L'auteur : Trimoreo
La course : Les Coursières des Hauts du Lyonnais - 47 km
Date : 9/5/2015
Lieu : St Martin En Haut (Rhône)
Affichage : 2400 vues
Distance : 47km
Objectif : Terminer
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Après 3 mois sans mettre un dossard (suite entorse à la cheville au soccer 5), j'avais choisi de reprendre les courses sur le 47 km des coursières.
Pourquoi? Principalement pour faire le déplacement avec Oliv et Casi, et revivre les bons moments passés lors de l'hivernal en janvier. Le parcours est un peu long pour une reprise mais le but est d'y aller en rando course et de manger des kilomètres avant les objectifs de mi-saison : Maxirace en relais et Restonica.
Préparation
Les sensations sont mitigés, un mois avant la course, je bataille à finir les 21 km du repérage Pilatrail. La cheville est douloureuse et les bonnes sensations très loin. Elles reviennent mi-avril avec la traversé du Pilat en Off : les genoux se verrouillent, la cheville est encore un peu douloureuse mais nous terminons tous ensemble (60 km et 2800 D+). Une super sortie qui met en confiance et qui valide ma participation aux coursières.
Dernière difficulté à passer une semaine avant avec un week end de 4 jours de vacance. Je prends double peine entre l'absence de course à pied et les buffets à volonté : et en plus je me plein de cette si douce torture !!!
Le dernier entrainement (jeudi soir) sera convivial avec l'équipe du LUR sur les pentes de la Sarra : une sortie coaché de bonne qualité comme je n'en ai plus fait depuis très très longtemps.
Finalement bien dans mes baskets, je pars avec l'idée de finir autour des 6 heures.
Retrait du dossard :
Comme d'hab, l'orga est rodé et les bénévoles sont au top. Avec mes compagnons de routes, Oliv et Casi, Les dossards sont retirés en 2x2 et direction la navette pour le départ à St Symphorien. C'est un peu une équipe de bras cassés qui se présente sur le site de départ. Casi n'a pas dormi de la nuit à cause de son petit malade et Oliv n'a pas pu courir pendant 15 jours à cause d'une douleur aux Ischios. Ne nous plaignons pas trop, il fait beau et nous profitons de ce moment agréable pour rigoler, encourager les premiers du 102 et manger un morceau. Je salue encore une fois l'orga qui ouvre le ravitos du 102 km à tout le monde. Un départ à 11h30 n'est pas facile à gérer niveau bouffe et c'est vraiment un plus de pouvoir grignoter avant le départ.
Départ :
le départ est donné dans une ambiance détendue où se mélange Relais et solos. Je suis étonné de voir autant de coureurs avec des bâtons. Nous partons avec Oliv et Casi, mais très vite je dois les laisser partir. La séance à la Sarra deux jours avant m'a laissé des traces au niveau des cuisses et j'ai déjà l'impression de courir avec deux poteaux : j'espère que la douleur va passer une fois chaud. Je n'arrive pas à relancer et me retrouve vite en queue de peloton. La course est encore longue alors je ne panique pas et commence à gérer en espérant que ce sera un mal pour un bien. Je me rassure au niveau de la cheville dans les descentes où je ne perds pas trop de temps : le moral est bon. Je reprends Oliv dans une montée au 9ième kilomètre. Il relance plus fort sur le plat mais je suis plus à l'aise en marche rapide dans les forts pourcentages.
1er ravito 12 km :
Je rempli le Camel, un tuc, un verre de coca et je repars. Je vais travailler cette année pour ne plus perdre des heures aux ravitos. Mes cuisses sont encore douloureuses et le resterons jusqu'à la fin alors je garde le même rythme. Nous arrivons dans la partie ligériens (km 14 à 18 : les 4 plus beau km ;P ) où je suis bien. Je suis vigilant dans les descentes en cailloux qui peuvent être pièges pour les chevilles. Quelques parties boueuses me font ralentir mais arrive la montée sur St Catherine. Là où le peloton s'essouffle, je garde mon allure pour rejoindre la mi-course plus vite que prévu (2h35).
2ième ravito 22 km :
Il commence à faire chaud alors je rempli bien le Camel. Je croise plusieurs connaissances et repars après un arrêt de 3-4 minutes. Nous voilà sur les traces de la Sainté Lyon avec le fameux Bois d'Arfeuille. Je garde toujours le même rythme et continu à reprendre du monde : c'est bon pour le moral. J'assure la descente du bois, toujours un peu technique avec des parties boueuses et commence la remonté vers St Genou (une petite pensé à Stephen sur sa tentative de STL). Le km 30 arrive et je marque un peu le coup : La chaleur et la fatigue se font sentir. Les derniers kilomètres se feront dans la tête : je m'y étais préparé. Alors que je pensais aux félicitations que j'allais faire à Casi, le voilà qu'il apparait au loin. Il n'en fallait pas plus pour me rebooster. Je basculer après St Genou quelque dizaines de mètres derrière lui. Une descente technique lui permet de me lâcher à nouveau et je ne le rattraperai qu'après sa petite pause sur un cours d'eau. Nous faisons un bout de chemin ensemble. Il commence à prendre des crampes mais semble pas mal physiquement. Le pourcentage augmente, je reprends mon rythme et le lâche en pensant au ravito qui se fait attendre. Nous arrivons sur l'ancienne voie ferré : un long faux plat montant interminable. Nous sommes tous dans le dure mais tout le monde cours au même rythme : env 8-9 km/h. Le viaduc arrive avec des spectateurs et le dernier ravito.
3ième ravito : km 35
Je prends le temps de bien me désaltérer et de manger un morceau. Je suis un peu écœuré mais à ce stade ce n'est pas très grave si je ne mange pas trop : il reste moins d'1h30 de course. Casi arrive 2 minutes derrières, on échange quelque mots et je repars (le fourbe repartira juste après moi suite à un ravito express). Je finis de manger dans la dernière grande monté qui nous emmène à l'antenne de St André la Côte. Je me fais reprendre par deux filles en relais que je redouble au fil de la montée. Nous ne sommes plus très loin de l'antenne et quittons le chemin pour un passage dré dans l’pentu à travers la forêt : un terrain de jeu que j'affection particulièrement. Le bonheur avant de basculer sur cette fin de parcours que je ne connais que trop bien (cf hivernal). Je reprends toujours quelques coureurs même si j'ai hâte de passer la ligne. Toujours les même bénévoles au passage de la route qui annonce les 2.5 derniers depuis plus 3 ans alors qu'il en reste plus de 3. Je trottine dans les montées pour arriver plus vite (et peut être tomber sous les 5h30). Je me cale avec un coureur sur la dernière bosse qui me mettra la pression jusqu'au passage de la ligne d'arrivée. Je finis carbonisé en 5h33 à regretter mon côté joueur avant de m'apercevoir que ma puce n'a pas marché. Le sort s'acharne sur moi après l'hivernal où je m'était retrouvé déclassé de 100 places à cause de cette même puce. Heureusement les bénévoles, toujours aussi sympas, ont réparé le préjudice aussitôt.
Je vais boire un verre avant de me trainer dehors pour voir arriver mes comparses sans remarquer que Casi était arrivé juste derrière moi.
J'ai mal aux jambes mais le soleil fait du bien. Olivier arrivera 1 heure après nous, en gagnant plusieurs minutes sur son objectif
Un belle course, pas loin de la maison, très bien organiser qui, en plus, n’est pas cher du tout : à faire. Reste à savoir si je ferai un jour le 102km, on verra bien.
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2 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 19-05-2015 à 23:08:49
un gars qui enchaine aussi facilement que toi (UBS à J+7 !) ets surement largement capable de faire l'Ultra.
La Restonica, excellent choix ! je connais un peu en rando, j'aimerais bien faire ce trail....
Commentaire de christ-off posté le 20-05-2015 à 00:07:51
Bravo pour ta prestation et ton récit!
C'est vrai que c'est un plaisir d'aller courir aux Coursières.
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