Récit de la course : Ultra Trail di Corsica - 110 km 2018, par trailman83

L'auteur : trailman83

La course : Ultra Trail di Corsica - 110 km

Date : 5/7/2018

Lieu : Corte (Haute-Corse)

Affichage : 2545 vues

Distance : 110km

Matos : Kalenji MT

Objectif : Terminer

6 commentaires

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Des cailloux, encore des cailloux ...

Ca faisait déjà plusieurs années que j'avais entendu parler du Restonica trail, mais cette année l'idée de participer à la 10e édition avec un passage au sommet du Monte Cintu (2700m) m'a décidé à m'inscrire sur ce parcours de 110km.

Et hop, en quelques heures mon inscription était faite et le bateau réservé (et tarif réduit grâce à la course).
Coté hébergement, j'ai opté pour le camping Bartho à proximité immédiate du centre ville histoire de ne pas stresser pour le départ à l'arrivée. Lorsque j'appelle le camping pour réserver pour deux personnes en tente, une personne très sympa me répond "réserver ? pourquoi faire ? pas besoin de réserver on trouvera bien une place pour vous". Effectivement, à mon arrivée je découvre un camping magnifique où le placement est libre, très ombragé, avec de belles restanques pour poser sa tente. Bref un vrai camping pour campeurs : pas de mobil-home, ni de piscine, ni de bruit ... de quoi se détendre avant et après la course. En plus il y a un tarif réduit pour les coureurs, et un resto qui fait entre autres de très bonnes pizzas.

Le retrait des dossard le jeudi après-midi s'effectue sans aucune probleme : seulement 240 participants sur cette course, et pas de controle inutile de sac lors du retrait (mais des controles possibles pendant la course). Un sac de bienvenue est offert avec dedans des produits locaux (bière, charcuterie, ...) ; sympa !

Le départ est prévu pour le soir meme à 23h. C'est la première fois que je pars le soir sur un ultra et du coup il va falloir passer 2 nuits dehors au lieu d'une. J'ai bien essayé de dormir un peu l'après midi avant la course mais j'ai pas réussi. Pas grave, je me dis que si necessaire je ferai une pause sieste suplémentaire pendant la course.
L'avantage du départ le soir c'est que 2 nuits dehors ça va faire une journée de moins en pleine chaleur, ce qui s'annonce apréciable vu la chaleur de la journée.

Vu que le départ est à 23h, je décide de faire un bon repas au camping vers 19h : bière Pietra, pizza, tiramisu à la chataigne, et café. Nickel pour le moral !

Je pars du camping vers 22h pour rejoindre le départ (~10mn).
Grosse ambiance pour le départ sur le cours Paoli avec de nombreux encouragements de spectateurs. La chaleur de la journée a fait place à une température plus supportable. Je décide de me placer dans la 2e moitié du peloton car on m'a bien averti de la difficulté du parcours.

Après seulement quelques centaines de mètre, on attaque une montée en centre ville pour traverser la citadelle, et je fais comme quasiment tout le monde autour de moi : je marche. De toute façon dans moins d'1km il y a la première montée de 1300m+ sur 6km (!!), donc pas la peine de se cramer avant. Devant par contre ça part très vite pour éviter les bouchons...
Et c'est parti pour la première montée où rapidement on peut admirer de haut les lumières de la ville et prendre une petite brise bien agréable. Ca monte à rythme régulier avec quelques replats pour récupérer, mais rien de bien méchant.

Prassage au PC1 (Padule); encore un petit effort avant le sommet, puis une piste forestière assez large permet de se dérouiller les jambes sur un peu plus de 6km.

Le passage au PC2 (Boniacce) annonce la première descente, avant d'attaquer la montée suivante en sous-bois qui mène au PC3 (Pinadellu) à mi chemin du sommet.

La descente suivante est en sous bois, mais assez raide avec pas mal de cailloux. Méfiance : il est facile de se cramer et de s'abimer les pieds dans cette descente d'environ 900m-. Une fois en bas au niveau du lac, j'ai eu la chance de me retrouver avec un groupe de 3 autres coureurs qui m'ont permis de me motiver pour parcourir les 3km de bitume necessaires avant d'atteindre le PC3 (Calacuccia) au lever du jour. Pas très agréable cette portion de bitume, mais c'est quasiment la seule de la course.

Le PC3 (Calacuccia) se situe au 32e km, et il annonce la montée au Monte Cintu de 1900m+ sur 10km ! Inutile de préciser que vu le morceau, qui m'attendait, je n'ai pas négligé le ravitaillement. D'ailleurs il est difficile de resister aux charcuteries et fromages Corses disponibles à quasiment tous les ravitos, et qui permettent de manger avec plaisir du salé.

Je repars bien ravitaillé après environ 30mn (pas pressé le gars !). Ca monte de suite mais rien de bien méchant. Je suis surpris tout de meme de voir des coureurs me doubler en courant sur cette partie, sachant ce qui nous attend pour la suite; mais bon je suis là pour en profier et terminer, pas pour me mettre minable, donc je garde mon rythme de marche rapide.
Les choses sérieuses commencent à mi-dénivelé, au refugede Ercu, car à partir de là on passe en mode escalade sur 1000m+. Le parcours est balisé par des fanions plantés dans les rochers, mais sur la fin aucun sentier n'est présent et il faut choisir soi meme le rocher à escalader pour arriver au fanion suivant. Au moins 4 fois on croit arriver au sommet, mais une fois arrivé on constate que ça repart pour une autre montée.
Les batons sont d'aucune utilité ici et meme plutot embetants : il faut les ranger ou les passer à un autre coureur pour pouvoir utiliser ses mains pour escalader. A la reflexion je me demande si les baton sont bien utiles en général sur cette course. Probablement que si je la refait je ne les prendrai pas.

Le PC5 situé au sommet du Cintu est positionné dans un replat un peu en dessous du sommet. Une petite montée supplémentaire permet d'aller admirer la vue du sommet sur 360°. C'est grandiose !

La desente qui suit commence de façon vertigineuse dans les caillasses. Quelques centaines de metres de D- sont necessaires pour rejoindre le parcours du GR20, mais pour y arriver il faut slalommer entre les rochers, marcher en balcon à des endroits ou parfois le passage ne fait que quelques mettres de large avec de la pente de chaque coté ... et parfois ça remonte un peu. Une fois sur le GR20, ça devient nettement plus facile; bonne nouvelle : il y a 40km de GR20 au programme.
La desente se poursuit sur le GR en direction du refuge de Ballone.

Au PC6 (Ballone), je commence à me ravitailler, puis je commence à me dire que j'irais bien me faire une boisson fraiche et amère (pour changer du sucré) au bar du refuge, d'autant plus que j'ai toujours un peu d'argent sur moi pour ce genre de petit extra. Pas de Schweppes ? Tant pis je prends une bière (une Pietra bien sûr !). 4€ la bière c'est pas excessif vu l'endroit; quand je pense que chez moi certains bars vendent de la pisse à 3.5€...

Pendant 10mn je regarde passer quelques coureurs puis je repars remonté à bloc. Ca tombe bien car la montée qui suit en direction du Ciottulu di i mori est terrible. 700m+ sur le papier, mais le final est dûr ! Ca commence en légère descente sur un chemin roulant (mais avec des cailloux comme d'hab), puis ca monte de plus en plus et rapidement il faut mette les mais pour arriver au PC7 qui se trouve un peu apres le passage au sommet.

La descente est pas trop difficile et meme parfois roulante ... si on aime bien les caillasses.
Il y a un ruisseau et de nombreuses vasques ou des gens font trempette. J'irrais bien me rincer mais je me dis que dans pas longtemps je vais arriver à la base de vie où je pourrai récupérer mon sac coureur avec du linge propre et prendre unedouche. En plus le soleil se couvre un peu et un petit vent frais se lève; c'est décidé j'attendrai la base de vie.
Une fois en bas il faut compter 5km de sentier en sous bois, assez roulant mais avec quelques bosses pour atteindre la base de vie de Verghju. Ca me parrait un peu long, mais c'est joli.

A ma grande déception, le PC8 base de vie (Verghju) n'a cette année pas de douche ni meme un tuyau d'eau. J'ai bien du linge propre à me mettre, mais rien pour me rincer. En désespoir, je récupère quelques feuille d'essuie-tout et une bouteille d'eau et je me rince avec quelques feuilles mouillée, puis je change de vetements. Apres avoir mangé et bu, je sens la fatigue arriver apres une nuit blanche et une journée complete; je decide donc de me faire une sieste de 30mn.
Au réveil, je me sens rechargé. Je bois un café et attend le départ d'un concurrent pour partir avec lui. Ca sera une concurrente : Sandra.

Ca commence par une descente roulante en sous bois et nous avançons a bonne allure. Nos jambes sont légères, mais nous faisons attention à ne pas nous griller : la route est encore longue. La montée suivant d'environ 550m+ est facile car pas très pentue, régulière, et en lacets; une fois le rythme trouvé c'est tout bon. Un petite descente roulante de 2km nous permet d'atteindre le PC suivant à la tombée du jour.

Grosse ambiance au PC9 (Ninu) grâce à la bonne humeur des bénévoles aux petits soins pour nous. Ca rigole, ça blague, çà parle fort, bref ça vous remet en état un coureur. Par contre si vous souhaitez y dormir, vous risquez de ne pas fermer l'oeuil :-)

Je repars du PC toujours en compagnie de Sandra et nous parcourons les 6km de descente roulante et souple jusqu'à la montée suivante vers la Bocca alle Porte. Ca monte raide sur au moins 500m+ avec des marches et parfois il faut s'aider des mains. Et comme il fait nuit, on entrevoit la lumière de quelques frontales bien plus hautes que nous qui nous indiquent qu'il nousreste pas mal à grimper. Nous ratrappons un coureur avec un probleme de frontale; Sandra lui passe sa lampe de rechange et nous continuons à trois.
Ensuite, une fois passé au sommet il reste 3km pour rejoindre le PC10 de Bocca Soglia, mais la pogression se fait de façon incertaine entre des blocs rocheux et comme il fait nuit on cherche un peu notre chemin et ça n'avance pas. Tant pis on n'est pas pressés !

Au PC10 de Bocca Soglia, on se ravitaille sans trop tarder (il fait pas très chaud), puis nous repartons pour 4km et 650m- en direction de Grotelle après avoir dit adieu au GR20. Il faut jardiner un peu pour trouver le chemin dans les rochers au milieu de la végétation et ça descend raide. Puis nous attaquons un passage encore plus raide dans les cailloux (bonjour les pieds et chevilles fragiles) qui nous mene à une petite cascade de l'autre coté de laquelle on voit une rubalise. Apres un peu de reflexion nous realisons qu'il faut la traverser au niveau de la vasque qu'elle remplit. Une deuxième cascade à traverser, puis un petit chemin toujours aussi caillouteux mais plus roulant nous permet de rejoindre le PC un peu avant l'aube.

Au PC11 (Grotelle), on se ravitaille puis la décision est prise d'aller dormir pendant 30mn. J'avais pas vraiment besoin de someil à ce moment, mais notre petit groupe était sympa et ça aurait ét dommage de s'en séparer. Au reveil, le jour était en train de se lever et dévoilait la beauté du paysage des gorges de la Restonica.

Et c'est reparti pour 500m- sur 6km en descente plutot roulante dans les gorges, avant d'attaquer la dernière montée de 700m+ permettant d'atteindre le dernier PC. Dans la montée il commence à faire chaud, mais heureusement le chemin n'est pas très pentu, il y a de l'ombre au debut et ensuite quelques ruisseaux pour s'arroser.

Au PC12 Alzu, nous retrouvons le parcours du 30km où nous voyons passer les premiers coureurs. Au moment de repartir du ravitaillement, notre compère nous fait signe de ne pas l'attendre car il a les pieds abimés et préfère faire la dernière descente à son allure. Je repars donc avec Sandra pour les 13km et 1300m- nous séparant de l'arrivée. La première partie est une descente de 6km en sous bois et assez souple dans les gorges du Tavignano. Peut etre l'ivresse de l'arrivée toute proche mais j'ai les jambes super en forme et je me fais plaisir dans la descente en attendant de temps en temps Sandra; elle me dit de ne pas l'attendre et de me faire plaisir. Je pars donc à bonne allure dans la descente en compagnie des coureurs du 30km. Au bout d'un moment, une fois les plus rapides passés, plus aucun coureur du 30km ne me double et ceux qui me ratrappent finissent par me suivre. Je leur fait signe de passer pour ne pas les gêner; il m'encouragent, c'est vraiment sympa de leur part.

Une fois arrivé en bas des gorges, mes bénévoles du ravitaillement réservé au 30km me proposent de faire une pause fraicheur, ce que j'accepte avec plaisir : vu la chaleur qui commence à monter ça ne peut pas me faire de mail.
Les 6 derniers kilometres ne sont pas faciles car il y a pas mal de bosses en pleine chaleur, mais le public est là et leurs encouragements sont supers.
J'arrive enfin sur le bitume de Corté où je m'arrose la tete avec l'eau qui me reste. Il est 11h35 le samedi, et il me reste environ 1km dans le village avant l'arrivée. Je traverse la citadelle puis déboule à fond les marches pavées en direction du cours Paoli. De nombreux spectateurs sont présents aux terrasses des restos et applaudissent. Dans le dernière ligne droite de 200m sur le cours Paoli, encore des encouragement et des enfant qui me tendent la main pour que je leur tappe la main en passant.

Et voilà je franchis la ligne après 36h38 en 129e position sur 160 arrivants ... mais ~240 partants ;-)
Effectivement c'est plutot lent comme ryhtme, mais je me suis fait plaisir tout le long, et c'est pour moi l'essentiel.

Je vais direct au buffer d'après course où la bière à la pression me fait le plus grand bien. Une fois le repas fini, je retrouve ma copine qui vient de finir la rando de 13km organisée le samedi matin dans les gorges du Tavignano.
Nous somme tous les deux ravis de notre parcours.

Au final : un super séjour, une course magnifique mais exigeante avec énormement de rochers et de cailloux (avis aux amateurs). Fort heureusement cette année il a fait un peu moins chaud que les autres années. Un grand bravo aux organisateurs et aux bénévoles.

6 commentaires

Commentaire de Gilles45 posté le 14-08-2018 à 08:45:01

Super CR Trailman83, merci
Je suis en Corse tous les ans durant l'UTC sans pouvoir y participer pour le moment (priorité à la famille pour les vacances), mais je connais bien les chemins que tu décris. C'est un trail sans doute trop méconnu en raison de son côté insulaire et de la logistique un "chouilla" plus compliquée. Ceci étant, en terme de technicité c'est bien au dessus de nombreux Ultras continentaux. On n'est pas loin d'un niveau Échappée Belle
En tout cas bravo pour ta gestion de course. Le combo Piétra - Pizza - Piétra à l'ai de bien fonctionner !!
Gilles

Commentaire de trailman83 posté le 14-08-2018 à 12:01:04

Merci Gilles45 !

Effectivement 240 coureurs c'est un peu faible, et peut être même décevant pour les organisateurs vu la logistique nécessaire (surtout pour le ravito au sommet du Cintu), mais au moins on ne se marche pas dessus, et le nombre est suffisant pour ne pas se retrouver seul. Jusqu'à présent je n'ai choisi que des ultras avec maximum 600 coureurs en évitant plus gros (et pourtant j'ai les points pour participer à certaines courses usine...)

Comparé à l'Echappée Belle, cette course me semble moins dûre en raison de la distance/durée (j'ai mis quasiment 50h sur l'EB), mais le terrain est en moyenne plus agressif. Sur l'EB, je me souviens de gros blocs rocheux et de caillasses dans la première partie, puis passé le Moretan c'était plus facile. Là il y a des caillasses quasiment tout le long du parcours (un peu comme sur la "Ronda dels cims" à Andorre). Attention donc si vous avez les pieds sensibles et sujets aux bobos.

Désolé pour mon récit qui est dépourvu de toute photo, mais mon matos est vraiment trop mauvais pour prendre des photos correctes.
En fait j'ai fait un récit surtout pour témoigner des différentes parties du parcours et aider les futurs participants. En fait j'aime bien lire les récits de courses avant de m'inscrire pour savoir à quoi m'attendre et me préparer. Je suis d'ailleurs étonné de voir certains coureurs se plaindre après coup aux organisateurs à propos des difficultés du parcours alors qu'ils auraient pu facilement se renseigner avant de s'inscrire ...

Commentaire de gilles+ posté le 15-08-2018 à 10:54:47

Encore un Gilles qui commente lol ! Bravo à toi pour ta course et merci pour ce recit ! c'est marrant tu dois arriver 1mn avant moi ... sauf que j'étais sur le 33km cette année hihihi ! Je connais très bien les courses organisées par le restonica trail et c'est vrai qu'elles méritent d'être mises en avant ici, l'ultra est terrible si on sous-estime la technicité du terrain mais c'est une aventure extra sans bousculade avec une super ambiance et des BH peu stressantes au final. Bref un ultra à faire et refaire et ton recit nous y invite, encore merci et bonne récupération/continuation.
Gilles+

Commentaire de razyek posté le 16-08-2018 à 10:41:12

Bravo pour ta belle course,c'est du très très costaud cet ultra. Pour avoir déménagé en Corse depuis janvier je ne pouvais pas m'abstenir de participer à l'une des courses, j'ai donc fait la RT(69km). Je confirme la technicite du parcours, mes chaussures avaient 2 semaines et seulement 3 sorties, après la courses j'avais des crampons arrachés et des trous sous la semelle, truc de fou.
Ce sont vraiment de belles courses, avec comme tu l'as dit des ravitos au top.
Mais de manière générale les trails en Corse c'est vraiment du très bon, autant pour les terrains de jeu que pour l'ambiance. Je te conseille la via romana fin juillet si tu en as l'ocassion, ambiance garantie (et parcours superbe mais bien moins technique )

Commentaire de OderF_06 posté le 20-08-2018 à 10:20:35

Bravo et merci pour ton cr, « au pc8 les jambes légères » c est beau !!

Un ptit moment que je l ai en ligne de mire , malheureusement boulot a gogo , c est comme le trail des balcons d azur du cailloux qui coupent à souhait donc? , pas trop emmerdé par les ronciers? Ou C est plutot sec / aride non?

Commentaire de trailman83 posté le 21-08-2018 à 22:01:21

Bonjour OderF_06,
J'ai déja participé aux balcons d'azur 80km il y a quelques années, et je me souviens qu'il y avait pas mal de cailloux plus ou moins coupants (normal dans le sud est). Mais je me souviens pas de passages délicats dans des cailloux, mis à part dans la descente du sommet vers la mer au niveau du cap roux. Pas non plus d'escalade.
Sur l'UTC par contre il y a quasiment tout le temps de la pente qui accompagne les cailloux/rochers, et il y en a partout. Dans le secteur du monte Cinto c'est carrément des blocs rocheux à gravir/descendre (il vaut mieux s'aider des mains).
Par contre aucun probleme avec la végétation. Aucun roncier car je pense qu'il fait trop sec, pais de la guarigue avec heureusement assez de place pour passer sans trop de dommage.

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