Communauté des sports d'endurance

 

 

La Gresylienne 2022 by UTMB with Namtar

Aujourd’hui, et après deux ans d’absence comme l’indique le speaker le passionné Patrick Dubouchet, c’est le retour de la Gresylienne ! Une course de village dans le plus pur esprit saucisson comme nous allons le voir aujourd’hui.

 

(elle donne droit à 8 saucisson stone à ce qu’il parait)

 

 

 

Comme dimanche dernier, et comme dimanche prochain, c’est accompagné du fidèle Namtar que je vais courir cette course. Après un passage aux toilettes épique (maudite chasse d’eau), c’est libéré que nous nous rendons sous l’arche de départ, priant pour que la pluie ne tombe pas, en tout cas à l’instant T et c’est déjà ça.

 

 

 

 

 

En tout cas cette fois je ne me fais pas avoir comme en 2019 j’ai bien les chaussures routes ! Namtar a en tête les chronos 2019, il veut améliorer son 2h10, et je dois passer sous les 2h.

 

 

 

 

8h30 un dimanche matin ce sont 89 coureurs qui s’élancent sur le 21 kms, accompagnés de 4 VTT « balais », qui, très vite disent « on va leur laisser du champ, ce serait sympa pour eux ».

 

 

 

 

 

Partis dans les derniers, nous filons chercher la descente de Grésy et, chose incongrue, Namtar est en train de filer. Je reste un peu avec mes acolytes, avant de passer la seconde et d'aller chercher le groupe de Rodolphe.

 

 

 

 

 

En bas de la descente nous nous retrouvons à 4 coureurs, un grand baraqué en rouge, un master à lunettes, et nous deux. Et à peine rejoint le chemin longeant l’autoroute Namtar prend les choses en main et se met à mèner un relais d’enfer !

 

 

 

 

 

Que fait-il ??

 

Bon, au train, on reprend tous les quatre une nana, puis un mec en bleu, avant que le master ne commence à décrocher au train. On arrive au demi-tour de la pointe nord, soit environ le km4 mais je ne regarde pas ma montre avant le ravito du km8, prudence, ne pas se griller, j’ai le souvenir d’avoir craqué la fin de course en 2019.

 

 

 

 

 

Mais que faire bon sang de dieu ?

 

Le Rodolphe poursuit l’effort, et dans la tête c’est « est-ce que je le laisse partir en espérant faire une seconde moitié costaude », oui, et puis ça me permettrait de me caler sur un rythme plus pépère, oui c’est bien ça, sauf que, sauf que, et s’il ne craque pas ? Il a bien le semi de la semaine dernière dans les jambes ! En plus, lui a couru 15 bornes mercredi ! En plus il fréquente JUCB ! En plus, il a mis sa casquette à l’envers, et le speaker l’a dit, c’est le mode « je file » !

 

 

 

 

 

Du coup je reste au contact. Et, toujours au train, cette fois c’est le grand baraqué rouge qui lâche tandis que nous reprenons une féminine. A noter un bénévole qui encourage la féminine, puis ma pomme d’un « allez l’ancien », « non j’suis jeune !!! »

 

 

 

 

 

Seuls, je teste le bougre histoire de savoir, « c’est une déclaration de guerre là ? », « non non, je me fais plaisir, je vais exploser mais je me fais plaisir », « exploser… ou pas ! »

 

 

 

 

 

Arrive un endroit où nous croisons des coureurs, tiens, sont-ce ceux du 10 kms, non non c’est normal on fait toute une boucle dans un chouette parc avant d’aller chercher la montée vers le centre de Grésy. Derrière le rouge et le senior n’ont pas tellement craqué, on a doublé une jolie blonde, et devant une brune va être croquée dans la montée (difficile) vers Grésy.

 

 

 

On arrive au ravito 1, cool il y a de la banane (qui a plus de succès que les orange), un verre d’eau et on repart, à la chasse d’une autre brune.

 

 

 

 

 

S’ensuivent les kilomètres les moins intéressants de la course, des longues lignes droites en plateau, à aller chercher au train la brune de devant tandis que derrière ça n’a pas lâché, l’autre brune, le rouge et le senior restent menaçants mine de rien.

 

 

 

 

 

Km11 voici un passage dans les bois, cool, moins de champ visuel pour ceux de derrière, nous faisons enfin la jonction et tentons de filer.

 

 

 

 

 

Et nous voici déjà en vue du ravito2 à la locomotive, l’occasion de doubler les marcheurs et de croiser ceux qui sont devant puisqu’on fait une petite boucle. Seront-ce mes prochaines victimes !? Je l’espère !

 

 

 

 

 

A nouveau quelques bouchées de banane et un verre d’eau avant de repartir, Rodolphe met un peu le temps pour repartir, sauf que la brune qui était devant ayant sauté le ravito je veux filer, ouf Rodolphe n’est pas très loin il fera l’effort pour venir me chercher.

 

 

 

 

 

Et c’est qu’on arrive dans le « money-time », devant il y a quelques coureurs, la fatigue doit faire son effet ! Surtout que cette partie alterne beaucoup les relances, c’est vraiment du saucisson mais avec 15 kil dans les jambes. Et chose que j’ai oubliée d’écrire, les chaussures route c’est bien mais en descente wouah c’est pneus slicks mais il ne faut rien lâcher.

 

 

 

 

 

La fille est doublée, puis c’est un jeune blond qui marche. Je me retourne Namtar n’est pas si loin.

 

 

 

 

 

Devant j’essaye de mémoriser les couleurs façon « mastermind », un blanc, un bleu, un vert, un orange ! Et directement, le bleu est mis en mode marche, « hé on n’est pas des randonneurs » il sourit !

 

 

 

 

 

J’ai le souvenir d’un coup de moins bien en regardant ma montre et voyant 1h31 « ah ouais il reste 30 minutes de course quand même » ! Gare à gérer quand même.

 

 

 

 

 

Et pourtant on arrive à une côte, le vert et le orange se bagarrent mais je ne fais pas la jonction, le blanc de devant je pense qu’il est en mode SNT car le blond de tout à l’heure était son pote.

 

 

 

 

 

On arrive sur le plateau, allez il ne reste que 3,5 kms, et puis, c’est que de la DESCENTE ! En mode fractionné je réussis (enfin) à rejoindre ces foutus vert et orange, que je vais appeler Dédé-la-compète et Marcel-l-effort, qui ne s’en laissent pas compter et Dédé-la-compète qui prend ma jambe et commence à prendre un relais alors que je dois être à 13.5 km/h mais ça ne dure pas.

 

 

 

 

 

Juste devant un gars en noir à la dérive, on a du champ plus que 2 kil il y a une nana devant et le mec en blanc qui file « facilement » j’ai mon plan de marche pour le final et toujours en mode fractionné je reprends la miss et tente de la lâcher.

 

 

 

 

 

On arrive au bout de la route, le bénévole indique 1,5 kms je regarde ma montre je me dis qu’il se trompe, je désespère de reprendre le gars en blanc, rien qu’à sa foulée je le sens facile ! Mais au moins le rejoindre et le jauger, heureusement dans cette partie en single sous-bois archi-joueuse je le rejoins il est tout sourire ( !) et surtout il n’a pas l’air de chercher la baston donc je continue pleine balle, encore un bénévole qui indique 500m je lui dis « j’espère que c’est vrai » mais c’est bon c’est gagné derrière je n’ai plus personne je regarde ma montre merde les 2h01 sont passées mais à la vue de la distance on a bien un km de plus que 2019 ah ok c’est certainement le passage dans le parc dans la première partie et j’en termine en 2h03mn59sec !!!

 

 

 

 

 

Je veux vite voir les arrivées de tous ces poursuivants mais on m’en empêche et pour cause les courses enfants vont démarrer, je fais tout le tour et peux voir le vert, le orange, le noir, la brune et… ce bon Namtar qui n’a pas du tout exploser au final, savourant le mode saucisson de bout en bout.

 

 

 

 

 

Une belle réussite que cette Grésylienne 2022, heureusement qu’il ne reste des courses (joueuses) comme ça !