Communauté des sports d'endurance

#CR Semi marathon de Barcelone 2018
c'est mon quatrième semi et seconde fois à Barcelone, puisque j'étais présent pour l'édition 2017 (qui était mon premier semi réalisé en 1h40 et des brouettes) je table cette fois sur 1h30. 
Le temps de mon dernier semi 1h34'26 à Figuères dans des conditions difficiles, je pense que c'est jouable et Boucher (le coach qui me suit) qui va m'accompagner tout au long de cette prépa semi/marathon également. Je serais très confiant tout décembre, jusqu'à ce que je choppe la grippe.
Le reste de la prépa faite avec un objectif, revenir au niveau d'avant grippe  Le bilan kilométrique est plutôt pas mauvais pour moi.


Temps prévu, soleil, de 2 à 13° (selon les météos), il fera finalement 3° en partant de l’hotel et la température grimpera vite à 7 pour atteindre 14, excellentes conditions donc.


Le parcours est le même que l'an dernier, très rapide et en même temps touristique. Il bénéficie cette année du label or IAAF cinq étoiles.  Julien Wanders est prévu sur cette édition, bravo à lui pour son magnifique temps.
 
J'avais trouvé la course de l'an dernier extrêmement bien organisée et cette année, c'est quasi la même chose. Petit bémol sur le départ, les barrières sont placées sur la route pas sur le trottoir comme l’an passé et vu le people, ça se resserre trop vite pour absorber le flot de façon fluide. Un grand grand plaisir de retrouver Barcelone et son semi, sous le soleil cette fois. Il y a 6 sas dispo, j’ai choisis le 1h20/1h30 en me disant que je partirais en queue de sas et qu’il y aura moins de monde. Bon choix, mais pas de meneur d’allure qui se trouve derrière moi dans l’autre sas, trop loin. Tant pis, je ferai comme dab ! Après le départ élite où l'on attend 5 minutes environ après le top, il n'y a pas d'attente entre les autres départs, chacun marche jusqu'à la ligne et c’est parti. Excellent système je trouve. 
Le départ est assez large pour ne pas se marcher dessus et rapidement un premier virage à 90° et quelques centaines de mètres plus loin un nouveau virage (c’est là que ça bloque un peu) puis 1km5 environ en direction de la statue de Colomb. J’ai lancé ma montre trop tôt, ça n’avance pas...en même temps, ça m’a évité de partir trop vite 

Bifurcation sur l'avenue paral-lel qui est le final du marathon organisé un mois plus tard, pas facile, en montée et pas trop fun autour. Un de mes km les plus lents, j’étais en mode « molo polo », on va pas se cramer en légère montée d’entrée de jeu.
A hauteur de la place d'espagne (km4)

direction gran via pour 2km5, une partie est légèrement en montée, l'autre partie est plus roulante. On passe pas très loin de l'arc de triomphe avant d'attaquer l'avenue palars. Je croise ma femme, ça fait toujours plaisir  (je suis en bleu avec le buff vert pour ceux qui se demandent)
 

Le 10°km n'est pas très loin. Je me suis tapé un début de point de coté au 7° mais heureusement ça n’a pas duré.
Deux longues lignes droites nous amènent à diagonal, passage pas vraiment fun, c'est un aller/retour du 13 au 16 à un moment de la course où ça peut être un peu délicat et où il ne faut pas craquer ! L'an dernier j'avais dégusté sévère...Cette année, je prends ma revanche et en quittant diagonal, le drapeau 1h40 entre juste sur la voie et je me dis « l’an passé, t’étais là bas »...d’énormes progrès réalisés depuis.
En cours de 16°km, on repart en direction du parc olympique le long de la mer. C'est parti pour 3km5 environ où il faut rester costaud pour atteindre ses objectifs. C’est au 17° que je me décide d’attaquer pour voir ce qu’il me reste sous le pied. Pris d’un doute, je ralentis au km suivant en me disant que je vais mourir dans le sable barcelonais...et puis merde, go ! KM 18, la pente du parcours d'une soixantaine de mètres, j’accélère encore un chouilla.

On passe la tour mapfre, il reste 1km5, je reste sur un bon rythme et on rejoint l'avenue pujades, il y a des arches dans tous les sens. L'an dernier j'espérais m’arrêter à la première (pauvre fou que j'étais), cette année, je sais que c'est la dernière, alors on envoie tout ce qu'il reste ! Je ne vois pas le chrono alors, je suis pas encore à fond...voilà j’aperçois le chrono, je me dis qu’il faut rien lâcher pour rien regretter. Ça y est, j’ai passé la ligne...beaucoup d’efforts pour arriver là à cet instant...le soleil chauffe, je marche tranquillement au milieu des autres coureurs qui profitent du soleil eux aussi.
 

Je ne connais pas mon temps exact, mais ça m’a l’air de coller avec ce que je voulais, à 1’ près...Je suis très content, j’ai fait une belle course, sans souffrance, sous le soleil et je n’ai mal nul part. 
Je retrouve ma femme, on va voir si les temps sont affichés, mais rien...on tombe sur la gravure de médailles. Ma femme veut savoir plus que moi mon temps, du coup elle m’achète un ticket gravure. Je file faire graver et ne regarde pas le temps pour le découvrir avec elle. 
 

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