L'auteur : ilcourtlefuret
La course : Ultra Trail du Vercors
Date : 10/9/2016
Lieu : Lans En Vercors (Isère)
Affichage : 1801 vues
Distance : 84km
Objectif : Pas d'objectif
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Il faut l’avouer, cet Ultra Trail du Vercors n’était pas franchement inscrit dans mes objectifs de la saison. Non, pour mon premier ultra je visais une catégorie de difficulté encore au-dessus, le Grand Duc. Après une préparation intense, je déboule au mois de juin dans la forme de ma vie. Je ne fais qu’une bouchée des 54 km du Circuit de la Sure et me sens capable des exploits les plus magnifiques jamais contés sur Kikourou. Hélas,…. Une fièvre me cloue au lit quelques jours avant la course et ruine mes espoirs de participer.
Pire, j’ai promis à mon kiné de faire la rééducation du genou droit en juillet ce qui impose un mois de repos total et me prive de participer à une course de consolation à court terme. Qu’à cela ne tienne, en septembre il y a l’UTV et de rage je me rue sur le site pour acheter mon dossard. En oubliant qu’au mois d’août j’ai deux semaines de vacances en bord de mer dans l’Héraut avec un programme tout sauf sportif. Plage, apéros, virées nocturnes et même (honte…..) cigarettes, tout y passe. Enfin j’épargne les détails, on est sur un forum de course à pied quand même.
Bilan de mon anti-préparation : 5 semaines de repos total, deux semaines de reprise en douceur à base de vélo essentiellement, deux semaines de débauche et retour à la maison une semaine avant l’UTV. Une sortie en Chartreuse le dimanche et une au pic Saint Michel avec mon père le lundi, voilà pour ce que j’aurai vu de la montagne depuis le 20 juin. Un peu de VTT le mardi avec les cuisses déjà cramées, je bats mon record de lenteur sur mon parcours type. Autant dire qu’à ce moment je n’en mène pas large. Vais-je déclarer forfait comme au GD ? Noooon ! mon orgueil me l’interdit et finalement je décide de prendre le départ, passer Villard de Lans et les 40 premiers km (bizarrement, j’étais persuadé de pouvoir les faire sans mal), et aller le plus loin possible. J’avertis même mes proches qu’à partir de midi ils peuvent s’attendre à me voir revenir à la maison.
Jour J
Réveil à 3h30, ça pique. J’ai dormi dans le chalet de vacances de mes parents à Villard, ça rapproche un peu. Il fait 9° dehors, j’enfile donc deux t-shirts et la tenue préparée la veille. Dans le sac il y a le matos obligatoire avec 3L d’eau (je prévois toujours trop) et surtout des gels qui avaient bien marché à la Sure en juin (petit secret sur la composition…). Arrivé sur site, déjà du monde, je prends mon temps, je crois apercevoir le Bouk mais l’instant d’après il a disparu… je croise également un gars de la Buisse avec qui j’avais sympathisé lors de la reco officielle du GD en mai, il a enchainé ensuite sur l’UT4M100 et maintenant l’UTV. Il est fort et je ne me fais pas d’illusion, peu de chance de s’accrocher à lui aujourd’hui.
Sur la ligne de départ un speaker tente de mettre l’ambiance mais je ne suis pas du matin et je préfère bailler dans mon coin en attendant les choses sérieuses. Même la musique à fond n’y peut rien, je me réveillerai quand je commencerai à courir.
Pan c’est parti, avec toutes ces frontales on se croirait en plein jour. Ça commence par 2 km de quasi plat où je pars tout doucement avant d’attaquer la montée vers la Molière. Dès que ça monte, je commence comme d’habitude à reprendre des places mais je reste prudent. Le chemin devient un single où ça devient de toute façon difficile de doubler mais de temps en temps j’appuie sur les bâtons pour doubler 3-4 coureurs d’un coup. En plein milieu de la nuit, j’entends un bruit bizarre venant d’en haut. Plus on se rapproche et plus ça ce précise, mais oui… c’est bien une cornemuse ! Incroyable de se trouver dans le Vercors en pleine nuit, à la frontale, et d’écouter une musique venue d’ailleurs. Merci au musicien pour ce moment irréel.
Chapeau l'artiste!
Finalement la crête arrive vite, on bascule déjà. La vue sur Grenoble éclairée est magnifique. J’ai un lacet défait que je prends le temps de refaire et ainsi profiter de la vue, mais j’ai déjà perdu plein de places. Pas grave, dans la descente je vais dou-ce-ment alors que plein de coureurs passent comme des balles. Ont-ils compris que c’est un ultra ? Ou bien jouent-ils vraiment le chrono ?
De toute façon j’ai prévu 3 heures pour la première étape alors pas de panique. Le parcours reste assez roulant jusqu’à Engins, puis on rattaque dans le pentu pour rejoindre St Nizier où se trouve le premier ravito. Le jour commence à pointer, on navigue dans la brume à travers champs, je me sens comme en apesanteur.
J’enlève la frontale et le t-shirt de dessus au ravitaillement et ça repart pour 10 km très roulants après 12km et 2h de course. 6km/h, c’est pile la vitesse que je vise, je ne l’ai même pas fait exprès !
Cette portion vers Lans est très piégeuse car elle donne envie d’aller vite. Je reste concentré sur ce que je dois faire et malgré un km couru en 4’54 (le délire !) je reste sur mes réserves. On arrive dans les gorges du bruyant qui sont tout simplement magiques. Un enchainement de petites passerelles est un pur bonheur, l’extase totale à ce moment.
Ça remonte ensuite vers Lans que j’atteins en 3h07 (132è). Un peu de retard mais rien de grave, je gère. Je sais que l’étape suivante est à mon avantage, une grosse montée + une grosse descente, pas de portion trop roulante ou de relances qui cassent, je suis à l’aise. D’ailleurs dans la montée au Pic Saint Michel je récupère au bas mot une trentaine de places. Je ne fais pourtant pas d’effort particulier, mais plus c’est raide et plus j’aime (n’y voyez pas de sous-entendu, hmmm) et dans la dernière partie de la montée j’ai l’impression que les autres sont au ralenti.
Le sommet arrive enfin:
La descente vers le col de l’Arc et Villard se passe comme je l’entends, pas rapide mais derrière ça ne revient pas et je conserve à peu près mon classement. Je croise à mi-descente mon père venu me saluer, bonjour papa, bonjour fiston tu as l air pressé je ne te retiens pas, merci papa à tout à l’heure bisous. Ça fait quand même plaisir de voir la famille
Plus loin je crois reconnaître un type qui appartient manifestement à la catégorie Vétéran. En effet, c’est un Voironnais qui a participé à l’organisation du Circuit de la Sure ! On échange un peu, il me vante les mérites du club d’athlé local et on papote un peu histoire de se relâcher un peu alors qu’on court sur du bitume. Il s’appelle Daniel, me dit qu’il n’a pas l’habitude du long. Eh bien on verra qu’il aura géré sa course comme un briscard !
Arrivé à Villard à 10h40 (5h40 de course) je sens le moment fatidique arriver. Je suis quasiment à l’objectif, je me dis que Méaudre est vraiment pas loin et que Rencurel c’est jouable. Je ne le sais pas mais je suis 95è. Ma vitesse moyenne reste bonne, il n’y a pas de raison d’arrêter. Et pourtant la lassitude s’installe déjà, j’ai l’impression de ne pas avoir beaucoup de réserves.
La portion vers Méaudre a peu d’intérêt, beaucoup de piste en forêt, c’est juste une liaison pour finir l’étape 2. 7h01, 88è. Derrière moi arrive Jano à mes trousses mais je ne le connais pas encore. Devant moi Daniel avec qui je n’arrête pas de faire le yoyo.
Après Méaudre ça remonte vers le Gros Martel où guette le Bouk en embuscade. Enfin il guette surtout les féminines je crois car le premier conseil qu’il me donne consiste à suivre un relai féminin et m’y accrocher.
Le Bouk bénévole se rince l'oeil...
A part cela, malgré ma venue incognito il me dit qu’on lui avait dit que je serai là, mais qui lui à dit ??? Il termine en m’avertissant de garder de la fraicheur (heu…..) pour la fin car il y a un mur à grimper juste avant Autrans.
La descente dans un single est interminable et je commence réellement à souffrir. Le paysage a beau être somptueux contre les falaises, rien n’y fait je suis passé en mode zombie et j’avance en évacuant les pensées négatives. Les positives aussi d’ailleurs, je ne pense plus grand-chose et j’avance. C’est l’étape la plus courte, mais il n’y a pas de ravito intermédiaire et le temps parait interminable. J’arrive à Rencurel en 9h37, 70è, mais je ne me suis même pas rendu compte si j’ai gagné ou perdu des places. Daniel n’est jamais loin mais est resté derrière, de même que Jano.
Ma décision est alors prise, j’irai jusqu’au bout de la course. J’envoie un sms à la famille pour les avertir que je vais tenter de finir, arrivée « pas avant 19h30 ». Je suis largement dans les temps et même en 5 heures pour la dernière étape j’aurai réussi mon pari, je n’hésite même pas. Pourtant j’ai des ampoules partout, mes cuisses sont en bois, je n’arrive plus à manger grand-chose et j’ai un début de mal au ventre. C’est là que je découvre les mérites de la soupe aux vermicelles, à ce moment de la course c’est la meilleure chose qui pouvait m’être proposée. Quelques minutes de repos, je snobe les podologues installés dans la grange malgré mes pieds en compote, ainsi que les kinés qui auraient pu m’assouplir les jambes. Je repars donc en sachant que je vais en chier un peu comme à la Sure en 2015, mais si près de l’objectif impossible d’arrêter.
C’est malheureusement encore une portion pas très marrante qui commence, à base de relances sur faut plat. Je tente de trottiner mais rapidement je me fais une raison, je passe en mode marche. Je n’ai plus envie, et pire je vois à nouveau des solos me doubler en plus des relais. Je broie vraiment du noir, la déprime s’installe et j’ai maintenant envie d’arrêter. Daniel m’a passé presque sans me voir, comme tant d’autres.
Sauf que l’avantage de la marche, c’est qu’elle permet de méditer un peu. Petit à petit je me recentre sur ma course et j’arrête de penser à ceux qui sont plus frais que moi, j’arrête de les envier et je me remets à avoir des pensées plus positives. C’est ainsi que j’arrive finalement au dernier ravitaillement aux ruines de Chartreuse. Il y a encore de la soupe aux vermicelles, et cette fois je reprends deux gels pour me booster pendant les 7 derniers km. La dernière montée est annoncée très raide mais ça commence doucement et ce n’est que sur la fin que c’est un petit mur à passer mais finalement c’est là que je reste le plus à l’aise et tout se passe comme dans un rêve. La descente est plus délicate mais quand c’est moins raide je reprends un petit trot assez lamentable mais au moins je ne marche pas en permanence. Jano arrive de l’arrière tandis que devant je vois un gars qui a l’air carbonisé. Il descend en se dandinant sans avoir l’air d’être capable de plier les genoux. Ses pieds ont l’air de le faire souffrir encore plus que les miens. Je pense vraiment le reprendre, je lui passe un mot d’encouragement en le rejoignant, mais le bougre repart illico devant moi ! Même Jano qui pourtant semble bien plus frais échouera à le rattraper. Les deux derniers km sont vraiment faciles cette fois, on peut courir pour de vrai et miracle, je cours en effet ! Même le mec carbonisé s’est transformé, il a des ailes, il s’envole, et inexorablement s’éloigne. Quant à Jano ce sera malheureusement pour lui ma dernière proie, je le vois devant qui se met à marcher dans le dernier km, je fais l’effort et tente tout pour ne pas le laisser revenir. Je passe finalement l’arche en 13h40, 74è. Ma famille n’est pas là, j’ai 50 minutes d’avance par rapport au sms envoyé de Rencurel, je ne peux pas leur en vouloir c’est ma faute !
Les finishers auront bien mérité cela...
Daniel a fini depuis 20 minutes déjà, et mon voisin de la Buisse en 13h tout rond ; Bravo à eux !
Pour ma part on dira pudiquement que la fraicheur a payé, mais il faut croire qu’une anti-préparation comme la mienne peut aussi faire du bien au mental.
Moralité facile : Mieux vaut être présent au départ hors de forme qu’un forfait dans la forme idéale !
Petit épilogue : une douche froide (j’ai dû arriver trop tard) et un tour chez les kinés m’auront fait le plus grand bien. J’y croise d’ailleurs un gars à qui j’ai prêté un peu d’eau sur le parcours, que je croyais devant moi mais qui m’avoue s’être arrêté longuement au dernier ravitaillement en ayant un énorme coup d’arrêt. Félicitations à toi pour être reparti quand même et arriver à finir. C’est d’ailleurs ce que je retiendrai de ce premier ultra : un enchainement de hauts et de bas, qu’il faut franchir comme on franchit les montagnes : Un pas après l’autre.
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17 commentaires
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 14-09-2016 à 11:39:16
Tu as vraiment inventé un concept : partir sur un ultra, sans prépa, mais avancer au feeling (et surtout : avec intelligence) pour au final finir cet UTV, avec un dernier effort saucisson !!!
Et en plus , tu cours avec DarryCowl (ce bon Daniel !!!), quel bon samedi !!!
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 11:47:04
Il me semblait bien que c'était le fameux DarryCowl! tu confirmes donc :-)
Quel bon samedi en effet et la fin saucisson a été dantesque, avec un relai qui m'a encouragé pour m'accrocher à lui 100m avant l'arche mais il allait vraiment trop vite, j'ai quand même fait ce que j'ai pu!
Commentaire de samontetro posté le 14-09-2016 à 12:58:09
Et oui, sur un ultra la tête a un rôle essentiel pour faire avancer le coureur!
Je pense que la seule boulette que tu as fait a été de "snobber les kinés" à Rencurel. Vu ton état, en une dizaine de mn ils t'auraient remis les jambes à neuf et sur la section roulante qui suivait ça t'aurait vraiment aidé, physiquement mais aussi mentalement, en pouvant trottiner les relances.
Le jour où tu fais une prépa en amont, le grand Fred Desplanches à du souci à se faire en tête de course! ;-)
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 14:28:16
hi hi il peut encore dormir tranquille notre vainqueur! par contre je suis tout à fait d'accord sur les kinés à Rencurel, ça m'aurait bien aidé. merci pour tes conseils et encore bravo pour l'organisation ne changez rien.
Commentaire de beneetseb posté le 14-09-2016 à 13:44:12
comme quoi faire du jus prend tout son sens :-)
on s'est forcement croises lors de la montee du pic st michel, tu as lâchement du me doubler !!!
quel plaisir de lire ton récit, chaque expérience est différente et enrichissante !
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 17:18:06
la montée au pic est mon meilleur passage c'est sûr. c'est intéressant de croiser les expériences, on a tous fait la même course mais vécue chacun à sa manière avec nos forces et nos faiblesses, à une prochaine sur les sentiers!
Commentaire de richard192 posté le 14-09-2016 à 14:02:09
Félicitations.
Moi ce que je trouve cassant ce sont les descentes type: celle du Pic St Michel et non les successions de petites montées et descentes du dernier relais.
Belle gestion de l'effort.
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 17:23:51
On a chacun nos préférences ;-)
mais quand je vois ton chrono je reste impressionné!
Commentaire de jano posté le 14-09-2016 à 14:12:12
quand je t'ai rattrapé après le pointages des ruines, je pensais vraiment être plus frais que toi (surtout après avoir mouillé la casquette dans le torrent)
A croire qu'en fait, j'avais aussi une allure de zombie.
Ma petite discut' avec cyss en haut du pas de montbrand me coûte aussi la petit avance qui m'aurait permis de rester devant.
Bravo à toi pour ta course, proche de la mienne au niveau du rythme et des coups de moins bien.
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 17:22:53
toi non tu ne ressemblais pas à un zombie, tu avais l'air "normal", j'étais d'autant plus surpris de te voir marcher. C'est gentil de m'avoir redonné le plaisir de doubler, je n'y croyais plus après avoir laissé filer l'autre moribond (je n'ai toujours pas compris comment il a fait!).
Commentaire de Trixou posté le 14-09-2016 à 14:17:25
Bravo pour ta course et merci pour les belles photos qui me remettent une couche de souvenirs dans la tête.
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 17:26:27
Merci Trixou, que de souvenirs pour les années qui viennent. Et une motivation pour faire encore mieux la prochaine fois!
Commentaire de PetitManseng posté le 14-09-2016 à 20:00:23
Merci pour ton récit (la photo des gorges du Bruyant est magnifique) et bravo pour ta course que tu sembles avoir bien mieux géré que moi dans son ensemble, en prenant un départ prudent. C'est intéressant de comparer nos courses respectives: Nous ne nous sommes pas rencontrés (je pense) mais nous fumes très proches l'un de l'autre après que tu m'aies doublé apparemment dans l'ascension du gros Martel où j'étais vraiment à la rue (je me rappelle très bien m'être fait doublé par Daniel à ce moment là et vu que tu étais proche de lui, je pense que tu m'as doublé quelques minutes tout au plus après lui). Nous avons eu une course après Rencurel très similaire (j'ai aussi énormément marché sur cette section) sans nous doubler, je pense, et j'arrive aux ruines 4 places après toi. Je ne me rappelle pas avoir doublé qui que ce soit dans la dernière montée donc j'ai du te redoubler dans la dernière descente (ou j'étais mieux) pour finir finalement 4 places devant toi... J'espère te rencontrer une prochaine fois !
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 22:08:43
Le plus probable c'est que tu m'as doublé au dernier ravito où j'ai dû rester assis un bon moment pour rassembler le peu d'énergie qui restait. Tu finis très fort en tout cas et tu avais commencé très vite aussi apparemment. Belle vélocité et dommage que ton estomac n'ai pas tenu car tu avais les jambes pour gagner au moins une heure au final!
Commentaire de Albacor38 posté le 14-09-2016 à 20:48:30
Je suis quand même impressionné par ton rythme sur les 47 premiers kilomètres. C'est pas exactement le mode gestion. Bravo. Que de chemin parcouru depuis 3 ans...
Commentaire de ilcourtlefuret posté le 14-09-2016 à 22:10:36
Et pourtant j'ai fait attention, c'est surtout l'étape 2 ou j'ai bien marché mais j'ai dû le payer après Rencurel. A voir dans 3 ans si je continue à progresser :-)
Commentaire de béné38 posté le 17-09-2016 à 12:45:36
Bravo très chouette récit ! La prochaine fois avec de l'entrainement ce sera un top 10 !
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