Communauté des sports d'endurance

Arrivé la veille, par un temps déjà peu engageant, je vois baliser le parcours, monter les tentes et les jeux divers de la rubatée, dans un pré verdoyant.A deux heures du matin, les premières gouttes résonnent sur le toit de ma camionette aménagée; elles seront de plus en plus nombreuses pour finir en cataracte au lever du jour..et cela ne s'arrêtera pas de la journée.Cependant les fanas arrivent pour le départ à 10 heures, les"fous" dixit un local sous son parapluie.
9 km en deux tours identiques de 4,5.Température:7°C.Départ dans le pré, un peu noyé, montée abrupte sur une route transformée en torrent, vent en tempête au sommet, chemin de bois boueux dont les deux voies sont des ruisseaux et quelques fois des mares. Sortis de la forêt, il faut affronter le vent et la pluie de face, les prés innondés et les descentes dangereuses pour repasser au départ, devant une dizaine de spectateurs- qui ne ménagent pas leurs encouragements- et faire la seconde boucle, encore pire, car la pluie redouble.Plus préoccupé d'éviter les chutes (nombreuses) et les points de suture, je termine en plus de 55 minutes, sans atteindre les 10 km/h!Le vainqueur de l'épreuve mets près de 37 minutes pour ces 9 km.
Remise (rapide)des prix(nombreux et intéressats) sous les tentes: le niveau de l'eau monte, les mi-bottes ne suffisent plus; les souffleries d'air chaud ne parviennent pas à réchauffer l'atmosphère; l'apéritif et le repas proposé si. La pluie persiste, la fête de la rubatée de l'après-midi, avec son lotobouse,son coupesos et ses jeux divers, est mal partie. Il y a autant d'eau à l'extérieur de la piscine que dedans
Dommage, la course est belle, le village agréable etles organisateurs se donnent beaucoup de mal. Je reviendrais l'an prochain pour voir tout cela sous le soleil!
77 arrivants.