immédiatement chez vous !

Fermez portes, volets et fenêtres. Barricadez vos portes avec des armoires, clouez des planches à vos volets et cachez vos fenêtres derrière des matelas.

Prévoyez des provisions pour plusieurs semaines, de l’eau, des médicaments et des accessoires de première urgence. Eteignez les lumières, coupez le gaz et, surtout, ne sortez sous aucun prétexte !

Si vous êtes croyants, priez.

Si vous n’êtes pas croyants, priez quand même.

On ne sait pas combien de temps cela durera…

On ne sait pas comment cela se terminera…

Seule plane une lourde et angoissante certitude : la bête est réveillée !

Gros Nul est de retour sur terre !

Attention, ça va faire très mal…

Et oui, le temps passe et les temps changent. Dans les temps qui changent, vaste réceptacle bouillonnant des choses, des gens et des idées qui s’agitent, j’y inclus bien évidemment les résultats chronométriques du coureur à pied. La suite de l’histoire n’est que la énième répétition de ce concept.

Ainsi souvenez-vous des dernières lignes de mon récit de la Sauta Roc 2008, écrites dans l’euphorie de ce qui restera sans doute ma meilleure performance sur cette magnifique épreuve: « Nous reviendrons, c’est promis ! »

Si j’avais su…

Deux lignes suffiront pour mettre mes propos en perspective :

Edition 2008 : 2:33:50 (le top !)

Edition 2009 : 2:59:39 (le flop !)

J’aurai belle excuse d’accuser la hausse du prix des inscriptions de 18% et tenter d’expliquer en vouloir pour mon argent pour justifier les 17% de temps passés en plus sur le parcours. Les raisons de cette double inflation sont toutes autres :

1) nous avons reçu un superbe T-shirt technique à l’arrivée (+ 2 €)

2) je suis incontestablement un Gros Nul (+ 25 minutes et 49 secondes)

(Lent et… complètement timbré !)

C’est dans l’échec que le président s’efface…

C’est toujours dans l’échec que le Gros Nul se réveille…