Jeu des pronos Biathlon, saison 3 !

8ème étape à Nove Mesto, du 6 au 9 mars. Pour jouer : ici. Plus d'infos : là.

Francisco, où êtes vous ?

 

J'ai opté pour le dix bornes.

Pas franchement prêt pour plus, c'est-à-dire, le 21 avec ses 670 D+ et encore moins pour le 32 kil et 1100D+.

 

C'est le 6ème trail des roches de Poncin tout près de chez moi.

J'arrive avant le départ du semi et rencontre les futurs concurrents de la distance du challenge de la montagne. C'est l'avant dernière étape avant la Praille de nuit en décembre.

23ème épreuve donc et les premiers ne sont pas encore connus. Cela promet une belle bagarre.

 

Je monte un peu sur le chemin du départ pour tirer le portrait des coureurs.

J'ai le temps pour ma course d'après.

 

L'heure passe vite et je me retrouve au départ avec quelques grands noms quand même du département. Sébastien Treffort et Caroline Delord, les futurs gagnants.

Je suis avec Francisco Sanchez. Je vais essayer de partir avec lui.

Je m'accroche à ton short lui dis-je !

Il est Master 8 et a encore bien la patate, pas comme moi en ce moment.

Je suis également avec Bernard Couilloud, autre vieille figure.

 

C'est parti pour 280 mètres de dénivelé plus.

On attaque le chemin où j'ai pris les photos.

Je suis dans le profilé de Francisco mais celui-ci va trop vite et me lâche bien avant le sommet.

 

Parti trop vite, j'ai du mal à reprendre mon rythme pépère de croisière.

Les kilomètres se suivent avec ce parcours toujours aussi plaisant dans les vignes et les bois environnants.

 

Je me casse la gueule en glissant près de l'autoroute.

Cela a dû faire du bruit car la jeune fille de devant se retourne pour me demander si ça va.

Oui oui merci.

Le bruit c'est aussi les kilos de trop…

 

Je suis en bataille avec le mec de devant.

Je le double, il me double.

Je le passe, il me passe.

Je l'encourage, il m'encourage.

 

Grace à ce petit jeu, nous arrivons à la jonction des parcours.

Les premiers ne sont pas encore là.

 

Le single en descente va nous faire mentir car on se fait dépasser par des avions.

 

Le gros final a changé. Il n'y a plus la main courante mais ça descend vraiment secos.

Thierry Martin me double en me récriant.

 

En bas j'envoie du lourd sur le single pour ne pas géner les autres.

Cela me relance et je rentre au hameau de Leymiat et franchis l'arrivée de bonne allure.

 

Francisco m'a mis 3 minutes, j'en ai mis 5 à Bernard.

Je vais pouvoir passer les fêtes de fin d'année tranquille après cette année cool et calme en compéts.