L'auteur : DavidSMFC
La course : Oxy'Trail - 23 km
Date : 25/6/2017
Lieu : Noisiel (Seine-et-Marne)
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Distance : 23.4km
Objectif : Pas d'objectif
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14 autres récits :
Plus de 4000 participants toutes courses confondues, du monde sur toutes les distances, que ce soit le 5km, le 13km, le 23km ou les courses enfants et une organisation vraiment incroyable avec environ 500 bénévoles ! Et de nombreux services.
De mon côté, départ trop rapide avec 7km costauds puis un gros coup de moins bien et 16 kilomètres pénibles "au ralenti".
J'améliore quand même mon chrono de 2015 en 1h52'24 soit la 223ème place sur plus de 1200 arrivants.
Ravi d'avoir pu courir et de nouveau croiser Hockeyeur et Whadda !
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L'Oxy Trail, c'est le rendez-vous course à pied dont je réserve la date un an à l'avance, c'est la course de mes débuts et celle d'à côté de chez moi, à laquelle je suis particulièrement fidèle. En octobre 2013, j'ai pris le départ de la première édition pour ma première course puis je suis revenu chaque année : sur le parcours de 13 kilomètres en 2013, 2014 et 2016 et sur celui de 23 kilomètres en 2015.
L'an passé, je me suis aligné sur le 13km car je prenais part 6 jours plus tard à la Montagn'Hard. 70ème sur plus de 1700 arrivants, j'avais terminé la course ravi et impatient d'y revenir en juin 2017. Cette année, c'est donc sur le 23km que je me suis inscrit, dès l'ouverture des pré-inscriptions, pour tenter de faire mieux qu'il y a deux ans et découvrir le nouveau parcours. Une dernière course avant l'été pour un maximum de plaisir.
Au moment d'aborder cette cinquième édition de l'Oxy Trail, je ne suis pas vraiment dans les toutes meilleures conditions. Deux semaines après une superbe course à Vauhallan (déjà 23 kilomètres sur le Castor Fou mais avec un profil différent, beaucoup plus de dénivelé), je ne suis pas vraiment très bien préparé pour cette nouvelle compétition.
Le week-end dernier, j'ai gagné le tournoi de Saint-Maur en Double Hommes en Badminton avec Franck et depuis, je n'ai pas fait beaucoup de sport à l'exception d'un peu de vélo, d'activités physiques en formation et d'une séance de Badminton vendredi soir. En revanche, j'ai accumulé la fatigue avec la chaleur très pesante de la semaine en subissant la canicule. J'ai aussi fait beaucoup de route pour me rendre pendant trois jours à la Base de Cergy aux heures de pointe. S'ajoutent à cela quelques bonnes piqûres d'insecte aux jambes principalement.
Il n'y a rien qui m'empêche de faire une bonne course ce dimanche mais je ne suis pas certain d'avoir de très bonnes sensations. Samedi, nous organisons la fête de l'école multisports de Chelles avec un Mini-Trail globalement très réussi puis je pars récupérer mon dossard pour l'Oxy Trail au Parc de Noisiel où je retrouve mon frère. De ce fait, je reste un peu plus de 3h à gérer les inscriptions de dernier instant à la course, une bonne façon de participer à ma façon à la manifestation que je connais particulièrement bien puisque j'ai fait un peu de bénévolat à plusieurs reprises lors des éditions précédentes.
Dimanche matin, je pars vers 8h30 de chez moi pour me rendre à vélo au Parc de Noisiel. Un peu plus de 6 kilomètres, c'est vraiment à côté et cela m'évite de prendre la voiture et de galérer à stationner. J'assiste au départ du 13km après avoir déposé mon vélo au Parking à vélos et mon sac à la consigne. A l'Oxy Trail, tout est très bien organisé avec de très nombreux services qui sont proposés. L'inscription à la course n'est pas donnée mais c'est très raisonnable compte tenu l'organisation vraiment incroyable avec pas moins de 500 bénévoles présents pour les coureurs.
Je finis de me préparer avant la course et je retrouve Julien (avec qui j'ai couru le Castor Fou) et Clément (avec qui j'ai fait les 25 bosses récemment), deux kikoureurs qui carburent bien. Je croise Michel et Sandrine, deux connaissances de l'UCPA qui participent chaque année à l'Oxy Trail. Je sais qu'il y a aussi dans le peloton de coureurs de nombreuses personnes que je connais dont Franck avec qui j'étais à St-Maur la semaine dernière ou encore Jean-Luc et Marie-Gaëlle.
Pour ma tenue du jour, étant donné qu'il fait assez chaud malgré une température plus clémente que le reste de la semaine, je suis évidemment en cuissard court et tee-shirt, celui de l'Oxy Trail de cette année, de très bonne qualité. Je porte ma classique casquette Kikouroù et mon sac à eau rempli d'un litre. Enfin, je chausse mes Asics Gel-emperor 2 avec lesquelles j'ai fait le 13km l'an dernier. Elles conviennent bien au terrain car ce sont des chaussures plutôt typées Running mais destinées au Trail.
Vers 9h40, nous nous positionnons dans l'aire de départ pour un début de course annoncé pour 9h50. Nous sommes en 3/4ème ligne, aux avant-postes pour éviter le goulot d'étranglement de la fin du Parc de Noisiel. Je me trouve avec Clément, Julien et deux amis à lui. Je salue Cédric, lui aussi fidèle au poste en tant que spectateur : c'est toujours un plaisir de le voir à l'occasion de l'Oxy Trail où il vient nous encourager, Patrick et moi. Car oui, Patrick est aussi au départ du 23km tout comme Benoît, un collègue chellois que je croise régulièrement en course.
C'est bel et bien à 9h50 que le départ est donné et c'est parti pour un peu plus de 23 kilomètres de course à travers le territoire de Paris Vallée de la Marne. Un parcours essentiellement sur chemins avec assez peu de dénivelé mais de nombreuses portions bien sympathiques que je connais bien, de Noisiel à Vaires en passant par Lognes et Torcy.
Les premières centaines de mètres se font sur de l'herbe. Juste après le départ, une chute derrière nous nous perturbe un peu mais nous continuons notre chemin et nous élançons pour un peu moins de deux heures d'effort, espérons-le. Après cette première portion, nous retrouvons des chemins et commençons à descendre en direction du bas du Parc de Noisiel. Nous traversons plusieurs plaines herbeuses puis descendons plus nettement sur un chemin que j'ai l'habitude de prendre à vélo dans l'autre sens, la pente est assez raide.
Nous finissons par atteindre le bas du Parc pour une bonne ligne droite afin d'aller au bout du Parc de Noisiel. Nous avançons bien, à bonne allure, pour nous retrouver à une bonne position et ainsi éviter les ralentissements. C'est certain qu'à cette vitesse, nous ne serons pas gênés. Les positions commencent à se figer progressivement et le peloton s'étire bien en tête de course. Enfin, les premiers sont évidemment déjà loin devant.
Virage à presque 180 degrés au niveau de la grille pour entrer dans le Parc du Château de Champs-sur-Marne. Là, c'est très agréable car nous sommes sur un single assez étroit en sous-bois, complètement à l'ombre. Nous montons très légèrement dans cette partie très sympa avant de retrouver les grandes allées du Parc. L'on passe au niveau de la fontaine, très jolie puis nous nous dirigeons vers le Château. Nous progressons toujours sur des faux-plats montants et nous dépassons certains malvoyants accompagnés de leurs guides. Ils sont partis peu avant nous et avancent bien, d'autant qu'ils vont faire les 23 kilomètres, chapeau !
Nous passons le quatrième kilomètre puis entrons dans la Cour du château. A la sortie de celle-ci, nous retrouvons la foule avec le premier ravitaillement de la course. Je me contente de prendre une éponge pour m'asperger le visage d'eau, cela fait du bien. Je continue de suivre Julien même si je trouve que cela va trop vite et que je sais que je ne tiendrai pas cette allure pendant 23 kilomètres.
Là, nous filons vers le bois de Champs pour deux kilomètres que je gère plutôt bien, aux côtés de mon camarade de course dont le pseudonyme est Whadda sur Kikouroù. Mais cela ne dure pas très longtemps puisqu'au septième kilomètre, tout s'écroule.
Après ce début de course très rapide, sans doute trop rapide, je commence à craquer un peu et à laisser filer Julien. Je suis pris d'un vilain point de côté qui me fait souffrir sur chacun de mes appuis. C'est rare que cela m'arrive mais nous sommes partis vite et malgré mon application à bien respirer, la chaleur et les nombreux appuis assez rapides m'ont atteints, d'autant que je n'ai pas beaucoup bu depuis le début de la course.
Je commence donc à ralentir, tranquillement, progressivement, en gardant Julien en point de mire. Cependant, cela ne passe pas. Je freine donc encore davantage et je continue de bien respirer. C'est dur. Nous finissons par sortir du Bois de Champs pour retrouver un peu de bitume avec la descente de Noisiel que je connais bien, je l'ai beaucoup emprunté depuis que je suis petit.
La descente, elle m'est particulièrement désagréable avec mon point de côté car je ne peux pas me lâcher. Je suis obligé d'avoir une foulée la plus basse possible pour limiter les impacts. Je laisse définitivement partir Julien. L'on continue de descendre puis l'on prend un virage à gauche à 90 degrés pour aller en direction de la Ferme du Buisson où la course passe. C'est toujours sympa de passer par les lieux culturels du coin.
Deuxième ravitaillement de la course, je prends une nouvelle fois une éponge pour bien m'asperger d'eau puis je m'hydrate ensuite à l'aide de la pipette de mon sac à eau. Nous retrouvons la même descente que tout à l'heure mais un poil plus bas. Un bénévole à vélo que j'avais croisé à l'occasion du test VMA me glisse quelques mots et encouragements. Je lui réponds que je suis dans un moment assez compliqué avec un point de côté mais que ça commence à aller mieux et que ça va le faire.
Effectivement, mon point de côté finit heureusement par disparaître pour me laisser un peu plus tranquille ! Malheureusement, je suis dans l'incapacité de relancer, je continue de subir la course sans pouvoir accélérer et surtout, je ne fais que me faire doubler par d'autres coureurs. Dans le bas de la descente, nous attaquons une petite montée où nous retrouvons des chemins afin de passer au-dessus du cimetière puis nous descendons une courte pente très raide sur l'herbe afin de retrouver une nouvelle descente sur bitume, assez courte.
Là, nous longeons un lac du côté gauche avant de passer sous un pont et de passer au niveau d'un nouveau lac afin de filer vers les marches de l'amphithéâtre extérieur du côté de l'Arche Guédon à Torcy. J'ai l'habitude de ce passage et je gère plutôt bien la montée des marches puis la relance en douceur avant une nouvelle descente un peu plus tortueuse qui nous mène vers les rues de Noisiel. Là, nous progressons jusqu'à la Mairie où se trouve le troisième ravitaillement de la course, juste avant le onzième kilomètre de la course.
Nous nous dirigeons ensuite vers un des parkings réservés pour la course que nous traversons pour se retrouver à la bifurcation des deux courses les plus longues de l'Oxy Trail. L'an dernier, j'ai tourné à gauche pour le 13km mais cette fois, je prends à droite pour encore pas moins de 12 kilomètres de course. Je sais que ça va être dur et long mais nous ne sommes pas loin de la mi-course, c'est déjà ça !
Dans ma tête, ça ne va pas fort car je sens bien que je ne vais pas pouvoir prendre de plaisir sur la fin de course tant j'ai du mal à avancer efficacement. J'ai une foulée correcte mais j'ai l'impression d'être à l'arrêt tant je me sens au ralenti puisque je me fais doubler sans arrêt tandis que je ne rattrape personne. Je ne marche pas, je ne marcherai pas mais c'est pénible car les kilomètres passent lentement et je ne pense qu'au compte à rebours, à ce qu'ils s'écoulent le plus vite possible.
Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive de subir autant sur une course, loin de là, mais c'est terrible de sentir que l'on n'est pas en forme. Je n'ai pas de bonnes jambes aujourd'hui, pas de bonnes sensations. Je n'explose pas complètement, je ne craque pas vraiment mais je suis à la peine et c'est assez éprouvant. Nous traversons une portion que je ne connais pas, en bord de Marne, pour rejoindre la Base de Torcy que je connais en revanche plutôt bien.
Un énième groupe de musique met de l'ambiance, c'est génial mais je ne souris pas vraiment. Cela fait plaisir quand même. Les chemins sont plutôt sympas mais je n'en profite pas non plus. Difficilement, je finis par atteindre la base de Torcy. Je suis venu plusieurs fois ici, en accompagnateur en centre de loisirs ou bien il y a un peu moins de deux ans pour la SoMad (course à obstacles de 12 kilomètres). Nous empruntons les mêmes chemins, au bord du lac.
Le quatrième ravitaillement de la course se situe au 14ème kilomètre et j'en profite une nouvelle fois pour m'asperger d'eau avec deux éponges cette fois. Il fait de plus en plus chaud, c'est nécessaire. Nous poursuivons pour faire quasiment le tour complet de la base avant d'en sortir, au kilomètre 15 où je me fais doubler par un Clément bien plus efficace que moi, accompagné d'une connaissance. L'on se dit quelques mots et je le laisse filer, incapable de suivre leur rythme.
Nous faisons ensuite une petite boucle en bords de Marne en passant au-dessus du pont en-dessous duquel nous sommes passés auparavant, là où il y avait le groupe de musique, sur la piste cyclable juste avant Vaires-sur-Marne. Celle-là aussi, j'ai l'habitude de l'emprunter, pour aller à l'UCPA. L'on poursuit presque jusqu'à l'entrée de Vaires avant de prendre à droite sur les chemins de bords de Marne pour ensuite tourner à droite toute au niveau du 17ème kilomètre pour longer encore une fois la Marne et passer une deuxième fois sous le fameux pont au-dessus duquel nous sommes passés il y a peu, mais de l'autre côté de la Marne cette fois ! En bref, nous faisons quelques kilomètres bien sympas sur un périmètre très petit, sans avoir l'impression d'être toujours dans le même coin.
Et nous arpentons donc de nouveaux chemins au bord de l'eau jusqu'à ce que nous arrivions à la Base de Vaires-sur-Marne qui s'appelle désormais l'Île de Loisirs de Vaires-Torcy et qui est un éventuel futur site olympique en pleins travaux pour les activités de Canoë-Kayak et d'Aviron. Nous ne passons donc pas du côté droit - et heureusement étant donné que c'est une longue ligne droite bitumée de deux kilomètres - mais du côté gauche pour longer le lac sur des chemins assez sympas là aussi et que je connais bien également. Mais aujourd'hui, tous ces passages généralement plaisants sont assez pénibles pour moi.
Allez, il ne reste bientôt plus que 5 kilomètres de course, nous sommes à extrême proximité du Parc de Noisiel, je tiens le bon bout ! Mais je n'avance plus, les sensations ne reviennent plus du tout et je n'ai qu'une hâte, voir le ravitaillement du kilomètre 20 qui est tenu par mon frère. Une fois le vingtième kilomètre passé, ce sera vraiment le final et je n'aurai plus qu'à gérer une courte distance !
Sauf que ce fameux ravitaillement, je sens bien qu'il est encore loin et qu'il n'est pas véritablement au kilomètre 20 car je la connais la base et nous avons pas loin de 3 kilomètres à faire à partir de la petite bosse qui nous mène vers le plan d'eau. J'avance donc, toujours aussi péniblement mais en m'accrochant, comme depuis le septième kilomètre. Cette portion est globalement plutôt favorable mais cela ne m'aide pas énormément même si les kilomètres passent finalement plutôt bien car je ne suis pas non plus à l'arrêt, loin de là.
Je passe le 19ème kilomètre puis le 20ème et effectivement, le ravitaillement est encore assez loin. En fait, il est placé juste avant le vint-et-unième kilomètre ! Je croise mon frère qui me prend en photo (ci-dessus, merci Nico !), je chope une nouvelle éponge comme d'habitude, je m'arrose bien avec, je saisis un quartier d'orange pour avoir un peu d'énergie et je croise un bénévole que j'ai déjà vu plusieurs fois sur les différentes manifestations organisées par l'Oxy Trail et qui m'encourage en me jetant de l'eau dessus, ça fait du bien !
Allez, je file vers la passerelle qui nous permet de rejoindre le Parc de Noisiel, cela va plutôt pas mal et une nouvelle fois, tout s'effondre d'un coup. J'ai les jambes très lourdes d'un coup, j'ai l'impression de ne plus avancer. L'impression d'avoir deux jambes de bois à traîner, eh bien, que la fin va être difficile.
Il ne me reste dorénavant que deux petits kilomètres à faire mais je les connais par coeur. Nous devons retourner à l'entrée du Parc de Noisiel par les Bords de Marne, un chemin que j'emprunte très régulièrement à vélo puis nous avons la dernière côte du parcours à franchir, la plus dure, d'autant plus avec 23 kilomètres dans les pattes et surtout aujourd'hui !
Sur la partie plate, je me fais déposer par Maxence, un espoir qui me serre la main au passage. Nous nous sommes croisés sur plusieurs courses depuis le début d'année et j'ai d'ailleurs fini bien devant lui sur les Foulées de Bussy mais aujourd'hui, il me laisse sur place et je ne reviendrai évidemment pas. Je lui dis à quel point je suis à la peine depuis presque 16 kilomètres.
Je parviens à atteindre l'entrée du Parc pour tourner à droite et attaquer la montée finale. Je croise Marylin qui m'encourage mais je n'ai pas la force de lui répondre. Une première partie assez raide ne me permet pas de prendre de la vitesse, je me traîne péniblement puis je retrouve une portion un peu plus en faux-plat avant de retrouver les sous-bois pour les 500 derniers mètres de la course. Pfff, cette montée, je l'ai faite 3 ou 4 fois l'an dernier le jour de l'Oxy Trail pour accompagner différents coureurs après la course. Cette année, c'est certain que je me contenterai de la franchir une fois en courant, cela suffira.
Allez, doucement mais sûrement, je continue de progresser dans cette côte, en grimaçant mais en m'appliquant car de toute façon, je finirai sans marcher, c'est certain ! Et si je peux grappiller quelques secondes, je ne vais pas m'en priver. Ouf, je passe le kilomètre 23, plus que 400 mètres. Dans cette dernière difficulté, il y a pas mal de monde présent pour encourager les coureurs, c'est plaisant. L'an dernier, nous nous étions amusés avec Cédric à encourager pendant plusieurs heures tous les concurrents des trois courses à cet endroit du parcours.
Allez, plus que 300 mètres et la fin, je la connais, elle est plus tranquille. 200 mètres, plus qu'à tourner à gauche, à entrer sur l'herbe, à franchir la petite butte et c'est la dernière ligne droite. Je ne sprinte pas, je n'en ai pas vraiment le courage. Les jambes si, sans doute, mais ce serait bien inutile. Je finis pas trop mal avec ces derniers 150 mètres plus favorables mais je suis cuit. Je franchis la ligne en 1 heure 52 minutes et 24 secondes soit deux minutes de mieux qu'en 2015. C'est un résultat correct, je m'en satisfais mais je suis en revanche déçu de ma course, d'avoir tant subi pendant 16 kilomètres et pas pu vraiment en profiter car autrement, tout était parfait. Une organisation vraiment parfaite, des conditions climatiques impeccables.
Je termine à la 223ème place sur un peu plus de 1200 arrivants, 110ème senior masculin. Je boucle ces 23,4 kilomètres soit environ 12,5km/h de moyenne, ce qui est loin d'être catastrophique. Maintenant, je ne sais pas sur quel format je reviendrai en 2018 car je suis sûr que je peux faire mieux en gérant mieux ma course et en même temps, je prends davantage de plaisir sur le 13km donc c'est à réfléchir mais je serai là !
Photos après l'arrivée avec notre supporter Cédric et avec Patrick, lui aussi très fidèle à l'Oxy Trail (5ème participation dont 4 sur le 23km !)
L'après-midi, je prends mon vélo pour participer en tant que bénévole aux courses enfants, en tant que serre-file, une mission que j'accomplis avec grand plaisir sur les 3 distances proposées, le 1km, le 1,5km et le 2km en accompagnant et encourageant chaque fois les derniers des courses. Pour une fois, j'ai pu rester toute la journée puisque ce n'est pas tombé comme d'habitude sur le jour du tournoi interne du club de Badminton. L'occasion pour moi de prendre part à cette partie-là aussi de cette manifestation qui me tient bien à coeur !
En conclusion, une superbe journée avec ce nouvel Oxy Trail, j'ai pris beaucoup de plaisir malgré tout. Une organisation vraiment impeccable, bien rodée, avec un nombre de participants élevé sur chaque course. Un grand bravo et vivement la prochaine :-)
Rendez-vous le 24 juin 2018 pour la sixième édition de l'Oxy Trail !
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