L'auteur : Cantalou
La course : La Piste des Seigneurs
Date : 21/2/2009
Lieu : Rodez (Aveyron)
Affichage : 1442 vues
Distance : 72km
Objectif : Pas d'objectif
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J'ai décidé de rejoindre Rodez en train depuis Toulouse, départ à 14h20 pour arriver à 16h30. D'entrée, 25 minutes de départ qui vont ensuite générer des temps d'attente à chaque gare pour une prévision d'arrivée à 17h45. Comme la limite de retrait des dossards est à 18h30, le stress monte d'un cran après la sieste et comme les 3 autres coureurs qui sont dans le wagon je vais me préparer dans le train.
Arrivée à l'Amphi ou je récupère le dossard, je prépare mon sac à dos et remet le sac à l'organisation, tout est bien organisé.
L'avantage d'être arrivé si tard est que tout s'enchaine très vite et que je rejoins la cathédrale pour le départ.
Coup de chance, je retrouve Jgoss dans le sas et nous discutons jusqu'à ce que la musique d'Era retentisse, c'est parti.
Je suis resté au fond du sas et bien qu'il y ait du monde, je peux courir dès le départ dans les rues de Rodez. Dès la sortie de Rodez, nous courrons sur des pistes larges et roulantes de sorte que le peloton s'étire progressivement et que je ne suis jamais géné pour doubler.
Au bout de 10 minutes j'ai chaud et j'enlève la veste que j'avais enfilée pour attendre avant le départ, je garde juste un t-shirt léger à manche longue et en fait la veste ne ressortira pas du sac même à 900/1000m en pleine nuit. Le premier tronçon se déroule sur des pistes de vtt avec la traversée de quelques villages dans lesquels quelques spectateurs nous encouragent. Les sensations sont bonnes et j'arrive à Pont du Salars en 2h:19 (318 ème). Je refais le plein de la poche à eau, récupère 3ou 4 biscuits salés et repart car c'est un peu la bousculade autour des tables, 4 min d'arrêt au stand.
Même si je ne me suis pas arrêté longtemps, la fraicheur me saisit à la sortie mais après avoir recouru un peu c'est bon. Par rapport à la première partie, celle-ci comprend des passages moins larges et boueux par endroit (un régal) ainsi que quelques traversée de champs. Il est plus de 22 heures et les villages traversés commencent a être plus calmes. Le peloton s'est bien étiré maintenant de façon à former une belle chaine lumineuse. Les sensations sont toujours bonnes, tellement même que sur un passage goudronné, le coureur avec qui je suis annonce 12km/h. Je calme un peu le jeu et le laisse partir car il reste encore du chemin à faire (et même plus que je ne pense). En arrivant au deuxième ravittaillo, il me reste de l'eau et le 3ème étant normallement qu'à 12km je fais juste 2 min d'arrêt pour avaler un verre de soupe. (4h40 et 203 ème)
La troisième portion change encore avec la montée vers le point culminant de la course vers 1000m et quelques jolies traversées de forêts. Le peloton s'est encore étiré et maintenant il y a des espaces entre les différentes frontales. Globalement, je garde mon rythme et continue à doubler. Traversé du cloître Comberoumal: superbe
et arrivée à St Beauzély (6h26 165ème). Là aussi, juste 3 minutes d'arrêt et c'est reparti.
A la sortie de St Beauzély la route cède vite la place à une monotrace dans une forêt. Après que 2 relayeuses m'ai doublé, il n'y a plus de lumières, ça y est je suis seul. Il faut remonter pour apercevoir les lumières du viaduc mais il est encore loin. Les cuisses sont dures maintenant et il faut que je me force à relancer pour recourir après chaque portion montante effectuée en marchant. Nous sommes rentrés dans le Causse et le sol est caillouteux.Une portion de route plate permet de courir à un bon rythme mais devient vite assez ennuyeuse. Les lumières du Viaduc sont maintenant visibles quasi en permanence.
Passage dans le village de Peyre suivi d'une montée assez franche. On voit distinctement le pont mais on n'arrive jamais à la pile P1 que l'on doit traverser, c'est usant mentalement.
Après la pile, les lumières de Millau apparaissent mais le final va être très long. En effet, les GPS annonceront 73 km au lieu des 63 prévus initiallement et une bonne partie de la différence se trouve sur le dernier tronçon. Enfin, nous descendons sur Millau et un regroupement de 4/5 coureurs s'effectue dans la ville. les 2 derniers km sont annoncès et je sens le rythme du petit groupe qui s'accélère, il me reste un peu d'énergie et je relance moi aussi pour finir 151ème en 9h49.
C'est pour moi la plus belle course de nuit de par la variété des terrains traversés (large pistes de vtt, chemins boueux, champs, forêts, quelques passages enneigés, d'autres au milieu de superbes buis, d'autres plus techniques ...) et ce même s'il y a quelques portions de route. L'organisation est au top et le balisage impeccable (les souches et rochers qui dépassent sur le parcours sont marqués en orange et même les passages verglacés). L'horaire de départ (19h15) fait que jusqu'à une durée de 12 heures de course, tout se fait de nuit et à la frontale par rapport à des courses dont le départ est à minuit.
Par contre, compte tenu du kilométrage réel (73 km environ), c'est une course à prendre au sérieux et pas simplementune course de reprise en début de saison.
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2 commentaires
Commentaire de caroux posté le 03-03-2009 à 18:32:00
Comme tu le dis c'est du sérieux.
Belle course, belles photos. Merci
Commentaire de tounik posté le 05-03-2009 à 12:48:00
C'est vrai course sérieuse pour un début de saison, mais a faire absolument.
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