Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2004, par Driou
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Le récit
Enfin le jour J !!! On attend toujours avec impatience ce jour que l’on a préparé depuis plusieurs semaines. Réveil 4h00 (dur, dur) pour un petit déjeuner 3h00 avant le départ. Merci au gérant de l’hôtel le Montagnard sur la route des Gaillands, qui nous a préparé un vrai petit déj de marathonien.
7h00 le départ, Le stress est au plus haut, je ne sais pas à quoi m’attendre pour ma première course en montagne. Le soleil éclaire le Mont blanc, l’ambiance est très décontractée. Je cours avec un ami de l’AS Etoile Thales « Gilles » Le coup de feu est donné et l’allure du peloton est beaucoup plus lente que toutes les courses que j’avais pu faire avant. Les gens discutent et sont vraiment là pour profiter de la balade !
Les premiers kilomètres se déroulent dans le bas de la vallée et l’on peut déjà profiter du paysage surtout avec le temps magnifique que nous avons. Les premières côtes et descentes s’enchaînent, un échauffement à côté de ce qui nous attend. Mais déjà les paysages sont magnifiques. Je reconnais Jérôme devant moi et fait quelques mètres avec lui !!!
La montée vers le col des Possettes soit 6 kilomètres de montées non-stop à partir du kilomètre 19. Les choses sérieuses commencent, au début de l’ascension on peut encore courir mais très vite pour ne pas laisser trop de force on alterne la course et la marche., le seul objectif étant de profiter un maximum du paysage.
Pendant l’ascension nous passons le semi marathon en 2h00 et mon premier réflexe sur un marathon normal est de regarder si je suis dans les temps etc., mais là pas du tout…
Arrivée en haut du col (2000 mètres d’altitude) c’est le pied !!! Une splendide vue sur le Mont Blanc et sur toute la vallée de Chamonix. Au ravitaillement on s’arrête et on prend le temps de discuter avec les autres marathoniens et de bien s’hydrater et manger pour le reste de la course. Nous sommes aux 25ème kilomètres et je me sens très bien et confiant pour la fin. Ensuite c’est une descente de 5 à 6 kilomètres jusqu’au Village de Montroc, très casse pattes avec de gros cailloux, vraiment dur pour les articulations et pour les cuisses, mais tout au long de la descente on profite de cette magnifique vue. Puis arrivée au village il y a une petite côte de 20 mètres et là !!!! Je n’ai pas compris avec Gilles on devait avancer à 14 Km/h dans la descente et au moment de monter les cuisses n’ont pas répondu.
J’avais été prévenu que d’alterner montées et descentes était difficile. En fait il a fallu quelques centaines de mètres pour s’habituer de nouveau à l’effort inverse.
L’ascension vers l‘arrivée commence au kilomètre 31 ou 32. Sur un sentier vraiment sympa au milieu des arbres. Un peu plus loin on rejoint les gens qui font le cross, un autre moment vraiment excellent de la course ou les gens du cross encouragent les marathoniens et vice versa. C’est à ce moment là où j’ai un coup de fatigue et je commence à regarder mes pieds plus que le paysage !! C’est d’ailleurs Gilles qui me le fait remarquer. Donc pour ne pas trop souffrir, à la moindre côte je marche et dès qu’il y a un petit moment de plat ou de descente je me remets à courir. C’est d’ailleurs la solution que choisissent la majorité des coureurs à mes côtés. L’ascension est sur le versant situé en face du Mont Blanc et l’on peut encore profiter d’une vue exceptionnelle.
Arrivée au Flégére au kilomètre 37 nous avons le droit à un moment de répit pendant 3 kilomètres. C’est aussi là que l’on peut voir les coureurs devant nous sur tout le flanc de la montagne jusque la Charlanon au kilomètre 40, encore une autres image qui restera gravée.
Enfin la dernière ascension et l’organisation nous a réservé un dernier kilomètre particulièrement difficile avec environ 150 mètres de dénivelé à avaler d’un coup. Mais les spectateurs se sont donné rendez vous à l’arrivée et sur les 300 derniers mètres on se serait crus dans l’ascension d’un col sur le tour de France. Les gens étaient enthousiastes et encourageaient chaque coureur et un petit mot un particulier pour les marathoniens car nous avions des dossards de couleurs différentes pour nous différencier.
A 100 mètres de l’arrivée j’aperçois ma femme et ma fille venue m’encourager, je m’arrête pour leurs faire un petit bisou. Gilles mon ami m’attend juste devant la ligne d’arrivée pour la franchir ensemble.
Excellent, excellent, excellent, je n’ai que ce mot là à la bouche. A mon avis on aura du mal à faire mieux au niveau paysage sur un marathon. Je le referais !!! Je n’ai pas trop souffert, et j’ai vraiment pris du plaisir.
Je veux particulièrement remercier les organisateurs qui sont au top dès la seconde édition ! Merci aux bénévoles pour leurs encouragements à chaque ravitaillement. Et je voudrais aussi remercier Gilles, les 4h50 passées ensemble seront vraiment inoubliables.
Je vous le recommande à tous. Et pour ceux qui appréhendent, comme moi avant de l’avoir fait, je vous assure que l’effort n’est pas du tout le même.
Adrien
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1 commentaire
Commentaire de mokujin13 posté le 14-04-2008 à 20:07:00
super ca me donne des renseignements car je m'y inscrits cette année 2008
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.