Récit de la course : Raid de l'Estuaire St-Nazaire Couëron 2008, par robin

L'auteur : robin

La course : Raid de l'Estuaire St-Nazaire Couëron

Date : 12/4/2008

Lieu : St Nazaire (Loire-Atlantique)

Affichage : 2401 vues

Distance : 85km

Objectif : Terminer

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Le récit

Par quoi commencer ? La course, le plan d'entraînement, les rencontres, l'objectif  unique  de ma saison 2008 le Raid du golfe qui m'a décidé à revenir sur cette course ?… . Le plus simple est de commencer par le début. 

Janvier 2008 je poste mon inscription pour le raid du golfe. ( sûrement dans un moment d'égarement ).  Parallèlement je m'attaque à mon plan d'entraînement ma foi très classique avec deux  coursés préparatoires à savoir  : 

- Le Raid de l'estuaire : but du jeu "simuler" la première partie du Raid ( course de nuit, terrain peu roulant ). 

- Le trail de Radon ( 1er juin ) : dernière grosse sortie avant le raid, derniers réglages et également ou surtout formidable prétexte pour y rencontrer un max de Kikourou.  Dans cette foret d'Ecouves, il existerait le dernier spécimen : Le Lutin 

 

Après la saison de cross, reprise d'un entraînement plus axé sur le long. Pas de gros problème si ce n'est quelques soucis au mollet gauche lors des séances de VMA courues sur piste. Je finirai par les laisser tomber pour les remplacer par du 30/30 en nature.  

 Samedi  12 avril, après une semaine de quasi-repos ( une seule séance de 40' ) direction  Donges chez les parents. J'y laisse ma femme et ma fille pour repartir direction le vélodrome de Couëron. Rendez-vous a été pris avec Benos et René. Le raid de l'estuaire étant une course en ligne reliant Trignac à Couëron, ils vont ainsi laisser leur voiture à Couëron.

 Pour ceux tentés par l'aventure en 2009 et qui "buteraient" sur ce point, il existe la possibilité de prendre le train direction Saint Nazaire, l'organisation se chargeant de l'acheminement entre les deux gares par un système de navette ( à Couëron entre le vélodrome et la gare, à Saint-nazaire entre la gare et le départ à Trignac). Le départ de la course étant à 23h, le dernier train desservant Saint-nazaire à partir de Couëron arrive vers 20h.

 Cela fait un petit moment à attendre.  Là pas de problème, on se dirige tranquillement vers Donges. Nous avons tout le temps de faire le plein de glucides. Au menu : spaghettis et semoule au caramel la spécialité de Mamie ( grande-médaille d'or selon mes filles ). 

9h. il est temps de filer vers Trignac à bord de la papamobile. En cours de route on passe à proximité du parcours par moment. Des coups d'œil vers le ciel nous laissent perplexes, de gros nuages noirs semblent nous guetter et n'attendre que le départ de la course pour se lâcher. Arrivée au gymnase, ce n'est pas la grande foule : 59 inscrits. On n'est loin de la foule des templiers ou de l'Utmb. Ambiance intime ce soir. C'est sympa ! L'avantage : pas de queue à la remise des dossards et au contrôle des sacs. On se change tranquillement. Un peu d'hésitation sur la tenue de soirée finalement deux tee-shirts et une veste gore-tex devrait faire l'affaire. Je dépose un sac de rechange pour le ravito de Savenay situé au 48eme et un sac pour l'arrivée.

 22h30 Briefing.  François Fouques nous annonce le menu. Par rapport à la 1ere édition à laquelle j'ai participé quelques changements de parcours. Nous ne tournons plus autour de la zone commerciale de Trignac. Nous filons directement vers les marais. Les quelques kilomètres de perdus sont reportés vers Cordemais. Bien sur nous aurons droit à des traversées de quelques étiers ( c'est la spécialité de ce raid) au maxi de l'eau jusqu'aux cuisses. 

22h55 nous sortons du confort douillet de la salle pour se diriger vers le départ. 

23h00 let's go. Allumage de la frontale.  C'est parti. Un petit tour et puis s'en vont … direction Couëron. 

On sort de Trignac. Des petits groupes de coureurs se forment. Je suis en compagnie d'Olivier, un Tourangeau et ufo de son état.  Pendant une bonne partie de la course nos routes se croiseront. Arrive la 1ere partie des marais. Le balisage est assuré par des petits bâtons lumineux. Le but du jeu est de ne pas trop s'enfoncer. Ne pas se mouiller ce n'est pas la peine d'y penser !  Au bout de cette portion, un bénévole tel un phare agite une lumière. Retour sur un terrain plus ferme et moins humide puis de nouveau dans les marais avec une succession de 4 passages d'étiers. Au briefing François  Fouques nous annonçait de l'eau jusqu'aux cuisses. Euh ! précision importante François est grand. Sur un des passages, l'eau viendra rafraîchir une partie sensible de mon anatomie. Tout le mode se rappelle les consignes. Franchir l'étier bien en face du bâton lumineux !  En résume : convivialité et humidité. Vive le synthétique cela sèche plus vite. 

Après ce passage humide, nous empruntons un chemin roulant qui longe la Brière.

 Parenthèse : Pour ceux qui regretteraient de traverser cette partie du parcours de nuit, je les invite à s'inscrire au Krapados Deiz, épreuve organisée par Bernard Deniaud et qui fait le tour de la Brière à partir du village de Saint Lyphard. 

Ce lien vous donnera plus de détail : http://krapados-deiz.over-blog.com/pages/krapados_Deiz_2007_Photos_Course-130438.html 

cliquer sur l'article Krapados Deiz 2008 

C'est une superbe course organisée par un passionné. N'hésitez pas c'est du tout bon ! Comme le raid de l'estuaire ! 

Fin de la parenthèse

 Tout est ok, Pas de pluie, les nuages menaçants se sont enfuis. Nous quittons les marais et retrouvons des petites routes. Par moments de petites nappes de brouillard. En dehors des zones de marais, le balisage est assuré par des rubalises et des panonceaux comportant une partie réfléchissante. Justement en voilà une, barre à droite toute et nous retrouvons une nouvelle fois les marais. A notre droite, un petit canal dans lequel se déversent perpendiculairement des canaux de moindre importance. Nous les traversons via des passerelles de plus en plus sommaire. Le plus gênant devient l'absence de balisage. Un regroupement de 8-10 coureurs s'effectue. Le doute s'installe. Un regard derrière, pas de frontales, devant idem ! Nous poursuivons sur une centaine de mètre, rien. Grand moment, la traversée d'un petit canal sur un poteau EDF immergé. C'est chaud malgré l'eau froide. Là nous décidons de rebrousser chemin. Nouvel exercice d'équilibre sur le poteau Edf. Personne ne voit où nous nous sommes plantés. Puis soudain un cri, un bâton lumineux se retrouve dans le faisceau d'une lampe. Il fallait tourner à gauche. Une bonne demi-heure de perdu dans ce jardinage.

 Encore une bonne partie de marais, puis nous empruntons un bout de voie ferré puis de la route. Nous approchons du 1er ravito situé à la Pommeray. Je me situe enfin. Je refais le plein du Camel, prend le temps de grignoter deux-trois trucs. et je repars le dernier du ravito. Je trouve le moyen de louper une rubalise. Heureusement connaissant le coin, je me rends rapidement compte de mon erreur.  

Nous empruntons de petites routes entrecoupées de chemin bien roulant. Nous longeons un court moment la voie expresse Nantes-Saint-Nazaire. Pensée pour ma femme qui dort à quelques pas d'ici. Je tourne à droite et  je retrouve le confort d'un lit bien chaud mais c'est à gauche que je tourne direction Savenay. C'est avant Savenay vers la Chapelle Launay qu'à du avoir lieu le soucis de débalisage. C'est vrai qu'à ce moment je vois une voiture de l'organisation tourner et virer dans la zone. Un bénévole me confirmera l'info. C'est con et cela fout bien le bordel. ! 

 Passage dans la Chapelle Launay de nouveau je retrouve Olivier. Nous nous approchons de Savenay, reconnaissable à son clocher illuminé de bleu; Nous entrons dans Savenay , empruntons une longue descente et puis M…. 3eme plantage, plus de rubalise il n'y a plus qu'à remonter ce qui a été descendu. Nous stoppons un coureur qui lui aussi a loupé l'intersection. Un sifflement de Bénos nous indique la route à suivre. 

 Terrible le passage dans Savenay. Vous savez que le ravito se situe là vous êtes tout prêt mais l'organisation vous offre une visite complète de Savenay by night, histoire d'apprécier  encore plus le bonheur de ce ravito. Enfin il est là. Pointage du dossard.

A l'inverse de ma première participation, j'y ai laissé un sac de rechange. Cela fait du bien de renfiler un tee-shirt sec et surtout une paire de chaussettes sèches. Un raideur me passe une lingette. Pas bête, je n'y avais pas pensé. A rajouter sur ma liste pour le golfe. Cela me permet de nettoyer les pieds et cela apporte une note de fraîcheur bien plaisante face aux effluves du marais. Vêtu de sec, il est temps de penser à refaire le plein d'énergie : une bonne soupe qui change des gels et du pain d'épices.Je pense que pour le Raid, j'essaierai de diversifier avec d'autres choses genre vache-qui-rit ou petit sandwich jambon. 

Je repars en compagnie de Benos, tranquillement tout en marchant jusqu'à la sortie de Savenay. Nous remontons par le Lac direction Cordemais. Olivier nous rejoint. Au menu toujours route et chemin. Benos a décroché du groupe peu après avoir quitté le Lac. Nous empruntons en partie le GR3 chemin de grande randonnée qui relie le mont-gerbier des joncs à la Baule avec comme fil conducteur la Loire. Par moments nous le quittons pour retrouver un des nombreux chemins de petites randonnées qui quadrillent le coin. Un petit peu avant Savenay, le relief s'est "élevé". Oh ce n'est pas les Alpes mais après la platitude des marais nous remontons sur le sillon de Bretagne hauteur qui surplombe la vallée de la Loire de Savenay à Nantes. 

 Le jour s'est levé et nous découvrons la vue. Splendide même si la Loire se dérobe sous un voile de brume. C'est la partie du parcours que je préfère. Cette vue sur la vallée de l'histoire ainsi que les passages dans les petits vallons. Il faudrait que j'investisse dans un appareil photo numérique. Cela me permettrait de vous faire profiter de ces nombreux petits coins sympas !  Seul petit bémol, un coup de fatigue qui me tombe dessus d'un seul coup. Pris d'une envie de dormir. Je n'avais pas encore connu cela. J'arrive à la faire passer en fermant les yeux l'espace d'une à deux secondes puis en les rouvrant ceci pendant un petit moment. Le chemin roulant s'y prête. Cela finit par passer.  

.Nous arrivons tranquillement au ravito du  68ème depuis un bon moment nous alternons marche et course. Nous refaisons le plein Le bénévole nous annonce une place de 26eme et 27ème ce qui nous surprend un peu. A priori un bon nombre d'abandons a eu lieu à Savenay.  Nous poursuivons toujours en alternant route et chemin. C'est dans une descente que je ressens une douleur un peu au-dessus genou droit au niveau du muscle. Très rapidement la course devient difficile je ne peux plus que marcher. Impossible de plier la jambe ! Damned Je suis trahi par le matériel ! Du 1965 pourtant la meilleure année!  Je commence à gamberger.  Est-ce que cela vaut le coup de poursuivre après le ravito du 78eme en marchant au risque d'aggraver la blessure et d'hypothéquer la suite de la saison ? Je cogite et je marche. Près de Cordemais, je tourne à gauche et retombe sur Olivier et un groupe de coureur qui ont connu des soucis de balisage. Très vite je les vois s'éloigner. La marche devient pénible. C'est décidé j'arrête au ravito. De 10' au kilo, je retombe sur du 13'. 

Benos me reprend juste un peu avant le ravito du 78ème. Je lui annonce ma décision de jeter l'éponge. Là Monsieur Bénos joue l'empêcheur d'abandonner et gentiment me file ses bâtons. Je me bats avec pour les régler peu convaincu sur le coup. Je refais le plein, un coca et continue de cogiter.  Après tout, je peux essayer. J'essaie sur quelques kilos si cela ne marche pas, ben basta ! 

Et ma foi, là je dois avouer, j'ai changé d'avis sur les bâtons. Juste à présent, je me disais que c'était efficace sur des trails typés montagne. Que sur le raid du Golfe, je ne voyais pas d'avantage à les prendre. Maintenant je pense que j'en prendrai avec moi au cas où la même aventure m'arriverait. Cela m'a soulagé ma jambe droite et permis de maintenir une vitesse de marche plus élevée. Ma technique n'était sans doute pas très orthodoxe mais ma foi cela à marché.  Après le ravito, 1ere descente on apprivoise la technique du planté de bâton ( sans le vin chaud ! ) .

 Cette dernière partie repasse par les marais de Couëron. Ce sont des marais plus " domestiqués", beaucoup moins rustiques que la Brière. Seule difficulté le passage d'un étier sur un poteau EDF immergé. Pas de problème : on maîtrise ! Après la visite des marais, c'est l'alternance de route et de chemin. On s'approche de Couëron. Le château d'eau se rapproche. Je suis en train d'exploser un record, celui du temps de course. Je n'espère qu'une chose qu'il soit de nouveau battu en juin sur le raid 

Ah si petite péripétie à l'approche de Couëron. Le parcours loge le marais via la route. A un moment pancarte indiquant de franchir le fossé parallèle à la route pour emprunter un chemin longeant le marais. Une voiture arrêtée et debout à côté un homme âgé. M'apprêtant à rejoindre le chemin, je lance un bonjour à l'homme qui me lance :

 -         Ben vous allez où ?

-         Je passe par le chemin !.

-         On peut pas ! c'est privé ! vous seriez d'accord que j'entre chez vous sans frapper !

-         D'accord mais on participe au raid de l'estuaire et le parcours passe par là…

-         Non c'est privé ! on ne passe pas !

-         Bon d'accord , mais pour rejoindre Couëron on fait comment. Les autres ils ont fait comment ?

-         Vous continuez tout droit, puis à droite !

-         Bon ben merci bonne journée 

Je l'entends grommeler que cela va bien les gus qui batifolent dans le coin. Faut dire qu'en plus du raid a lieu le même jour une rando VTT! C'est la fête au village ! 

Quelques mètres plus loin nous pouvons franchir le fossé via des poteaux Edf et rejoindre le parcours qui devient bien boueux sans s'attirer les foudres du monsieur ! Une pancarte Couëron me fait dire qu'on tient le bon bout mais n'ayant pas encore goûté au dernier raffinement de ce raid, elle reste trompeuse. Quid du dernier raffinement ?Des chemins bien boueux, recouverts d'eau  !  Pas de la petite boue ! Non de la bien grasse, brassée avec amour, qui ne désire qu'une seule chose, engloutir avec avidité ta chaussure ! Et splotch ! Qu'ils sont longs et bien usants ces passages ! 

Enfin, un passage me devient familier au bout de ce passage, on débouche dans une rue de Couëron. Des bénévoles me confirment la proximité du vélodrome. Une rue à descendre, puis à gauche sur 50 mètres. C'est le complexe sportif, encore un petit effort. c'est l'entrée du vélodrome. Je prends le temps de saluer un coureur de l'association Courir en Layon. Je ne suis plus à une minute près.
Un dernier tour de vélodrome et c'est fini. Ouf ! Je rends les bâtons à Benos. Je lui dois le plaisir de franchir cette ligne d'arrivée. Merci ! Une dernière épreuve : rejoindre les douches. 
Bilan  :  

- Déçu du temps et surtout de cette blessure. 

 - Content de la course. Je pense avoir engrangé de l'expérience pour le golfe au niveau gestion du temps, de l'alimentation. Le passage forcé en mode Marche me renforce dans le fait qu'elle sera forcément présente pendant le Golfe et que j'ai intérêt à l'intégrer tôt ou du moins bien avant qu'elle s'impose d'elle-même.

 

-Au final 14h25 et un place de 46éme sur 57 partants

 3 jours après, la blessure va mieux encore 10-15 jours de repos et je vais pouvoir reprendre la route vers le golfe. J'ai un rendez-vous avec le grand druide de Séné sur une ligne d'arrivée au Crouesty ! 

Kenavo !

  

4 commentaires

Commentaire de may posté le 16-04-2008 à 21:05:00

Hello Robin ;o)
mais c'est très bien "les moments d'égarement"....!!!
bravo pour ta course, surtout avec cette fichue blessure! repose-toi bien et RDV dans le Golfe du Morbihan, ça va chauffer!!!
May

Commentaire de Olivier37 posté le 17-04-2008 à 11:12:00

Salut Robin,
Je suis content d'avoir quelques nouvelles de ta fin de course car j'ai quelques scrupules à t'avoir "lâchement" laché alors que tu commencais visiblement à avoir mal à ton genou. Bravo pour ce final "au moral". Je garde un bon souvenir de nos jardinages au coeur de la nuit et des marais...
Pour ma part, je commençais à trouver ça long sur la fin et j'ai voulu un peu "accélérer" (7 km/h à tout casser, hein...) surtout au vu du final qu'on nous avait promis (quel beau bain de boue, c'était très chouette !).
J'ai beaucoup appris moi aussi de cette course et de la gestion de distance jusque là jamais atteintes : apporter du salé avec moi et pas que des gels, les Vache qui rit, c'est une bonne idée...
Nous nous sommes ratés au vélodrome car après la douche et un rapide repas, j'ai eu besoin (allez savoir pourquoi ?!) d'aller faire une petite sieste dans la voiture...
Ce n'est que partie remise puisque je suis donc moi-même inscrit au Raid du Golfe du Morbihan et que je pense faire de plus le trail de Radon.
Bonne récup et à bientôt.

Olivier_de_Tours_très_content_de_son_week-end

Commentaire de BENIBENI posté le 17-04-2008 à 12:24:00

whaou ! Quel souvenir Robin ! Ca été dur mais on l'a fini quand même. C'était une super organisation et aussi une bonne ambiance, je me rappel aussi d'un René qui a du bouffer de l'uranium aux 10 derniers kilo ! En tout cas tout cela a été bien sympa (merci encore a toute ta petite famille pour leur accueil). Bon bien maintenant rendez au Raid du golf !

Commentaire de la panthère posté le 18-04-2008 à 19:10:00

impressionnant......il en a fallu du mental pour terminer, chapeau, pas mal le p'tit pépé qui surveillait sa propriété, bande de voyous!!!

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