Communauté des sports d'endurance

4h de Montévrain 2023

Dimanche 27/08/2023

C’est la première fois que je peux (enfin !) m’aligner sur cette épreuve réputée, en effet d’habitude en cette fin août j’accompagne madame à Chamonix pour ses trails 😊

Bref, une course à domicile, pas spécifiquement préparée pour être honnête, mais qui sera l’occasion de faire une sacrée sortie longue et de bouffer du kilométrage, moi qui suis habituellement assez « light » à ce jeu-là. En effet, le coach nous prépare pour les France de semi (Montbéliard-Belfort, le 24 septembre prochain), mais avant ça nous participerons aux 10 km de Roissy en Brie le 17 septembre.

Pour autant j’arrive à cette épreuve fatigué, en déficit de sommeil et avec une bonne semaine chargée en vélo comme en course à pieds. Advienne que pourra !

Renseignement pris sur la course, la page Facebook est très complète et l’organisateur est actif pour partager toute info utile aux coureurs. L’orga qui ressemble à celle des 6h de Pontault-Combault, avec des tentes pour y déposer ses effets persos.

 

La boucle mesure 2 160m, le circuit est 100% nature et 0% bitume ! 25m de d+ par boucle environ normalement. Parcours plus piégeux qu’il n’y parait d’après tous ceux qui ont couru ici les années précédentes !!!

Perso je table sur une allure de 4’30 au kilo pour viser entre 50-53 km au final, ce qui serait déjà super ! (record de l’épreuve à 56,16 km en 4h06’30)

Il faut garder en tête (comme aux 6h de Pontault) qu’idéalement il faut calculer pour passer la ligne et attaquer le dernier tour juste avant que les 4h ne sonnent. Et surtout gérer son effort, forcément beaucoup partiront sur des bases élevées et craqueront au fur et à mesure.

 

J’arrive un peu avant 7h30, retrouve mes nombreux collègues de club présents (une délégation de 20 !) et récupère mon dossard. Du club nous ne sommes que 2 inscrits en solo, le reste de la troupe est en équipe (4 équipes engagées).

Je fais le tour pour aller saluer les (nombreuses) têtes connues, quel plaisir de retrouver tous nos adversaires et néanmoins amis au sein de cette épreuve, la bonne humeur est de rigueur et l’ambiance est au beau fixe. David évidemment est de la partie, kikoureur assidu !

Je positionne mon siège de pécheur Dkt avec mon matos (tee-shirts de rechange, bouffe, eau, musique et serviette) le long de la ligne qu’on va donc parcourir un certain nombre de fois…

Petit tour de reconnaissance avec Toni, on constate que le parcours est piégeux, l’herbe est grasse, haute et glissante ! finalement la partie sur chemin stabilisé n’est pas hégémonique !

 

Départ 8h et non 9h comme les autres années, de plus la météo est idéale, 12-13° au départ

Il y a aussi les équipes, parmi lesquelles 4 équipes du club, donc l’ambiance est assurée 😊

Départ donné avec un peu de retard, l’ami JC part en trombe, suivi par Toni, on a les deux cadors prétendant au podium si tout va bien ! pour ma part je préfère partir doucement, et fais connaissance avec Clément, un habitué de la course et pote de David.

Parcours sinueux, single en sous-bois notamment, finalement pas un tracé propice pour « avoiner ». Heureusement la météo est idéale, on peut profiter !

Nombreux encouragements tout au long du parcours, et encore plus après chaque passage de la ligne. Les (nombreux) collègues et le coach sont là pour encourager leurs poulains ! premier ravito après 45’ de course, 1 pom’pote quasiment gobée.

En 1h de course, pile 13 km. JC et Toni me prennent un tour (donc 2.15 km). Je suis un chouille en dessous de mon allure cible, mais j’avais sous-estimé la difficulté du parcours donc rien de grave.

Changement de Tee-shirt, ça fait du bien ! j’avais opté pour cette stratégie aux 6h de Pontault-Combault l’an dernier et j’avais apprécié, alors bis-repetita. Le parcours n’est pas barbant ni monotone, le temps passe finalement assez vite. Par contre, les passages en sous-bois ne permettent pas à Garmin d’afficher des données cohérentes sur l’allure, dommage !

Au bout de 2h, je suis à 25.5km au cumul. 12.5k parcourus en 1h, jusqu’ici tout va bien. Déjà la mi-course ! Et rebelote, JC et Toni me reprennent un tour, mais JC a l’air dans le dur et m’annonce qu’il veut bâcher rapidement (bide en vrac). Nouveau tee-shirt au passage, c’est comme à Roland Garros ! (« balles neuves » !), on attaque donc le 3ème tronçon, réputé le plus compliqué à gérer, pour autant cela se passe bien, la vitesse est stable, je suis en mode métronome. J’aperçois quelques tours plus tard JC de l’autre côté de la barrière, il a bâché comme annoncé et je me retrouve de fait 2ème au scratch, derrière l’inarrêtable Toni.

3h et quasiment 38km, toujours métronome, pas de bobo ni de crampe ni de gêne. Dernier tee-shirt : le maillot du club pour cette dernière heure, sous les encouragements des mes collègues et du coach. Je bois toutes les 10 minutes, aurai ingurgité en tout 1 pâte d’amande, 2 gels, 2 pom’potes. Pas énorme mais ça a fait le job ! Je continue de faire le mariole pour le photographe, en l’occurrence c’est Manu l’organisateur que je fais marrer.

Passage au 42.2 en 3h22, c’est honnête. Je rattrape du monde car mon allure reste stable, alors que celle des acolytes autour de moi baisse progressivement. A l’approche de la barre des 4h, j’ai l’ami Denis en ligne de mire pour lui prendre un tour, mais finirai finalement 50m derrière lui, il a eu chaud aux fesses 😊

Passage sous l’arche en 3h58, bien entendu je repars pour le dernier tour, à ma montre après 4h pile j’ai 49.5 km au compteur, et finirai sous l’arche d’arrivée en 4h10 avec 51,35 km enregistrés.

Je termine 2ème au scratch avec 24 tours de circuit, Toni est confortable 1er avec 26 tours, et surprise, l’ami Denis (vainqueur des éditions 2017 et 2019 complète le podium en 3ème place, ayant pu effectuer un dernier tour et ainsi passer de la 5ème à la 3ème place !

Du coup le podium est composé à 100% de copains, c’est royal !

En conclusion, une bien belle épreuve, fidèle à sa réputation de course plébiscitée. Une bonne ambiance, des compétiteurs détendus, une orga familiale et accessible, et un timing adéquat pour ceux qui préparent un ultra dans la foulée (ex : Millau)