Communauté des sports d'endurance

Allez les verts !

4ème sandenienne à Saint Denis en Bugey.

Le 15 kilomètres part avant car nous sommes nombreux sur les 2 formats.

 

Je suis sur le 9 bornes avec 280 mètres de D+, il y en a 300 de plus sur le 15.

 

Je pars derrière doucement.

Seul Maxime est derrière en serre file, tel un Yvan Curkovic qui garde les buts.

Peu avant la voie ferrée, je commence ma remontée.

C'est moi qui ai les atouts, c'est moi qui balle au pied vais remonter le terrain tel un Oswaldo Piazza.

Nous montons vers la tour de St Denis et taillons sur un joli chemin vers Ambutrix.

J'en laisse derrière moi.

Sans me retourner, je taille devant, je fais confiance à ma défense, Christian Lopez, Gérard Janvion, Pierre Repellini, Gérard Farison et Alain Merchadier.

 

Je me cale derrière certains groupes avant de les dribler tel un Jean Michel Larqué.

A Ambutrix, nous prenons les petites sentes pentues.

A la queue leu leu, nous arrivons en haut.

Je continue ma remontée.

 

Je vise au loin les autres concurrents avant de décocher, soudainement comme le magnifique Dominique Bathenay face à Liverpool, une frappe lointaine pour surprendre tout le monde.

Je double encore profitant de mon élan, ma remontée fantastique.

Je dribble tel le grand Jean François Larios ou son frère de club Félix Lacuesta.

Les cheveux au vent, je sens mon maillot presque vert, flotter.

 

Je place encore quelques banderilles à la Jacques Santini ou comme le merveilleux Christian Synaeghel.

 

A l'approche de Vaux en Bugey, je rattrape deux concurrentes.

Elles ont la même allure que moi.

Je vais rester un moment avec.

Tels les 2 frères Revelli, Patrick et Hervé, elles font le boulot et je les suis dans l'itinéraire vallonné.

 

Après le ravito, nous reprenons le chemin vers la tour St Denis.

Nous passons près de la croix de Balthazar.

Cela remonte et je serre les dents tel un Christian Sarramagna, féroce.

 

Mon coach, Robert Herbin, m'a toujours dit qu'en ces moments là,  on est comme un sphinx, on ne lâche rien, on vomit sur le terrain.

Arrive la montée de la tour carrée comme les poteaux de Glasgow.

Puis c'est la descente vers le village.

 

J'attends une ouverture de Michel Platini pour foncer encore plus devant.

En bas, on crochète tel un Dominique Rocheteau, au dessus de la voie ferrée.

 

Je double quelques jeunes, les Laurent Roussey et Paganelli.

 

Nous faisons le tour de l'église et traversons la route.

Passage près de l'école et des vestiaires où Johnny Rep enfile son maillot vert.

Bernard Leplus et Fanfan sont là pour m'encourager comme des fans du chaudron.

Céline Bonnet est là, organisatrice heureuse avec Manu et Fred au chrono.

Je termine à la moitié du peloton.

Ma remontée fantastique, je l'a dédie à Saint Etienne qui remonte en Ligue 1.