Récit de la course : Le Balcon de Belledonne 2005, par jump38
L'auteur : jump38
La course : Le Balcon de Belledonne
Date : 10/4/2005
Lieu : Allevard (Isère)
Affichage : 1324 vues
Distance : 65km
Objectif : Pas d'objectif
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5 autres récits :
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Un 'Balcon' enneigé
Il est 5H45, nous roulons en direction d’Allevard pour rejoindre le départ du ‘BB’ (Balcon de Belledonne). Nous, c’est Michel (un voisin), Claudine (ma femme) et moi. Pour des raisons de ménisque abîmé (moi) et de problèmes de dos (Claudine), nous sommes marcheurs et non coureurs.
Vu la neige qu’il y avait hier sur le col du Barioz, je me demande si les organisateurs n’ont pas été amenés à réduire la course en sautant cette première difficulté. Arrivés à Allevard, nous apprenons que lé départ sera bien donné d’Allevard … va pour le Barioz ! C’est notre 6ème participation au ‘BB’ pour Claudine et pour moi ; pour Michel c’est son premier ‘BB'.
Sur la ligne de départ nous retrouvons René et Marcel, deux ‘vieilles’ connaissances des précédentes éditions. J’ai juste le temps de saluer également Eric avant que les cors de chasse n’annoncent le départ imminent.
6H30, nous prenons le départ ; nous sommes une 20aine de concurrents de la catégorie dite ‘allure libre’ qui concerne en fait ceux qui pensent mettre plus de 9H pour rejoindre Uriage. En ce qui nous concerne, nous aimerions bien , pour cette 6ème participation franchir cette barrière des 10H ; notre ‘meilleur’ temps étant jusqu’à présent de 10H05’. Nous sommes parmi les très rares à partir en marchant ; René part en trottinant, Marcel part à nos côtés.
Le col du Barioz est effectivement praticable mais il nous faudra assez vite louvoyer entre les plaques de neige fondue qui couvrent la route. Il fait froid et la neige au bord de la route est plutôt abondante. Le peloton de tête des individuels partis à 7H ne tarde pas à nous dépasser et un peu après arrive Eric que j’ai convaincu de se frotter au ‘BB’ ; il a l’air très facile quand il nous dépasse et je lui souhaite bonne chance. Nous rattrapons René qui semble avoir un peu de mal dans ce premier col.
Au bout de deux heures nous arrivons au ravito du col où nous ne nous attardons pas, vu le froid qui y règne ; les bénévoles qui tiennent les ravitos aujourd’hui seront peut-être plus à plaindre que nous tant il fait froid et en plus venté.
A Theys que nous atteignons après une descente assez rapide (pour nous marcheurs), nous sommes encore légèrement en avance par rapport à notre tableau de marche. Nous attaquons le 2ème col (des Ayes) ; 4km de montée assez sévère que certains non ‘allure libre’ prennent la liberté d’aborder en marchant ! Il y a peu d’accompagnateurs en vélo cette année ; vu le froid, ça n’est pas étonnant. Au col c’est la même froideur qu’au col précédent et nous n’y traînons pas plus.
Nous voilà repartis pour affronter le ‘faux-col’ qui mène à Prabert où nous retrouvons des connaissances qui tiennent le ravito depuis plusieurs années ; on a beau essayer de les convaincre du contraire, ils nous disent préférer leur place à la notre.
Il fait toujours aussi froid et la neige nous accompagne toujours sur le bas-côté. Nous ne regrettons pas de nous être habillés plus que chaudement.
Encore un effort et nous voilà au Col des Mouillles où ceux qui ont choisi le relais couple se passent le relais ; cette fois nous en repartons avec 5 bonnes minutes de retard sur notre tableau de marche.
Nous descendons le col des Mouilles sur un bon rythme , malgré les coups de fil tout en marchant, et sommes bientôt au ravito de St Mury où nous retrouvons René … et Marcel. Les habitants du lieu ont fait un effort (ambiance plus sympathique que d’habitude et ravito un peu mieux garni ; cette année nous ne leur décernerons pas le prix ‘citron’ des ravitos !).
Et c’est reparti, direction le Mas Julien. Ce parcours de St Mury au Mas Julien que nous trouvons généralement la partie la plus monotone du ‘BB’, nous paraîtra cette année moins rébarbatif car nous discutons pas mal avec Michel tout en marchant. Quelques étirements au ravito du Mas Julien.
Bientôt nous sommes au pied de notre ‘bête noire’ : la montée qui mène aux Roussets. La neige est toujours au bord de la route et l’ambiance toujours aussi fraîche. Au ravito des Roussets nous retrouvons nos amis Gérard et Pascale et nos deux garçons ; Sylvain marchera maintenant avec nous jusqu’à Uriage. C’est lui qui mène le train et j’ai un peu de mal à suivre.
Nous voilà maintenant dans la montée du Pinet avec Marcel en point de mire ; nous avons encore aperçu René loin devant avant les Roussets mais nous ne le rattraperons pas. Nous croisons quelques promeneurs en pleine promenade digestive. Un peu plus loin nous retrouvons Blandine et Hubert venus à notre rencontre ; comme chaque fois, ils feront quelques kilomètres avec nous. Le temps défile et ce n’est pas encore cette fois que nous passerons sous les 10 heures.
Michel ne s’arrête pas au ravito du Pinet de peur de ne pas pouvoir repartir ; il commence à souffrir de contractures. Nous discutons un instant avec les bénévoles qui gèrent ce très sympathique point de ravitaillement.
Nous entamons la longue descente qui mène à Uriage et Claudine décide de trottiner un peu pour essayer de gagner un peu de temps. Nous laissons Blandine et Hubert qui rentrent chez eux et rejoignons bientôt Michel ; nous essayons de le convaincre de trottiner avec nous mais il ne le peut pas. Sylvain reste avec lui pour finir le parcours et nous repartons en trottinant. Il fait enfin moins froid et je décide d’enlever une couche de vêtement. Je dois avoir un début d’ampoule sur le côté intérieur du talon de mon pied gauche car ça commence à cuire sérieusement.
Très court arrêt au ravito de St Martin d’Uriage où l’accueil est toujours sympathique.
Bientôt on entend le bruit qui monte du parc de l’arrivée. Nous avons rattrapé Marcel un peu avant ce dernier ravito et décidons de finir ensemble. Nous voici dans le parc où nous avons droit au petit détour avant de voir enfin la ligne d’arrivée. Nous finissons en 10H09’ … ce qui nous donnera l’occasion de revenir pour une fois de plus essayer de passer sous les 10 heures.
Nous attendons l’arrivée de Michel qui termine au ralenti avec de terribles contractures en haut des mollets.
Enfin nous apprécions le moment le plus attendu de cette magnifique course : le bain dans la piscine chaude des thermes d’Uriage. C’est un vrai bonheur dont le fait de finir parmi les derniers nous permet de profiter pleinement (nous ne sommes que 4 dans la piscine !). Après un passage entre les mains des kinés, nous allons prendre le petit repas froid qui nous est offert, non sans avoir au préalable récupéré le petit sac souvenir, rempli de produits locaux, offert à tous les participants. Nous disons au revoir à Marcel et René que nous aurons certainement le plaisir de revoir l’année prochaine et retournons à notre voiture laissée à Uriage la veille.
Cette course est magnifiquement organisée ; elle se déroule sur un parcours superbe au pied des montagnes et son rapport qualité/prix est, à nos yeux, difficilement égalable. Pour sûr, nous reviendrons l’année prochaine.
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