L'auteur : boucanier
La course : Ultra Tour des 4 Massifs - XTrem 160 km
Date : 19/8/2016
Lieu : Grenoble (Isère)
Affichage : 3941 vues
Distance : 160km
Matos : La sportiva Ultra raptor
Sac Raidlight OLMO 20 l
Lampe Fenix HP11
Objectif : Terminer
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Salut à tous
Merci pour ce suivi live, au M.O.B., aux bouzineurs, et à Bubulle pour son sms d’encouragement lu entre Arselle et Chamrousse.
Tout a bien commencé, j’étais avec un frangin (finisher du Master en 2015) pour son premier 100 miles, objectif : terminer. Nous partons prudemment mais nous grattons régulièrement du temps sur la BH. Première anicroche au pied du tremplin olympique : un bouchon. En fait, c’est un essaim d’abeille qui occupe le sentier et il n’y a pas grand place pour l’éviter. Quand je passe, je ressens une vive douleur au mollet droit et je commets de m’arrêter pour enlever l’abeille. Bim une seconde piqûre au mollet gauche, et bim une troisième sur la cuisse droite. Ça chauffe mais cela reste supportable.
Nous profitons du magnifique panorama en haut du Moucherotte et du Pic Saint Michel avant d’aborder pépères la longue descente afin de nous préserver. On sent que la chaleur est étouffante au fur et à mesure de la descente et à Saint Paul, ça cogne. Avec l’expérience de 2014 et 2015, j’aborde tranquille la piégeuse montagne d’Uriol. A Vif, j’ai la très mauvaise surprise de constater que plus rien ne me tente côté alimentation. Mon estomac commence à faire des siennes, c’est mon gros point faible, la raison de la grande majorité de mes D.N.F.
Nous effectuons tranquille la longue montée à la Chal, heureusement qu’il y a des fontaines avec l’eau très fraîche que je réussis à boire car je ne supporte plus l’eau tiédie de mes bidons.
A Laffrey, il faut se rendre à l’évidence, quelques heures de galère s’annoncent comme en 2014 où j’avais fait Rioupéroux- Freydières sans rien pouvoir avaler. Je compte sur la fraîcheur de la nuit pour me requinquer et nous abordons le terrible enchaînement La Morte & Pas de la Vache. Toujours aussi impressionnant de voir les frontales haut, si haut au-dessus de nous en montant au Pas de la Vache. Elles semblent inaccessibles, ces frontales, mais finalement nous franchissons le sommet et en T-shirt, il ne fait vraiment pas froid.
Nous ressentons le froid en partant du Poursollet pour la difficile montée vers le lac Fourchu et nous avons le plaisir d’admirer les lacs à l’aube naissante. Dans la petite bosse quand on tourne à gauche, je m’assieds contre un rocher et m’endors aussitôt. Un bruit et je me réveille en sursaut et dis à mon frère : « Oui il faut y aller. Ça fait combien de temps que je dors ? Dix minutes ? ». Surpris, il me répond que nous sommes arrêtés depuis seulement 10 secondes, j’ai dû dormir 6 à 7 secondes….Au chalet de la Barrière, le ravitaillement est désormais dans un abri en dur très confortable mais je n’arrive même pas à boire une des boissons proposées. Les bénévoles nous annoncent 2 heures pour descendre.
J’avais annoncé que je mettrai le clignotant à Rioupéroux mais finalement j’ai de bonnes sensations dans la descente bien que je n’ai rien mangé depuis Vif. Nous prenons notre temps à la Base Vie et décidons de repartir rien que pour le « plaisir » de de se farcir la montée de l’Arselle. Nous avons appris qu’un parcours de repli est en place qui évite toute la magnifique traversée de Belledonne et aussi le sommet de Chamechaude en Chartreuse. Il pleut sur le plateau d’Arselle mais rien d’insurmontable. Par contre, le parcours de repli est vraiment sans intérêt entre les pistes de ski, les immeubles, les télésièges.
Pas de critique sur le choix des organisateurs mais simplement le constat que ce parcours est simplement moche. Au Recoin de Chamrousse règne une ambiance spéciale. Même si nous sommes en queue de course, chacun sait que les B.H. sont devenues très larges et qu’on peut finir dans les temps en mode rando pépère. Des coureurs s’installent pour traînasser quelques heures sans aucun stress, très différent de l’ambiance souvent un peu tendue d’un grupetto sous la pression des B.H.
Nous faisons le point avec des locaux : 17 km de piste forestière pour rejoindre Freydières, ensuite la looongue descente dans la vallée et la loooongue partie plate vers SNE. Ensuite la sympathique montée au col de la Feïta mais le Habert sans faire le sommet de Chamechaude. Connaissant tous les magnifiques coins qu’on va rater avec ce parcours de repli , nous préférons en rester là et rendre notre puce. Pas de bol, deux courses en montagne cette année (UTHG et UT4M) et deux parcours de repli.
Pour ma part, j’ai réussi à recommencer à manger samedi soir, tutti va bene.
Merci, merci, merci aux bénévoles de l’UT4M qui sont tous aux petits soins.
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4 commentaires
Commentaire de Woualy posté le 24-08-2016 à 15:50:27
Salut Chef, dommage pour cette fin de course tronquée, mais je prend notes du début pour mon objectif 2017 ;o)
Commentaire de boucanier posté le 24-08-2016 à 16:14:18
Salut Woualy
L'UT4M, une bonne coursette de prépa au Trail Tour du Canton ;-)
Commentaire de Woualy posté le 25-08-2016 à 09:09:59
C'est pas faux ;o)
Commentaire de PhilippeG-641 posté le 25-08-2016 à 20:28:50
Dommage Boucanier pour ton arrêt mais je comprends ton choix lié à la déception d'un parcours tronqué ;)
Sinon bien content de t'avoir croisé lors du trail des Fiz (cette fois-ci c'était mieux au niveau météo) et merci encore pour les 2 photos ! (Je ne sais toujours pas comment tu as fait pour me reconnaître)
Il faut faire comme moi en multipliant les courses, au moins il y a une avec du beau temps (l'X-Aline = le top !!)
Bonne récup et qui sait ? A une prochaine....
@+
Philippe
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