L'auteur : ejouvin
La course : Trail du Josas - 50 km
Date : 10/4/2016
Lieu : Jouy En Josas (Yvelines)
Affichage : 2230 vues
Distance : 50km
Objectif : Pas d'objectif
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Whaouuuu, 2ème récit de l'année pour ma part. Non non, je ne vais pas recommencer mes délires écrits à chaque course. Je me suis promis de ne faire des récits que quand la course serait une galère, et que j'aurai envie de parler. Ca changera des récits où tout se passe bien ou presque, et ou cela semble si facile.
Bon, vous l'aurez compris, j'ai largement spoilé le récit, et j'ai donc explosé sur ce sympathique 50 kms du Trail du Josas.
A la base, je n'avais pas programmé de faire cette course. Mais sur invitation d' Agnès, j'ai pris ma CB, ma connexion internet et en voiture Simone, avec la promesse d'un bon moment passé sur la pelouse autour d'une paëlla.
Résultat, un dimanche matin de plus zappé et il faut rejoindre Jouy en Josas. J'ai franchement la tête en vrac, les jambes fatiguées et l'impression de me dire que ça va être compliquée cette affaire. Mais bon pas grave, j'y suis, j'y reste même si le tee shirt Finisher a été donné lors du retrait du dossard.
Par contre, nous avnos un coup de bol incroyable. Grand beau temps alors qu'il a plu la veille, et que cela tombera le lendemain.
Le briefing est réalisé au pied du podium. Deux choses importantes :
Après ce rapide description, direction l'église pour poser un cierge, ça change d'une pêche, avant de s'élancer.
La première chose que l'on peut voir, c'est qu'il y a du beau monde sur cette ligne de départ, Aurélien Collet, Benoît Gandelot, Luca Papi, des têtes que je connais de vue mais pas de nom, Bikoon, PhilippeG-XXX. Punaise, mais est ce qu'il y en a ici qui n'ont jamais fait de podium ?
Et boom c'est parti. Un peu de bitume pour faire changer les jambes et on attaque un champ de patates. Première indication, je ne me fais pas beaucoup doublé à cet instant, enfin disons moins que d'habitude.
Après un petit passage sur un pont, nous pouvons observer la tête de course qui s'éloigne bien vite. Allez, ce n'est pas grave et nous retrouvons un chemin bien plus large et facile à courir. Enfin, je me refais déposer comme d'habitude. Ouf, je retrouve mes repères.
Et je note le passage très rapide d'une petite blonde à queue de cheval. J'ai cru voir une autre féminine passée et j'estime qu'il y en a une troisième devant.
Comme beaucoup finalement, comme je ne peux jouer les podiums je me raccroche à la lutte avec les féminines. Enfin quand c'est possible parce que bien souvent, elles sont quand même bien plus rapides.
Le premier ravito est bien proche, mais ça c'était prévu. A peine 6 kms (voir peut être 7) et le couvert nous est offert. Bon, je ne m'arrête pas et n'en profite même pas pour grapiller une ou deux places. Personne ne marque l'arrêt, peut être sommes nous trop tendus ?
Il faudra donc attendre les 14ème kilo, disons plutôt 16 et quelques, pour le prochain ravitaillement. Pas grave, j'ai la gourde pleine et de quoi manger. Entre temps, ça casse les pâtes, toujours pas de féminines en vue et surtout je perds encore et toujours des places.
Arrivé au second ravito, soit après un peu plus de 16kms, je marque la pause pour picorer deux trois trucs et remettre à niveau la gourde. Bon déjà il faut noter que nous en sommes à 16 et non 14 annoncés. Alors, est ce que la distance est de 52 au lieu de 50 ? Pour éviter tout énervement, je repars sur 52.
Enfin les positions sont à peut près figées, et je bataille ave un gars. Est ce moi qui fait l'erreur d'accélérer pour le reprendre et ensuite lacher prise, ou est ce lui qui remets du rythme à chaque fois que je me porte à sa hauteur ? Ce manège va durer looooooongtemps. Mais une chose est certaine, c'est que dans les montées, il est bondissant et me dépose sans sembler forcer. Alors que moi derrière, je suis à la peine devant forcer sur les cuisses déjà bien dures. Bon, la mauvaise foi me ferrait dire que lui a des chaussures avec de supers crampons, alors que moi avec mes mixtes... Mais je vais éviter cette excuse, puisqu'à ce qui parait ça passait partout.
Vers le 18ème kilomètres, nous abordons un large chemin qui serpente en descente. "Trop" facile, tout le monde déroule et nous descendre gentillement. C'est trop sympa ce serpentin, nous pouvons voir si nous avons un rôle de chasseur ou de lapin. Et surprise, juste derrière un lacet, que vois je ???? Yeeeeeeees, enfin une féminine. Ah bah voilà, en avant toute.
Mais d'un coup, elle se retourne et nous demande si nous avons vu de la rubalise. Heu bah non, mais bon c'est logique, y a que ce chemin, pourquoi se poser la question ? Sauf qu'elle se pose vraiment la question, et demande à un groupe de Poney Club passant par là. La monitrice confirme donc sa crainte, les rubalises étaient un peu plus haut sur notre gauche, enfin maintenant sur notre droite. Et op quasime 4 minutes de perdues.
Au passage, autant j'arrivais à suivre le rythme de la féminine, et du gars aux crampons, dans les descentes, autant quand nous avons du remonter.... Et effectivement, nous avons loupé un tout droit clairement indiqué, trop content de descendre. Et voilà que je me retrouve derrière des gars que j'avais doublé il y a bien longtemps.
Alors, déjà que je partais sur 2 kms de rab, on va dire qu'à cet instant je dois être à 2.5 supplémentaires. Heureusement, le parcours est plutôt sympathique en forêt, manque juste quelques paysages. Toujours est-il que je bataille avec mes deux compères de mésaventures.
Au profit d'une montée, crampon-man va disparaitre de mon champ de vision. Et peu de temps après, je vais "enfin" reprendre la féminine. Je profite alors de l'arrivée vers le ravito, pour prendre un peu mes distances.
Troisième ravito, kilo 25.5 pour annoncé à 23, que je me dis à ce moment. Donc confirmation du surplus auquel il faut s'attendre en fin de course. Grosse ambiance à ce point, c'est vraiment sympa. On profite de bien manger, bien boire, refaire les niveau car le prochain passage est dans, oups 14 kms. L'organisateur nous indique que la boucle peut être longue et cassante, donc bien faire attention. Petite prise de photos et je repars un peu après l'arrivée de la féminine qui est félicité pour sa place actuelle, soit 2ème. Ah bah merde alors, moi qui pensait qu'il y en avait encore au moins 2 devant.
Allez, c'est parti et ça attaque par un faux plat nous amenant à une pente courte mais bien pentue. En temps normal, elle fait ralentir oui, mais pas de quoi flinguer les cuisses. Alors, haut les coeurs et à l'attaaaaaaaaaque. Et zou nous repartons en descente.
A noter dans cette descente, la présence d'un bénévole avec plein de rubalise sur lui, au cas où. Très bonne idée, même si cela n'a pas été nécessaire d'après l'organisateur, les débaliseurs sauvages étant restés à la maison. Donc tout surplus est à mettre au crédit d'une erreur des participants.
Quand j'entends alors un simple "Hey les gars, c'est à droite." Hey quoi comment ? Purée je me suis encore planté. Vite fait, on siffle ceux qui sont au loin devant pour les faire revenir, et effectivement, j'ai raté une nouvelle fois un virage. Bon ça va, je suis quasi à côté, la perte est minime et n'est pas ajoutée au surplus. Sauf que je me retrouve de nouveau avec la 2ème féminine, à qui je dis en souriant, "et op, ça fait deux fois".
Je ne le sais pas encore, mais ça c'était une alerte pour me dire "Bah tu vas dans le mur, mais il est trop tard"
Cependant, la lassitude commence à venir. Je me raccroche à l'idée que la première féminine était annoncée pas très loin et qu'il serait sympa de la reprendre. Ajouter à cela quelques dépassements, ça me fait passer le temps.
Une énième descente se présente à nous, bon le parcours c'est un peu que cela. Tu monte 30m pour redescendre et parfois un peu de plat. Et je vais suivre logiquement les personnes devant moi, petit virage, traversée d'un filet d'eau et op ça remonte. On attaque, on tourne à gauche en suivant la balise, du monde devant nous, c'est bon pour le moral. Un bénévole nous félicite, merci c'est gentil et .....
Bah merde alors, qu'est ce que vous faite ma petite dame ? Pourquoi est ce que vous débalisé à cet endroit ? Et voilà qu'elle nous réponds "Ah mais moi, ce n'est pas le Trail du Josas, c'est l'autre". Oh putain.... nous nous sommes fait avoir. Alors on siffle ceux de devant, bien plus loin et ils reviennent, pire que pour nous les pauvres.
Retour arrière, repassage devant les encouragements où on dit qu gars "non non, pas la peine de nous féliciter, nous c'est le Josas".... On redescend et au passage du filet d'eau... Bah il n'y avait pas d'ambiguité... De la rubalise bien présente. Cela ne nous empêchera pas de mentionner au prochain bénévole, perdu dans la forêt, qu'il faudrait peut être mieux indiquer.
Bon, on ne se démobilise pas, surtout que les 3h de courses viennent d'être franchies et c'est maintenant que l'on va pouvoir remonter... Avec plein de confiance, je passe les côtes sauf que j'ai commencé à mettre plus de 7' au kilo. Deuxième signe pour me dire "Bah tu es proche du mur, et là vraiment, il est trop tard".
J'en fais abstraction car nous sommes en groupe compact. Nous allons même reprendre crampon-man qui est en train de se changer, il devait être en train de crever de chaud le pauvre. Mais cette fois-ci, j'arriverai à le mettre assez loin de moi pour ne plus jouer au yoyo. Ce que je n'ai pas vu venir par contre, c'est cette féminine qui est bien plus à l'aise que nous tous. A la première occasion, elle va se décaller, courir à son rythme et nous poser. la voilà la queue de cheval... Ah la garce. J'ai beau être fier, je sais une chose... ne pas chercher à s'accrocher quand on se fait déposer. Et puis de toutes les façons, à peine le temps de réfléchir qu'elle nous a mis à distance, c'est genre 30" au kilo facile.
Enfin, une longue ligne droite et qui vois je devant ? La féminine qui était 2ème lors du troisième ravitaillement. Oulala, elle n'a pas l'air bien la pauvre. Je la vois s'arrête, s'accroupir et non pas pour faire ses besoins, mettre la jambe sur une piquet et non pas pour me montrer sa souplesse suggestive. Non, elle semble être dans le dur, et il est évident qu'elle est à présent 3ème. Je la passe en l'encourageant tant bien que mal. Mais je me rends compte que moi aussi, je pioche, le cardio chute, je peine à relancer sur le plat.
A cet instant du récit, je pourrai me raconter des histoires en disant que malgré tout, j'arrive à relancer de temps en temps à presque 11 km/h et que ce n'est pas si mal pour quelqu'un qui est cuit. Mais non non soyons honnête, de toutes les façons si c'était le cas je n'aurai pas mis ce temps sur la course. Il y a certe des pics de vitesse, à attribuer à des erreurs de GPS plutôt ?, mais le temps moyen au kilo est implacable. Il affiche bien plus de 6'...
Voilà, nous y sommes donc. 3h30 de course et c'est l'EXPLOSION. Le reste va être un long chemin de croix. Le plat se termine pour donner sur la descente vers le ravitaillement. Là, l'arrêt est nécessaire. Qu'en est il à mon GPS ? 40.8 kms au lieu des 37 annoncés pour ce point de passage. j'ai donc rajouté un peu plus d'un kilo au surplus, objectif 54 à présent, pour arrondir à la fourchette haute.
Un peu plus loin, je profite d'un concurrent pour lui demander son kilométrage. Il me réponds 38.5 et me pose la même question en retour auquel je suis obligé de dire "Bah moi 41.8". Petite lueur d'esport dans ses yeux en me disant "Et bien, j'espère que tu as raison". Désolé, mais je vais lui casser son espérances pour lui expliquer que j'essaye de connaitre le surplus que j'ai fais, sorry.
Seul point positif pour ma part à cet instant, c'est de se retrouver mélanger avec les concurrents du 35kms. D'ailleurs à la table, un gars va dire "Ah là, c'est la tête de course du 50 qui revient". Je suis dans l'obligation de lui expliquer que non. A cet instant, je suis convaincu que la tête de course est déjà en train de manger, après avoir pris la douche. En fait, seule une poignée sera effectivement arrivée.
Après un petit arrêt que j'espère salvateur, je reprends la route. En fait à cet instant, nous reprenons exactement la même boucle pendant un peu plus de 4kms, qu'à la sortie du précédent ravito. Donc, on sait exactement ce qui nous attends et on peut également comparer les temps de passage. Mais est ce nécessaire, je le sais, je suis à la rue. Je peux juste le quantifier et ce n'est pas beau à voir. Minimum 1'30 de plus au kilo...
Donc, même parcours, c'est connu, on y va les yeux fermés. Et devinez quoi..... Bah je me plante exactement au même endroit. Je rate un virage à droite. Ouf, comme la première fois, cest sans conséquences, car je me fais rattraper par le short par ceux qui sont derrière.
Heureusement, il a ce petit passage où des violettes tapissent le sol. Les petites fleurs suspendues à leur tige donnent l'impression de léviter au dessus de la terre. C'est franchement magnique.
Arrive la bifurcation, et le bénévole nous invite à sortir du bois, direction le cours d'eau. Aaaah, c'est plat donc à l'attaaaaaaaaaaaque. Heu non en fait à l'arraaaaaaaaaaaache. Non toujours pas... Au secouuuuuuuuuuuurs. Oui c'est mieux comme ça, c'est exactement ce qui se passe dans ma tête. Je force, je force pour ne plus avancer. Heureusement qu'il y en a beaucoup qui marche parce que sinon....
Arrivé à la gare RER, passage sous les voies férrées, c'est du "connu" maintenant. Il doit rester une "petite" montée, passée tout en courant 2 ans auparavant, et c'est la fin, ça me motive. Sauf que bon, déjà je ne cours plus en montée, puis je me fais dépasser par un gars avec un buff dégueulasse, bon ça c'est la frustration qui parle, et que vois je derrière ?
Encore une féminine, mais merde on ne peut pas morfler tranquille ? Et puis elle n'est pas toute seule, y a tout un tas de concurrents du 50.
Je me retourne deux trois fois, pour confirmer mon impression. Bah oui, ce n'est pas du tout celle que je pensais 3ème. Ouch, je morfle, mais y a pire, on se consolle comme on peut.
Allez, on lève la tête et on fait comme si de rien n'était. Ca n'empèche qu'à chaque épingle, j'essaye de voir où est tout ce petit groupe. Et bien il se rapproche de plus en plus. Mais LAISSEEEEEEEEEEEZ moi tranquille.
Cela dit, ça va, j'arrive encore à en rigoler. Mais sûrement parce que ce ne sont pas des têtes connues pour moi. Ce serait les gardiens du temple, j'aurai beaucoup plus les boules quand même.
Je crois donc me rappeler le parcours et vois ce qui représente à mes yeux la dernière montée. Et meeeeeeeeeerde, pourquoi partent ils tous à gauche ? En même temps logique, en voyons mon GPS et la prévision de surplus, il reste forcément du chemin.
Allez, on débranche tout et on monte sans râler. Mais punaise, j'en ai marre d'entendre les pas derrière moi. Quand est ce qu'elle va passer cette foutue féminine ? Je la sens proche de moi, qu'elle me passe, qu'on en finisse, vas y achève moi. En même temps, je vois un grand gars tout en salomon, oh le naze. Ok c'est encore la frustration qui parle. Mais lui aussi va me voir et relancer, pour que je ne puisse jamais revenir. Ce qu'il va faire à perfection, même si finalement il n'y avait pas besoin de grand chose.
Fin de la bosse, toujours rien. Merde, qu'est ce que tu fous ? Zou la descente, passage sous la route où les pas résonnent. Je la sens vraiment proche et je me permets de lancer "Allez, vas y passe". Mais, rien, que dalle, personne ne me double. Et bien, je continue sur ce rythme.
Passage au dessus du stade qui fait office de parking, arrivé sur le bitume, nous y sommes. Op encore un peu de pelouse, la descente annoncée raide et où il faut faire attention, ce serait dommage de se faire mal à cet instant. Une fois en bas, petit coup d'oeil derrière.
Bah merde, elle est loin la petite dame, et puis ce n'est pas celle du 50. Je me suis cassé les couilles pour ça ??? Je finis alors tranquille, heuuuuu non comme je peux en fait. Je n'accélère pas parce que j'en ai pas envie, c'est parce que je ne le peux pas.
Et encore un rebondissement, la féminine a décidé de sprinter pour me reprendre et me déposer. Je ne vais même pas essayer de me battre en la sentant arriver. Elle me reprends à quelques mètres, j'en sais rien précisément, de l'arche et..... Bah dis donc ??? Elle coupe son effort pourque l'on passe ensemble la ligne. J'apprécie le geste et j'en souris.
Voilà, le calvaire est enfin terminé, ce fut vraiment long. Je peux enfin m'assoir sur la pelouse et me libérer de tout le matos. Mes parents sont venus voir l'arrivée, franchement il y avait mieux à faire.
Je vais être honnête, je ne suis pas super agréable et j'ai juste envie d'avoir un petit quart d'heure pour faire redescendre la pression et pouvoir rigoler de cette explosion. Sauf que là, ma mère va choisir le bon moment pour me balancer : "Mais sois content, regarde la petite dame là, elle est contente". La petite dame en question est une concurrent du 50, que je n'ai jamais vu d'ailleurs. Avec un tacte légendaire, je vais répondre froidement "M'man, arrête. Pour elle, faire 50kms est peut être un défi et elle est contente. Moi, faire 50kms en 6h, ça me gonfle".
Oui oui, je suis du genre agréable quand je suis un peu énervé...
A froid, je me dis que je suis parti beaucoup trop vite, que le cardio a du être élevé. Après chargement de la sortie, ce n'est pas si simple. Le cardio moyen n'est pas si élevé au départ, mais c'est la présence de pic "haute" intensité qui m'a fait mal.
Allez, tout ceci n'est que du sport, même si il flingue le dimanche tout entier à cause des jambes douloureuses.
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15 commentaires
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 13-04-2016 à 16:40:35
Allez, tout ceci n'est que du sport, et retenons le positif :
- la paëlla
- la féminine qui stoppe son sprint !!!
50 bornes quand même... Wahou !
Commentaire de ejouvin posté le 13-04-2016 à 16:56:15
Merde, j'ai oublié de dire...
Bah non, pas de paëlla ;) je l'ai zappé.
La féminine est venue me "remercier" après, donc sympa.
50 bornes, non pas wahou, y en a plein qui le font mon Bouk. Y en a même qui enchaîne et qui sont trop trop forts. Moi, suis juste un petit joueur, et je ne monte même pas vite.
Commentaire de ejouvin posté le 13-04-2016 à 17:38:22
Et j'ai aussi oublié de dire.
Oui ce n'est que du sport. Franchement, j'en rigole de comment j'ai explosé et lutté pour en finir. Pas la première ni la dernière que je vais exploser. Et déjà, je n'ai pas vomi, y a du progrès.
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 13-04-2016 à 17:42:03
Beurk
Je ne dois jamais me mettre dans le rouge car je n'ai jamais envie de gerber, encore moins le "goût du sang dans la bouche" (copyright __icecool__)
Commentaire de daisymarguerite posté le 13-04-2016 à 18:01:53
Hahaha j'ai bien ri en lisant la fin.
Si je ne t'ai pas doublé c'est tout simplement que je ne pouvais pas et que je me concentrais sur tes pieds pour avancer au même rythme :) Je sortais de 3-4 km où j'étais bien dans le dure. D'où mes remerciements à la fin puisque tu m'as permis de ne pas lâcher et de bien finir !!
Après j'ai toujours une petite réserve d'énergie pour un sprint final héhé
Y en a plein qui font 50 dans notre entourage de coureurs mais bon tu restes une exception de la population française hein :) Tu feras mieux à la prochaine !!
Commentaire de ejouvin posté le 14-04-2016 à 14:20:41
Bah tiens, on dit aussi que j'ai une petite réserve pour piquet un sprint final... enfin pas dans ce contexte.
A la prochaine ? Non c'est certain que je ne ferai pas mieux, mais ça je le sais. Peut être, après la prochaine.
En tout cas, tu m'as bien surpris sur la ligne. Bon récup à toi
Commentaire de Jean-Phi posté le 14-04-2016 à 14:11:42
Quand tu parles de poser le matos, tu parles du passage aux toilettes ? Non parce que nulle part tu mentionnes tes intestins ou un petit vomito... Je suis frustré !
Blague à part, la fatigue ça arrive à tout le monde. Vu ton classement sur internet, t'est pas si mal pour qq'un qui était cuit. Bravo à toi !
Commentaire de ejouvin posté le 14-04-2016 à 14:18:52
Ah bah non, le matos c'est la panoplie du trailer. Porte bidon, la montre, le cardio, les buffs et enlever les pompes.
Comme tu dis, même pas un bronze, même pas un vomito... Tout se perd.
Oh mais le classement ne veut pas dire grand chose. il y en a as mal qui se sont un peu perdus, même le premier. Et puis de toutes les façons, on court pour se faire plaisir (bon sur le coup ce n'était pas trop le cas) et le classement est secondaire non ? Enfin, c'est ce que je croyais...
En tout cas, j'en rigole et c'est bien le principal.
Commentaire de Bikoon posté le 14-04-2016 à 15:44:10
C'est vrai qu'on a connu CR plus scato...
Bon on dirait que t'en a quand même chié alors l'essentiel y est ;o) humm, pardon.
Pas de doute que tu feras mieux une prochaine (par mieux j'entends pas forcément le classement car comme tu le dis c'est accessoire, mais du plaisir jusqu'au bout [ou presque])
A bientôt j'espère, car maintenant qu'on est dans la même catégorie faudrait voir à reprendre du poil de la bête pour galoper ensemble ! :o)
Commentaire de ejouvin posté le 14-04-2016 à 15:52:26
J'en ai bien chié oui, c'est une certitude.
Niveau temps, je me suis "amusé"... je suis largement plus lent que... ne serait-ce que le passage à la Saintélyon par exemple ;) On peut prendre le Sparnatrail également, un poil plus long, et tant d'autres...
Heu galoper ensemble ? tu veux me faire encore plus exploser ou quoi ? Tu es bien trop rapide, toi tranquille, ce n'est pas mes allures de fractionnés. Alors sur un trail, je ne vais pas me risquer à te suivre.
Commentaire de Bikoon posté le 14-04-2016 à 16:01:40
"Alors sur un trail, je ne vais pas me risquer à te suivre"
c'est oublier un peu vite qu'il n'y a pas si longtemps (Ecotrail 80 2015) on naviguait dans les mêmes eaux ;o)
Alors je ne doute pas que ce sera de nouveau le cas bientôt :o)
Commentaire de Mamanpat posté le 15-04-2016 à 21:21:16
Chouette, le chouchou, le grincheux jamais content !!! :-p
Y'a un truc qui marche pas mal dans les plans d'entraînement, ça s'appelle le repos ou la récupération ou encore l'assimilation... Tu devrais essayer c'est pas mal !
Commentaire de ejouvin posté le 15-04-2016 à 22:58:31
TU veux être blanche neige ? Mais qui sera le prof, qui sera simplet ?
Assimi quoi ?
Non non, je veux faire comme mes idoles (des jeunes) de kikourou et enchaîner épreuves sur épreuves. D'ailleurs, je sens que je vais encore râler dans quelques temps.
Commentaire de Mamanpat posté le 16-04-2016 à 20:47:29
Tu veux que je chante autrement "car on l'appelle l'idole des jeunes..." ?
Commentaire de Arclusaz posté le 07-05-2016 à 12:45:07
tiens, je l'avais loupé celui là : c'eut tété dommage car j'aime bien quand le gentil Etienne râle (surtout que ce n'est que sur lui !)
A bientôt j'espère
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