L'auteur : Grego On The Run
La course : Ultra Trans Aubrac - 105 km
Date : 16/4/2022
Lieu : Bertholene (Aveyron)
Affichage : 1684 vues
Distance : 105.1km
Objectif : Pas d'objectif
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26 autres récits :
« L’Ultra Trail où l’on vient pour manger ! » (citation d’un copain ancien finisher de la Trans Aubrac)
récit extrait de mon blog : https://firstquartilerunners.wordpress.com/
Quel bonheur de revenir en Aubrac après deux années vierges de compétition pour les raisons que l’on sait.
C’est ma sixième participation consécutive à cet UltraTrail que j’affectionne particulièrement. Principalement pour deux raisons : tout d’abord parce que c’est le premier UltraTrail auquel j’ai participé et également parce qu’il est formidable sur de nombreux points. On ne le court pas seulement pour la beauté des paysages mais également pour la gastronomie et son ravito 3 étoiles.
Cet Ultra se positionne 6 jours après avoir terminé en finisher (j’aime les tautologies) l’ISTRIA 100 (récit ici) soit après un 100 miles. J’ai fermé les oreilles pour ne pas entendre les cris de ceux autour de moi qui étaient susceptibles de me dissuader d’enquiller deux Ultras avec si peu de jours d’intervalle de récupération. Et je loue ma femme de m’avoir donné le feu vert pour vivre deux belles aventures. En fait pour la petite histoire j’étais inscrit depuis longtemps à la Trans Aubrac. Et puis ma femme me donne l’opportunité d’aller courir l’ISTRIA 100 comme ça, sur un coup de tête. Et quand votre femme est toute disposée à s’occuper de vos jumeaux de 4 ans sur deux week-end d’affilé, vous ne réfléchissez pas, il faut dire OUI. Il n’y a pas d’autres alternatives.
Pour en revenir à la récupération. J’ai deux choses à dire. La première est de considérer que 6 jours sont suffisants pour la récupération musculaire des quadriceps dont les courbatures durent 48 heures. Ce qui constitue un atout : on s’aligne en conséquence avec des jambes en béton lors de la deuxième épreuve puisque le travail de destruction/reconstruction des fibres musculaires est achevé. En revanche, l’inconnue a plutôt trait à la récupération de la fatigue due à la nuit blanche qui a suivi le départ de l’ISTRIA 100 le vendredi précédent. Et force est de constater que c’est un peu juste. Les nuits qui suivent une nuit blanche pour moi sont plutôt hachées. Durant cette semaine il m’a été impossible d’ouvrir l’œil vers 5 heures du matin comme j’en ai l’habitude pour aller faire mon petit jogging de 1h30. Je n’avais pas prévu d’en faire avant le jeudi. Las, c’est bien sans aucun kms de récupération (à une époque on parlait de séance de décrassage) que j’arrive en Aubrac le vendredi 16 avril 2022 à 16 heures par avion à Rodez.
Les heures se succèdent assez vite. Je suis à Saint Geniez d’Olt dès18 heures et je dois vite aller récupérer mon dossard.
Comme j’en ai maintenant l’habitude je dîne chez Antoinette pour manger des crêpes. Cela me réussit très bien d’autant que celle au sarrasin et gésiers de canard est juste fabuleuse.
En revanche ce qui me réussit moins bien c’est la nuit qui précède le départ programmé à 6 heures du matin à Bertholène à 40 minutes de route de St Geniez d’Olt. Une navette nous attend à 4h15 pour nous conduire au départ. Il faut en conséquence se réveiller à 3h30. Cela fait une nuit très courte. Le problème est … qu’à 1 heure du matin je n’ai toujours pas fermé l’œil. C’est terrible une insomnie la veille d’une course. J’ai connu cela sur ma première X-Alpine (soldée par un abandon récit). J’ai dû dormir quelques dizaines de minutes et j’ai malheureusement besoin d’un réveil pour m’extirper du sommeil. Cela commence mal. Et ce n’est pas fini.
L’hôtel dans lequel je loge organise un petit déjeuner pour les coureurs de l’Ultra. Et je ne sais pas pourquoi j’y prends part alors que c’est une entorse à mes principes de préparation d’avant course. Et là je ne sais pas ce qu’il se passe. Cela dérape. Je craque pour un croissant, et après le croissant sur la brioche locale (la fouace aveyronnaise). Argghhh ! Je précise qu’en principe j’ai pour habitude de partir avec l’estomac plutôt léger. Cela m’a toujours réussi.
Navette à 4h15, arrivée à Bertholène à 5h dans le gymnase rempli de coureurs. Et une voix familière est diffusée à travers les enceintes, il s’agit de la voix de Patrick Montel qui est sur l’estrade en tant qu’invité animateur. C’est assez drôle de le voir ici sur une course de la Trans Aubrac où nous courrons en moyenne à 5 km/h alors que j’ai le souvenir de l’entendre commenter les courses de Carl Lewis et Ben Johnson au JO de Séoul. C’est ce qui s’appelle le grand écart.
Et nouvel écart gustatif de ma part. On découpe sous mes yeux ébahis un gâteau à la broche. Quelque chose s’active dans mon cerveau. Le circuit de la récompense se met en marche et me pousse irrésistiblement à tendre la main pour prendre 2 ou 3 morceaux (je crois que c’est 4 en fait). Puis après avoir engloutis cela je retourne une nouvelle fois vers ce comptoir pour en prendre encore plus. Mais pourquoi personne n’est là pour m’attacher à un mat ? Bref c’est ce qui s’appelle le gros Binge. En Croatie j’employais l’expression « hostile la nature ! » (voir récit), ici c’est plutôt « hostile la nourriture ».
Nous montons au pied du château de Bertholène qui est en haut d’un piton rocheux pour atteindre le sas de départ. Il fait un peu froid, nous avons tous enfilé notre coupe vent, je n’ai pas vraiment le moral avec tout ce que j’ai ingurgité. J’ai la sensation de ne pas être vraiment dans l’ambiance. Et c’est le feu d’artifice qui embrase la château. C’est parti. Le départ est toujours magnifique accompagné d’une musique assez entêtante. C’est pour moi l’heure de vérité ces premiers hectomètres car je n’ai pas couru du tout, (du tout !) depuis le passage de la ligne de finisher samedi dernier sur l’ISTRIA 100.
Cette première partie est hyper roulante. Des chemins de 4*4 sur du plat et légers faux plats. Cela part toujours très très vite. L’aube est là, la lumière est belle. Je me réchauffe. Premiers arrêts : pipi/rangements de ma gore tex… Je suis parti les flasques vides comme j’en ai toujours l’habitude car je sais tenir 2h40 sans boire. Mais en l’espèce c’est une erreur car l’air est très sec et comme je me suis goinfré de viennoiseries mon estomac a besoin de liquide pour digérer tout cela. Je trouve finalement le temps long jusqu’au ravito de Saint Cômes d’Olt.
Il est 8h44 du matin. Cela commence à cogner sur le casque. Evidemment à chaque ravito c’est le rituel des 3 gobelets de Coca qui font ici un bien fou. Et je n’ai vraiment pas faim. Je remplis au max mes flasques. Moment toujours extrêmement désagréable lorsque l’on se met de la crème solaire qui sent aussi mauvais. Et dès la sortie du ravito c’est le premier grand coup de mou. Mon estomac est gonflé comme un ballon : j’ai l’impression que les viennoiseries que j’ai encore dans l’estomac viennent de tripler de volume avec l’ajout du liquide que je viens d’ingérer. Mes flasques que je porte sur le torse pèsent 1 litre et me lestent vers l’avant. Bref, j’ai l’impression de peser le poids d’un tank. Je me fais déposer par des dizaines de coureurs (des solos comme des nombreux relayeurs qui filent comme des flèches puisqu’ils viennent de prendre le relais à St Côme). Je suis habitué désormais à ne plus prendre ombrage de ces coureurs qui vous dépassent, certains vous disent « bonne course » sur un ton condescendant qui en dit long. Et justement je choppe dans mon viseur le numéro de dossard d’un de ces jeunes loups qui me dit « bonne course » sur un ton un peu ironique en volant littéralement. Je me dis qu’il est assez risqué d’avoir ce type d’attitude vis à vis des autres coureurs, surtout maintenant, et d’avoir trop confiance en soi. En effet un Ultra c’est LONNNNGGG, il peut se passer BEAUCOUUUUUUP de choses. Et en l’occurrence je dépasserai au km 75 en début de soirée ce même jeune homme quasiment à l’arrêt (en train de marcher) qui me dit qu’il ne peut plus descendre les pentes car ses quadriceps sont en feu. Oui, à ce moment là on fait moins le malin.
Cette partie jusqu’à Laguiole est particulièrement difficile, c’est selon moi la partie la plus compliquée de cet Ultra. Car ce n’est qu’une succession de faux plats, petits « raidars » dans les sous bois. Mais on traverse des lieux magique comme cette Abbaye de Bonneval.
Au niveau du classement c’est effectivement la dégringolade comme j’ai pu le constater durant la course. Je n’ai pas arrêté de me faire dépasser. Mais peu importe, tant que je suis capable de mettre un pied devant l’autre, je continue. J’ai toujours cette citation en tête : « Ne crains pas d’être lent, crains d’être à l’arrêt ». J’ai du mal à relancer, j’ai une vraie fatigue, envie de dormir. J’ai l’impression d’avoir un casque sur la tête. Lors de mes 6 Trans Aubrac à ce stade de la course je n’ai jamais été aussi mal. En bref, « je n’ai pas le guane ! ».
Cela ne va toujours pas mieux. Mais cette fois je prends plaisir à discuter avec un coureur. On a des discussions de CAP et puis très vite on arrive sur des sujets improbables comme le danger de l’usage des écrans/tablettes par les enfants/adolescents et comment gérer ces situations qui mènent à l’échec scolaire. Je ne sais plus vraiment comment on est arrivé à dériver sur ce sujet qui, il faut le dire, me tient à cœur et m’inquiète étant le père de jumeaux de 4 ans. C’est un peu plus profond que le sujet concernant l’usage ou non de la machine à laver pour ses chaussures de runnings (cf. Tor des Géants).
Je me remets un peu en selle sur cette partie de course. Comme quoi sociabiliser sur une course apporte du réconfort et change les idées. On se sent mieux.
On traverse néanmoins des chemins de pierre complètement engorgés de boue qui ralentissent énormément la cadence. Concrètement je m’aperçois assez vite que mon objectif de terminer à St Geniez juste avant le début du JT de 20 heures présenté par Jean Claude Bourret est d’ores et déjà hors d’atteinte et qu’au mieux du mieux j’arriverai à la fin de la présentation de la météo d’Evelyne Dhéliat.
Il est 13h46. J’avais prévu 13h, je suis totalement dans les choux. Et même pour arriver au début du prime time du samedi soir cela va être très compliqué. Je récupère mon sac de change et ma boîte de brownies que je vais engloutir et arroser tout cela d’un mélange coca + eau minérale. J’ai pour tradition en sortant de ce gymnase surchauffé de téléphoner à ma famille en marchant (pour ne pas dire en titubant) et en traversant la fameuse forge à couteaux Laguiole. C’est le moment où je partage mon état de souffrance en donnant un peu le change : « Oui oui je vais bien. » / « C’est formidable » / « Je vais prendre mon temps pour contempler le paysage ». Dans les faits je suis « explosé » mais cela ne se dit pas et puis je sais également que rien n’est immuable, surtout sur un Ultra. Les choses évoluent assez vite.
On attaque la plus belle partie de cet Ultra : les plateaux de l’Aubrac. Mais pour cela il faut quand même grimper un peu. La température a bien baissé, le vent est assez fort et surtout il joue le rôle d’un réfrigérateur. C’est le passage vers la station de ski. A noter qu’il s’agit de la troisième édition qui comporte un changement de parcours assez significatif par rapport à mes trois premières participations, comme je le regrette. En effet il n’y a plus cette ascension vers ce pic, ce promontoire exceptionnel (voir les photos ici extraits de mes précédents récits) où j’écarte les bras comme pour embrasser ce paysage. Pour la petite histoire, un peu triste, le propriétaire de ces terres n’accepte plus que la Trans Aubrac traverse son territoire sans…recevoir une contrepartie au passage. Ce que les organisateurs lui ont toujours refusé.
Le ciel est assez couvert et le vent est glacial pour les supporters assistants qui sont emmitouflés, et pour certains dans des anoraks. C’est ainsi que je reprends un peu de jambe dans les faux plats et arrive plutôt en bonne forme dans le temple/le saint Graal de cette Trans Aubrac à savoir le Buron des Bouals qui contient ce fameux ravito 3 étoiles !
Il est 17h16 : moment du tea time !!! Cela dit c’est la première fois que je vais aussi peu manger à ce ravito exceptionnel confectionné par un chef pâtissier. Je n’ai pas faim et n’ai vraiment pas envie de me tirer une nouvelle balle dans le pied alors que je retrouve quelques bonnes sensations. Ainsi mon arrêt se limitera à prendre un fond de bol de soupe au vermicelles, deux demi tranche de farçous (toutes petites j’vous jure !!) et des morceaux de saucissons. Car il faut bien le dire « dans le saucisson tout est bon ! ». Et c’est vrai que j’ai une envie irrésistible de salé, je mangerais bien une entrecôte ! Je ne m’attarde pas, je repars…et après avoir fait 100 mètres je me dis qu’il faudrait que je prenne encore des tranches de saucissons tellement cela me fait un bien fou cette chose là !
La partie qui vient est très belle. J’avance à un assez bon rythme, ce n’est pas non plus aussi rapide qu’en 2016 où j’ai le souvenir d’avoir couru même dans les faux plats montants. Mais la difficulté est quand même présente en raisons de tourbières qu’il est parfois impossible de contourner : et splash ! Il est inutile de jouer à l’acrobate. Autant mettre les pieds dedans en veillant à ne pas y laisser ses chaussures.
Et je sais que cette toute dernière montée le long des deux burons (voir photos) sonne la fin des plateaux de l’Aubrac.
Et on amorce la forte descente. J’aime particulièrement cette partie où je retrouve mes jambes pendant environ 1 heure. Ce sont des pistes assez larges où je cours assez rapidement.
Il est 18h52. Après cette partie qui était rapide on va attaquer la deuxième difficulté de cet Ultra. La traversée du sous bois et ses deux raidillons de la mort.
La partie en sous bois est beaucoup moins drôle. Je prends un grand coup sur la tête (ie : entendre « je suis crevé »). Impossible de relancer sur ce single track. Et puis il y a toujours cette partie de « traversée du Mékong » qui est plus détrempée que jamais. Nous ne sommes pas des runners mais des soldats avec le couteau entre les dents en trains de trouver un passage, les pieds dans l’eau et en se tenant aux branches des arbres. Pas simple pour nous autres Rambo !
La voila la première pente « droit dans le pentu ». Sur les premiers 10 mètres il faut parfois mettre les mains car il s’agit bien d’un mur de terre que l’on nous demande d’escalader. Et autant le dire je n’ai plus du tout de jus. J’ai pour habitude sur ces parties de plutôt bien m’en sortir mais en l’espèce je dois actionner le pilote automatique et surtout ne pas lever la tête pour ne pas voir le reste de la pente.
Moment de grâce lorsque les rayons du soleil à l’horizon donnent des teintes chaudes (jaunes/oranges) au paysage. Les descentes sont assez raides et sollicitent énormément les quadriceps qui peuvent être en feu si on n’a pas été suffisamment entraîné. L’ISTRIA 100 m’a permis justement à mes muscles de passer la phase de destruction/reconstruction des fibres une semaine plus tôt si bien que les descentes ne me font plus rien (« même pas mal ! »). Ce qui n’est pas le cas du jeune coureur auquel j’ai fait allusion plus haut dans ce récit. C’est ainsi que l’on arrive dans ce très beau village de fond de vallon à la tombée de la nuit.
Il est 20h41. C’est foutu pour arriver à temps pour voir la présentation de la météo d’Evelyne Dhéliat.
Cela dit la tombée de la nuit à ce moment du parcours a quelque chose de magique. Avec deux autres coureurs nous mettons nos frontales avant cette toute dernière bosse au milieu de laquelle nous attendent beaucoup de supporters. Et là un spectacle incroyable nous attend : exactement dans l’axe de notre single track derrière les supporters qui nous attendent à sa cime un disque lunaire de toute beauté, énorme se lève juste au-dessus de l’horizon montagneux. Hallucinant ! Quel bonheur. Après tous ces efforts c’est un vrai cadeau et une réelle gratification d’assister à de telles configurations où la météo (ciel cristallin) se conjugue avec un improbable positionnement des astres.
J’ai beaucoup de plaisir à poursuivre sur le plateau qui nous attend. J’ai pour habitude de courir assez vite sur cette partie. J’ai retrouvé mes jambes et puis, je sais que c’est bientôt la fin. J’en connais presque par cœur tous les recoins et rebondissements au sens propre comme au sens figuré. Dans la nuit je dois juste faire très attention à ne pas tomber, cela m’est déjà arrivé au même endroit. Cela serait trop bête si proche de l’arrivée.
Dernière descente, très raide vers le lit du Lot. Il reste quelques kms de plats le long de la rivière avant de croiser le premier bâtiment de St Geniez d’Olt. Il s’agit d’une énorme bâtisse dont on peut voir la cheminée à travers la fenêtre.
Et puis les derniers hectomètres, cet étrange traversée de camping juste avant le contournement du gymnase de l’arrivée. Et pour finir cette entrée dans cette salle archi blindée, surchauffée, bruyante. C’est fini, finisher.
Cela dit je ne m’attarde pas ici, je n’ai qu’une envie, prendre mon sac et repartir. Dans cette salle qui doit bien contenir plusieurs centaines de coureurs/assistants/membres de famille le bruit est insupportable pour moi. C’est une foire. Et après une telle course dans la nature c’est bien la dernière chose dont j’ai envie. J’ai besoin de poursuivre cette journée de quiétude. Je repars très vite à pied pour le centre du village et m’attabler 15 minutes plus tard, seul dans le silence à la terrasse de cette crêperie « Chez Antoinette » pour déguster cette excellente crêpe de gésiers de canard. Je vous l’ai dit en préambule : la Trans Aubrac on y vient pour manger !
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2 commentaires
Commentaire de JuCB posté le 03-05-2022 à 20:50:19
Bel enchainement !
C'est assez drôle : à l'inverse, je pars avec des flasques remplies selon la distance, on m'avait dit de boire dès le 1er 1/4 d'heure et je zappe le plus souvent le 1er ravito. Je privilégie maintenant les ravitos suivants pour me changer les idées et recharger les batteries, j'ai moins de coup de mou en pleine nature.
En course, Luca Papi avait dit à un poto kikou que si on bayait, c'est que l'on avait pas assez bouffé.
Chacun sa recette !!
Commentaire de largo winch posté le 08-05-2022 à 18:20:38
très bon récit, et puis tu n'as rien raté Evelyne Dhéliat a raconté pas mal de conneries ce jour-là !
bonne récup
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