Récit de la course : La Hamster Classique 2021, par poucet

L'auteur : poucet

La course : La Hamster Classique

Date : 15/5/2021

Lieu : Strasbourg (Bas-Rhin)

Affichage : 981 vues

Distance : 400km

Objectif : Terminer

2 commentaires

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HAMSTER CLASSIQUE #3

 

Hamster Classique #3

Je n'avais plus accroché une plaque de cadre depuis bien trop longtemps. Merci à Nicolas , Anais et tous les hamsters bénévoles qui n'ont rien lâché et trouvé la bonne formule pour nous permettre de retrouver le plaisir d'un chouette WE de vélo, en dépit du contexte toujours compliqué et d'une météo bien tristounette.

Parti Samedi de la maison un peu avant 5h avec Laulau Bretzel et Juju Caminade nous avons retrouvé comme prévu Alex Cyclogourmand et Christophe sur la zone de rassemblement aux cycles Manivelles pour un départ commun dans une dernière vague spéciale Team Choucroute (AOC Gilles Rodier ????). Mise en route tranquille par la piste de la Bruche et la jolie traversée de Molsheim pour aller attaquer le premier pétard à Mulbhach. La pluie s'est invitée peu avant le premier contrôle de la Rothlach, sans incidence sur le sourire de Geraldine , des différents hamsters déjà en train de bâcher et des bénévoles emmitouflés … Christophe en mode turbo s’était déjà envolé pour un grand numéro en solo. Il aurait été trop facile de rejoindre le Champ du Feu directement, nous devions d'abord dégringoler sur Schirmeck et remonter par le versant royal, par Fouday, Belmont et la Serva. Une longue et belle ascension, l'occasion de faire connaissance avec quelques participants. Dont Alain le monsieur à la casquette 200, qui nous régale dans le magazine éponyme.

Après la longue descente par le Val de Villé accompagné par Dom Engel venu nous faire un petit coucou, nous avions prévu un ravito à Poucetland, la maison étant idéalement placée sur le parcours. La piste du vignoble était parfaite pour faire glisser la salade de riz et le clafoutis. Nous avons eu grand plaisir à retrouver Beatrice et Papy Bernard pour le contrôle après les jolis lacets du Col de Haut de Ribeauvillé. Puis Anais et Nicolas après l’enchaînement des petits cols de Fouchy et d'Urbeis, peu avant l'heure du couvre-feu. Bizarrement il y avait beaucoup de circulation sur ces petites routes habituellement désertes.

Après un nouvel arrêt bâchage en catastrophe du coté de Lusse nous avons retrouvé plus de tranquillité en rejoignant Plainfaing par le Col de Mandray. Mais il nous fallait encore se coltiner la fameuse Chaume de Serichamp avant de rejoindre notre hébergement à Clefcy, au bas de la vallée de la Petite Meurthe. Aucun souci jusqu'au Grand Valtin pour aller prendre sur la droite la route forestière du Grand Boroge. Le début est pentu mais le bitume est encore globalement présent, donc ça pique mais ça passe …

A ce moment la pluie redouble, la nuit tombe, j'aperçois une fille vaguement a l'abri sur la gauche, et puis le route se transforme progressivement en piste de plus en plus pourrie. Je progresse a deux a l'heure, je n'y vois plus rien et je dois me résoudre à poursuivre à pied. Alex le graveleux et Laulau sont devant. Juju encore plus en galère a l'avantage de grimper cette infâme truc en bonne compagnie. On se retrouve tous a la barrière avant la rampe finale, j'en profites pour faire un tout droit dans une énorme flaque et terminer de baigner mes pieds. Mais on va tous mettre un point d'honneur a grimper jusqu'à cette foutue antenne, tout en haut. Connaissant ce site superbe, je suis un peu triste de garder cette drôle de sensation de gâchis avec cette obscure Chaume à vélo … Allez, le timing en a pris un coup, on bascule rapidement dans l'autre sens pour une descente hyper pentue sur une piste gravillonnée encore pire, debout sur les freins et à l'aveugle. Un enfer.

 

Trop content de retrouver Laulau, Alex et la fille en bas. Qui se marrent … Ben oui, parce que la fille c'est Marguerite, rendue célèbre par les excellents récits de Gilles Rodier, que je cherche désespérément depuis ce matin. Je grelotte de partout mais je suis ravi de faire enfin connaissance avec la Miss … Juju arrive sur ces entre faits, il ne reste plus qu'à trouver notre hébergement qui ne devrait plus être très loin.

Il est presque 23h lorsque nous arrivons à la Maison du Patrel … 4 cyclos trempés dégoulinant accompagnés de Marguerite notre invité surprise souriante mais pas vraiment en meilleur état que nous. Alors Patrick notre hôte génial s’est arrangé pour rentrer un matelas supplémentaire dans l’une des chambres, avant de se remettre aux fourneaux pour réchauffer le repas : délicieuse soupe de légumes, étonnante poêlée mexicaine avec le petit rouge qui va bien, clafoutis au dessert … Un accueil parfait, le plan idéal pour refaire les niveaux et tomber direct dans les bras de Morphée pour une nuit courte mais vraiment réparatrice.

Il pleuvait a l’heure du petit déjeuner mais nous sommes et les prévisions n’étaient pas à l’optimisme pour le Dimanche. Quelques kilomètres de plat nous étaient proposés pour une mise en jambes tranquilles afin de rejoindre Ste Marguerite la bien nommée et les premières bosses. J’avais tracé au plus court pour rejoindre Senones. Mais pas au plus plat … La traversée du massif de l’Ormont a été un pur régal. L’espace d’un instant nous avions perdu Alex et Marguerite partis tête baissées dans la trop belle descente du Col des Raids pendant que Juju, Bretzel et moi suivions la trace rustique mais directe, ce qui nous a donné l’occasion de découvrir un sacré pétard après le village de Denipaire. Tout le monde s’est retrouvé à l’incontournable boulangerie de Senones.

A partir de là nous retrouvions le parcours initial que nous avions emprunté l’an passé en Off en passant par le contrôle au Col de Prayé, puis le Donon, Abreschviller, Walscheid et enfin la Vallée de la Zorn pour remonter jusqu’au dernier pointage au Rocher de Dabo. Les averses annoncées nous aurons finalement épargnées, le soleil s’est même parfois invité furtivement …

Avant de rentrer Marguerite nous a proposé un bonus sur le Tire Lire, un ultime talus sur les hauteurs de Cosswiller avant passage pour le fun devant la Brasserie Mercière. Je ne sais pas si c’est l’odeur de la bière ( ???) mais les jeunes ont embrayés tambour battant sur les voies vertes de la Mossig puis de la Bruche … Pfff, vraiment chaud ce retour entre les promeneurs sur ces pistes plutôt encombrées du Dimanche après-midi. Monsieur Garmin m’a d’ailleurs crédité de mon meilleur temps sur 40 bornes. Bien sûr accroché j’étais accroché par les dents au tempo infernal, mais c’est pour dire l’excitation des gaillards devant. Finalement nous avons rejoins sans anicroche les Cycles Manivelle pour un ultime tampon sur le carton de route et partager le plaisir de se retrouver entre petits Hamsters comblés par cette très belle aventure à vélo.

On ne remerciera jamais assez Nicolas et toute son équipe pour avoir eu le courage de tenir la barre en dépit des vents contraires. Vous pouvez être fiers des sourires que nous avons rapportés de cette belle aventure.

 

En parlant de vents contraires, ils nous restaient à gérer le retour jusqu’à Chatenois. Comme à son habitude loco Laulau s’est mis a la planche et nous a assurer un tempo efficace . Une dernière torchée carabinée à la sortie de Muttersholtz et l’éclaircie était déjà sur le Haut Koenigsbourg en arrivant à Kintzheim. Une affaire rondement menée, a classer dans la belle armoire à souvenirs !!!

TOUTES LES PHOTOS

Strava Samedi

Strava Dimanche

 

2 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 21-05-2021 à 22:15:34

Bravo aux participants et organisateurs contre vents et marais.. rien n'arrête le Poucet ;-)

Commentaire de poucet posté le 23-05-2021 à 22:10:58

Merci Philippe

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