L'auteur : Steff
La course : Trail des Citadelles - 54 km
Date : 21/4/2019
Lieu : Lavelanet (Ariège)
Affichage : 2578 vues
Distance : 54km
Objectif : Terminer
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Au départ, tu t’inscris sur Kikourou à un concours pour gagner des dossards et puis tu oublie.
Et puis un jour de fin février dans ta messagerie, tu a un courriel qui t’indique que tu as un message privé sur Kikourou.
Donc tu te connectes et tu t’aperçois que tu n’a pas un message privé mais plusieurs. Tu ouvres le premier et L’Écureuil t’apprends que tu as un gagné un dossard pour le Trail des Citadelles et qu’il faut que tu choisisses une distance. Tu vas vite voir la date et les différents parcours, puis tu va voir l’autre message et c’est toujours l’Ecureuil qui t’annonce qui suite à des désistements tu as aussi gagné un dossard pour un trail de 80km à Florence. La aussi tu va vite voir la date et tu t’aperçois que c’est dans à peine plus d’un mois. Tu abandonnes vite l’idée de Florence vu que dernier trail date de 6 mois et que le dernier un peu long de presque 3 ans.
Petite discussion avec Madame et c’est parti pour le 53km des Citadelles.
Bon maintenant, il faut se préparer et j’ai un peu moins de 2 mois pour cela.
Un 20km puis deux semaines plus tard un 34km terminé dans la difficulté suite à un départ trop rapide et quelques courses d’orientation feront l’affaire, le but étant juste de finir.
On réserve un joli petit chalet en rondins pas trop loin du départ de la course et arrive le week-end attendu.
On arrive sur place le samedi, un petit tour à Lavalanet pour aller chercher le dossard, un bonjour à Michel puis une petite visite de Mirepoix, la pasta et au lit.
Le départ de la course à lieu cette année dans les ruines du château de Belesta. L’objectif est simple, terminé la course et dans un état honorable, le dernier trail long (juste 60km) ayant était fini avec des hallucinations et à une vitesse d’escargot (1h40 pour 3km en descente).
Je par donc sur un temps de course de 10h et décide de partir tranquille.
Le début de course se fait sur une piste avec 2,5km relativement plat avant la première montée.
Au pied de la montée, je n’ai que 10 coureurs derrière moi sur 319 au départ.
Et cela monte fort dés le début, cela glisse car il a plus durant la nuit et je suis heureux de sortir mes bâtons. On croise Michel venu nous encourager et la montée continue. Je double un peu sans forcer grâce à l’aide des bâtons, certains participants ayant tendance à redescendre à chaque pas à cause de la boue. Arriver en haut, nous suivons la crête sous les falaises à la queue-le-le. C’est un peu technique et avec le passage des autres coureurs devant nous c’est devenu très glissant sur les rochers. Juste derrière moi, j’ai Olivier1967 avec qui je discute un peu vu le rythme tranquille que nous avons jusque là.
Arrive la première descente, là aussi je décide d’y aller tranquille et dés que cela devient humide je passe en attaque talon pour ne pas me retrouver à terre.
Encore une montée et une descente et nous arrivons au premier ravitaillement. Madame est venu m’encourager un petit avant le village. Jusqu’ici tout va bien pour moi et elle peut repartir confiante.
Bon, par contre quand je rentre dans la pièce du ravitaillement, j’ai l’impression de rentrer dans un sauna et je ressort de suite après avoir pointé.
Je me ravitaille donc en marchant. Au menu, noix de cajou, saucisson et mangue séchée. Cela se sera presque mon menu de la journée à part les tranches de saucisson de Canard sur les ravitaillements suivant (rien que pour cela, il faut venir sur ce trail).
Arrive maintenant la longue montée jusqu’au château de Montségur. Je décide de tout faire en marchant, j’ai de la marge sur les barrières horaires et la course est encore longue. Quelques coureurs me double sur le début plus roulant puis dés que cela monte plus fort, c’est moi qui me met à doubler.
Un petit tour en aller retour au château, qui permet de voir que j’ai quand même gagné des places depuis le début et arrive ensuite la descente à Monferrier. Madame arrive au début de la descente. Comme elle ne cours pas aujourd’hui, elle a décidé de ce faire une petite séance en montant à Montségur en partant de Montferrier. On se croise donc et elle peut constater que cela va toujours bien.
Dans la descente, je me met à doubler alors que je descends avec de la marge. Il faut faire de la course d’orientation les gars pour vous améliorer.
J’arrive à Montferrier. Je décide de faire une pause pour me ravitailler et recharger la poche à eau.
A ce moment là, je ne le sais pas mais je suis remonté à 179éme place.
A la montée suivante, je m’aperçois que cela commence un peu à tirer dans les jambes mais elle passe bien ainsi que la descente juste derrière.
Il y ensuite une partie de plat. Un petit groupe me double au début alors que je suis en train de manger. Je me mets à alterner marche et course et mais l’écart ne varie pas.
Arrive un petit mur où ne faut pas 50m pour doubler tout le monde à la marche.
Les gars, il va falloir aussi que vous vous entraîniez à la marche nordique.
Une nouvelle descente et nous arrivons au pied du château de Roquefixade. Et à nouveau dés que cela monte, je me met à doubler.
Dans la descente suivante sur Roquefort les Cascades, les cuisses se mettent à me brûler.
J’arrive au ravitaillement avec les jambes en feu. Mais je sais que je vais terminer. Je suis à ce moment là 132éme. Madame vient juste d’arriver au ravitaillement après sa petite ballade.
Il y a encore 3,5km de plat encore suivis de 2 montées et de la descente sur Lavelanet.
Je fait le plat en marchant, en n’oubliant de faire un plongeon tête la première dans une flaque en voulant l’éviter.
Nouvelle montée et je redouble une bonne partie des personnes m’ayant doublé avant une petite redescente avant le dernier point d’eau. Je ne perd que deux places sur cette section.
A la sortie du ravito, c’est le « mur ». Cela monte vraiment fort. Je me mets dans les pas d’un autre concurrent. Il décide de ralentir au 3/4 de la montée et me laisse passer.
Arrivé en haut, je me dit que je vais faire tout doux la descente mais je vois un coureur pas trop loin. J’essaye de le rattraper, je le double, puis j’en aperçois un autre, et ainsi de suite jusqu’à Lavelannet. La fin de la descente se fait à l’aide d’une corde, je l’a saisie et comme j’avais mis des gants pour ne pas attraper d’ampoule à cause des bâtons, je glisse style tyrolienne jusqu’au goudron. L’arrivé est là et sitôt franchie, je vais reprendre un petit peu de saucisson.
Encore douze place de gagner sur la dernière section. J’ai les jambes qui me brûlent comme jamais.
L’objectif était de finir, c’est fait et en plus dans un bien meilleur temps que prévu (8h23).
Je crois que les petites montagnes me conviennent mieux que les longues montées (cela se vérifiera encore deux mois plus tard avec un abandon sur le 40km (3000D+)de la Vésubie.
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1 commentaire
Commentaire de Shoto posté le 21-06-2019 à 18:03:10
Bravo une course bien gérée et réussie !
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