L'auteur : trailaulongcours
La course : The Trail Yonne - 110 km
Date : 2/5/2015
Lieu : Sens (Yonne)
Affichage : 2741 vues
Distance : 115km
Objectif : Terminer
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Je me suis inscrit en début d’année au 110km du Trail de l’Yonne, ce sera mon objectif principal pour ce début de saison. A priori, c’est un trail plutôt roulant, la distance est finalement revue à la hausse pour un total de 115km et 2600 de D+. A priori, c’est un écotrail + 35km, donc c’est faisable sans se mettre complètement à l’envers.
Au vu de mes temps habituels sur l’écotrail et en comparaison à l’O’Rigole, je pense pouvoir tourner à environ 8km/h. Ce sera l’objectif, avec donc un temps estimé à environ 14-15 heures.
Seulement voilà, la météo est capricieuse dès la semaine qui précède la course. Ce début mai est pluvieux, très pluvieux. Le 30 avril il pleut toute la journée, le 1er mai est guère mieux. Météo France nous annonce une pluie continue pendant l’ensemble de la course.
Je suis incertain de la tenue à porter pendant la course. Avec un départ atypique à 15h, je sais que je vais faire au moins 7h de nuit. Il faut donc éviter d’avoir froid mais ne pas trop se couvrir non plus.
Je décide d’emporter plusieurs tenues et de décider au dernier moment.
Le retrait du dossard se passe sans encombres, le contrôle du matériel est strictement respecté. Bénévoles très sympas.
Je retrouve Raya et Roni75 sur la ligne de départ. Une petite photo prise par une jeune espagnole qui accompagne son amoureux qui fait le 110. Il est 14h45, la pluie a miraculeusement cessé. 14h55, il se remet à pleuvoir, je décide donc au dernier moment d’enfiler la Goretex.
Le départ est donné avec quelques minutes de retard après un briefing complet. Il ne fera pas froid nous dit l’organisateur. Ben mon gars, t’as jamais fait un ultra alors !
Je fais les premiers kilomètres en compagnie de Raya et Roni75, puis je me retrouve seul avec Raya. Le premier ravito au km 8 est fait ensemble. Nous entamons ensuite une longue portion jusqu’au ravitaillement suivant au km 26 (Chaumot) pendant laquelle Raya finira par me distancer. Il est sur le 63km, je sais que je ne dois pas le suivre et me force à rester dans mon propre rythme.
Malgré la pluie, j’essai de profiter des jolis paysages qui nous entourent. Beaucoup de champs de colza, du haut de certaines collines la vue est lointaine, mais l’horizon reste tristement bouché et gris. Nous traversons de petits hameaux et alternons les chemins agricoles avec de brèves portions de bitume. Mon GPS me donne une vitesse horaire de 8,7km/h. Je suis bon en sachant que la vitesse finira forcément par diminuer un peu avec la fatigue.
Peu après Chaumot, les coureurs du 113 et du 86 bifurquent. Il y a d’un coup beaucoup moins de coureurs. C’est là que nos affaires commencent à se gâter. La boue se fait plus épaisse. Les chemins sont défoncés, les ornières remplies d’eau. Impossible de courir droit. Les appuis sont fuyants, on glisse, on se rattrape, on est sans cesse obligé de changer de côté, de chercher l’herbe lorsqu’il en reste pour avoir une meilleure prise au sol. Un passage d’environ 300m dans un champ détrempé multiplie le poids de mes Leadville par 5. Obligé de m’arrêter pour enlever la glaise.
Nous passons dans un village au nom évocateur de Bussy le Repos. Je me souviens avoir regardé le panneau d’entrée du village un petit sourire pincé aux lèvres. C’est de la provoc !
Cap sur Saint Julien du Sault (KM47), prochain ravitaillement. L’organisme commence à souffrir et les moments de répit sont rares. La pluie est incessante mais c’est surtout la boue et l’impossibilité de courir normalement qui fatiguent énormément. Ca commence en fait à m’énerver intérieurement car je n’avais pas du tout anticipé la difficulté.
Je remarque un gars qui joue au yoyo avec moi, il me rappelle Kupricka, Buff sur la tête, barbichette…je suis certain qu’il le fait exprès…
La nuit tombe lentement pour laisser place à ce qui commence franchement à ressembler à un enfer. Je suis seul depuis des kilomètres. Je ne vois aucune frontale, ni devant, ni derrière. Je traverse une longue portion forestière assez accidentée. Ca monte, ça descend, rien de violent, mais c’est cette boue infernale qui me dingo. Un coureur chauve me rattrape. Il ne porte pas de casquette ou de Buff. Juste une frontale. Je cherche à le suivre mais n’y arrive pas.
A l’issue d’une longue montée, je me retrouve d’un coup dans le brouillard, à moins que les nuages ne volent très bas dans l’Yonne. On n’y voit plus rien pendant 200m. C’est lugubre. S’ensuit une longue descente mais impossible de courir. Le milieu du single track est un ruisseau de boue. J’arrive finalement en bas pour y retrouver celui qui m’avait doublé. Il vient de se prendre un gadin monumental et a le dos et le flanc recouverts de boue. Ca nous fait rire. Echange de quelques paroles, je ne le reverrais pas.
Saint Julien du Sault se laisse désirer et c’est avec près de 40mn de retard sur le temps anticipé que j’y arrive. Malgré le vrai charme du village difficilement perceptible à cause de la nuit, le ravito est glauque. Une tente sommaire où s’agglutine une bonne vingtaine de coureurs alors que les bénévoles s’affairent pour chauffer la soupe et nous encourager. Des bénévoles formidables avec beaucoup d’humour d’ailleurs. Les abandons sont nombreux. Les traits sont déjà tirés. Etonnant alors que nous n’avons que 47km dans les jambes ; je dois dire que je ne suis au mieux de ma forme non plus. Un petit coup de fil à Bubulle pour lui laisser un message et je repars seul, cap sur Villeuneuve sur Yonne, le gros ravitaillement.
Cette partie de la course est tout simplement mortelle. Un enfer. De la boue, de la boue, rien que de la boue. La nuit est froide, il pleut. Je grelotte et je commence à avoir mal sous l’avant du pied. C’est quoi ce bins ! Qu’est-ce que je suis venu foutre ici. Quelle galère ! Je serais mieux à la maison avec ma famille. Fatigue, idées noires, le piège. L’abandon me guette, je le sens. Villeneuve sur Yonne, sans blague, je vais quand même pas abandonner. Alors je me parle à moi même : pourquoi tu es venu ? Et bien pour en chier. Tu en chies, donc tu as ce que tu voulais. Sourire en coin. Gouttes de pluie qui coulent sur le front. C’est ça l’ultra mon gars ! Tu ne peux pas vouloir pousser les limites sans avoir mal. C’est ce qui guette le traileur, cet état de fatigue qui vous fait basculer insidieusement de l’envie au dégoût au fil des kilomètres. Cette lassitude qui vous fait regarder votre sport différemment. L’abandon ! Mais non ! Mais si ! T’as froid. Mais oui t’as froid, mais tu ne seras pas finisher si tu lâches.
Villeveuve sur Yonne, KM59
La traversée de la ville avant d’arriver au ravitaillement est interminable. Il fait bon dans le gymnase. La soupe est chaude. Les regards creux, vides. Quelques sourires aussi. Des abandons. Plusieurs en l’espace de 5 minutes. Je ne suis pas en forme. Il faut que je me retape. Je me change. Un haut Odlo manches longues, comme en hiver et un buff tout sec. J’enlève les chaussures, mes chaussettes sont remplies de boue. Des pâtés de boue sont collés entre mes doigts de pieds. C’est ça qui me fait si mal. Je nettoie, je renoke, je remets les chaussettes détrempées : quel sentiment de joie intense et de félicité j’éprouve en m’acharnant à faire glisser ces deux foutues chaussettes boueuses et trempées sur des pieds frigorifiés et qui font mal.
Faut repartir. Je n’ai pas envie d’y aller seul. Voilà Kupricka ! Kupricka, tu veux repartir avec moi ? Pas en forme le gars. Il n’arrive pas à manger. Il a froid. Allez, on y va tous les deux, on se motivera mutuellement. Il hésite, me demande d’attendre quelques instants. Nous finissons par repartir ensemble et faisons une bonne quinzaine de km tous les deux. Sympa de discuter. Je vais un peu plus vite que lui et finis par le distancer. Il y a 23 km entre le ravito de Villeneuve sur Yonne et celui de Passy. C’est interminable. La première partie, celle effectuée avec Kupricka est douloureuse et j’ai l’impression d’être dans les pires moments de l’O’Rigole 2012. C’est la grosse zone ! Je n’avance plus. Passy n’arrive jamais, c’est infernal. Nous passons un hameau où des bénévoles on fait un grand feu de camp. Mon sens de l’humour n’a pas complètement succombé au bourbier yonnais, je leur demande si les merguez sont prêtes. Cela les fait rire. Pas moi en fait.
Suit un interminable chemin longeant un ruisseau, puis sur le droite je distingue au loin quelques frontales qui escaladent dans la nuit ce qui ressemble à un mur. C’est un mur. L’ascension du mur sera accompagnée d’un miracle puisque la pluie cesse de tomber. Il est aux environs de deux heures du matin. Cela fait 11 heures que je cours sous la pluie.
Passy.
Enfin nous arrivons à Passy. J’ai pris cher. J’ai les pieds explosés mais pas la force d’aller explorer l’ampleur des dégâts. L’ambiance y est sympathique. Une tente a été installée dans la cour d’une ancienne bâtisse. J’ai froid mais l’ambiance et la gentillesse des bénévoles me réchauffe. Ils sont extras. En arrivant, j’entends dire que je suis dans les 40 premiers. Quoi ? Comment ? Dans les quarante premiers ? C’est une plaisanterie ? Pas du tout. Les abandons continuent à être nombreux, la progression des coureurs qui restent en course est lente.
Après une bonne soupe et avoir échangé avec Pinafl que je croise sur ce ravito, je repars.
Ca m’a remis un coup de boost. Soudain j’ai une petite niaque qui revient. J’avais oublié Pacman. J’étais en mode survival, mais savoir que je suis dans les 40 premiers me redonne un second souffle, celui que l’on ne retrouve que sur les vrais ultras. Celui, insoupçonné, qui arrive dans le creux de la vague, quand ça tire et que ça fait mal. Celui qui vous donne envie de remercier vos parents de vous avoir donné un corps en bonne santé.
Il reste une trentaine de kilomètres. Le coup de boost dure ce qu’il dure, mais c’est difficile. Je pense à l’O’Rigole. Ben nan, c’est pas pareil dans l’Yonne quand il pleut. C’est plus dur, y’a pas à tortiller, on prend cher dans l’Yonne.
Une ampoule éclate sous mon pied gauche. Soulagement ! Bravo. Je force un peu sur le pied droit et finis par avoir raison de la deuxième peu de temps après. Du coup ça va un peu mieux.
18km jusqu’à Marsangy. C’est long et le terrain est toujours aussi impraticable. Petit à petit, le jour commence à poindre. Quelques rossignols chantent près de moi. La campagne est belle. Je suis bien malgré la fatigue. Nous sommes une dizaine dans un mouchoir de poche. Nous nous doublons les uns les autres au gré des montées, des descentes et des coups de mieux même si ces derniers se font rares.
Je me décide finalement à jouer à Pacman malgré un état général de délabrement fort avancé. J’arrive à doubler deux gars qui marchent avec des bâtons puis deux coureurs avec lesquels je passe près d’une heure. Nous discutons et rigolons. Le temps passe mieux. Ma vitesse horaire est létargique, navrante, pitoyable. Je n’ose pas dire combien… Digne d’une Montagn’Hard sans bâtons.
J’arrive à Marsangy à 6 heures du matin. La pluie se remet à tomber. Les bénévoles y sont toujours aussi sympathiques. Je ne m’attarde pas cependant. Je sens que le moindre arrêt peut être fatal et ne rendrait le moment de repartir que plus douloureux. Continuer à bouger. La pluie du matin ruisselle sur mon visage mais je ne la sens plus vraiment. Je suis éreinté mais suffisamment lucide pour me dire que cette course, elle n’est vraiment pas ce que j’avais prévu. Et je ne suis visiblement pas le seul. Je me dis que la météo et en l’occurrence le terrain peut véritablement changer radicalement la physionomie d’une course. C’est le grand écart. Je me dis qu’en montagne au moins, on peut placer un pied devant l’autre sans craindre la chute ou la glissade à tous les coups.
Dès la sortie de Marsangy j’ai deux coureurs en mire. Je vais me les faire ces deux là. Et boum, tiens, prends ça. Deux places gagnées. Nous sommes sur la portion qui a été empruntée par toutes les distances, celle qui est donc naturellement la plus labourée et la moins praticable. J’ai envie de dormir. Mon horloge biologique me rattrape. Je tente de rester lucide. A la sortie d’un champ nous tombons sur une petite route bitumée longue d’environ 500m qui s’arrête sur un carrefour en T. Alors que j’avance péniblement à 6km/h, j’aperçois au loin deux coureurs arrêtés sur le carrefour, puis une ambulance qui s’arrête. Ils montent avec difficulté puis l’ambulance repart. En regardant la scène, je viens de passer sur un marquage au sol sans le voir. Il fallait tourner à droite dans un chemin défoncé par la boue et les innombrables coureurs mais je l’ai raté.
Je me retrouve donc sur le fameux T sans savoir s’il faut aller à droite ou à gauche. Je vois au loin les deux coureurs doublés qui reviennent sur moi. Il y a une flèche au sol qui pointe à gauche, mais un panneau indique que c’est la direction de Marsangy d’où je viens. J’hésite. Je ne suis plus lucide. Finalement je pars dans cette direction. Je fais 500m, aucun balisage. J’ai fait une erreur. Retour en arrière.
Mon instinct me dit que je dois aller dans le sens opposé, à droite. Où sont les deux coureurs qui étaient derrière moi ? Ils n’ont pas pu passer et n’être déjà plus visibles. Je suis largué. Je me pose à même le sol, la tête entre les mains. Je ne sais plus où aller. Je décide d’appeler le PC course.
On décroche et on me dit que le directeur de course va me rappeler de suite. Il me rappelle. Je fais de mon mieux pour lui décrire l’endroit où je me trouve. Il est efficace, connaît le terrain comme sa poche et m’indique que je suis allé trop loin. Retour en arrière donc, et effectivement j’aperçois clairement les marquages au sol sur lesquels je suis passé sans les voir et je m’engage sur le bon chemin. Je viens de perdre près de 25 minutes. Je suis enragé, je viens de me faire doubler par au moins 6 coureurs que j’ai mis des heures à distancer. Quelle connerie.
Gron, dernier ravito à 5 km de l’arrivée. Mes pieds me font horriblement souffrir. Un des bénévoles me demande si ça va. Je lui dis que j’ai mal aux pieds, que mes lacets sont trop serrés. Il me fait asseoir, me défait les lacets et m’aide à les refaire pendant qu’un autre me masse le dos. Extraordinaire, sans rien demander. J’adore !
Je repars, c’est la dernière ligne droite. Je suis avec l’un des gars avec lesquels j’avais passé plus d’une heure aux environs de Marsangy. Un bon marcheur. 6km/h, impossible d’aller plus vite. Nous tenons le bon bout. Après avoir péniblement franchi les derniers kilomètres d’une boue devenue épaisse, lourde, détrempée par la pluie qui ne cesse plus de tomber, nous entamons la dernière portion, bitumée. Nous sommes dans Sens. Une longue ligne droite nous laisse entrevoir un coureur devant nous. On se le fait. J’engage Pacman, en mode MN. Je m’arrache pour tout donner. Mon compagnon me suit. Il nous reste 500m, il me propose de courir. J’accepte mais l’effort est immense. J’ai du mal. Il est plus vigoureux que moi et prend quelques dizaines de mètres d’avance.
La lignée d’arrivée est là. Personne, sauf mon compagnon, moi-même, un DJ en délire qui fait péter sa sono pour faire cesser la pluie et la jeune espagnole qui avait pris la photo avant le départ et qui attend désespérément son novio qui a visiblement été englouti par la boue Yonnaise. Quieres otra foto me dit-elle ? Allez, soyons fous…ce sera ma photo d’arrivée.
A l’intérieur, je retrouve Kupricka qui à ma grande surprise est arrivé avant moi. Il me remercie de l’avoir encouragé à repartir de Villeneuve.
En synthèse :
- un trail de l’Yonne pas si facile que ça
- une moyenne de 9’50’’ au km contre 8’13’’ sur l’O’Rigole
- Une vraie satisfaction de finir
- un taux d’abandon d’environ 40-50%, je ne suis pas certain du nombre de partants
- quelques belles rencontres
- des bénévoles vraiment vraiment extras, merci à eux
- un trail que je conseille, surtout sous la pluie
- 4 ampoules
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19 commentaires
Commentaire de Bert' posté le 07-05-2015 à 17:02:02
Bravo Warrior ! Il en faut du courage... et un grain (!) pour aller au bout !
Quand je vois les 30 bornes au même moment sur la boucle 3 de l'Origole, j'applaudis encore plus ton courage et ta perf'
Commentaire de Bacchus posté le 07-05-2015 à 17:37:06
Bravo pour ta course, bravo d'être allé au bout
Bel exploit d'avoir terminé au vu des conditions
Commentaire de pinafl posté le 07-05-2015 à 18:24:43
Bravo pour ta perf; content de t'avoir croisé à l'occasion d'un ravito au milieu de nulle-part. Mon CR risque de faire doublon avec le tien!
Commentaire de nestor77130 posté le 07-05-2015 à 18:43:55
salut , moi tranquil , depart tranquil et arrivee a villeneuves pour repartir toutes les merdes du 63.35.18 le terrain etait la patojoire .j'etais sur le 85 et fini en 17hr13 et 56 eme (90kms gps) ma plus grande (revanche du morbihans et utco ) en 2016 vas pour le 110 . bravos aux FINISHERS du 85 110 .(je reprend reco the trail le 12 sptembre)
Commentaire de bubulle posté le 07-05-2015 à 19:50:12
Ah c'est du lourd de chez lourd, là. Effectivement, venir en se disant qu'on va faire un genre de gros Ecotrail tranquillou.....et se taper un genre d'Origole très mouillée, c'est le jour et la nuit. Comme dit Bert, à 200km de distance, nous pouvions avoir une vague idée des conditions de ta course, mais nous, on était toute une bande et on pouvait rigoler tant qu'on voulait..... Et puis on ne faisait que 30 bornes.
110 dans ces conditions là, c'est du lourd de chez lourd. Le genre de truc qui te prépare bien un futur finisher de la Diagonale des Fous...:-)
Commentaire de Overnight posté le 07-05-2015 à 23:27:30
Ouch!! Le genre de récit qu'il faudra que je relise avant de cliquer sur une inscription a un ultra (un jour peut être :D)...
Bravo en tout cas d être aller au bout!! on est loin de la petite promenade du week end là :). Et merci pour le partage de ce moment!
Bonne recup!!
Commentaire de Mustang posté le 07-05-2015 à 23:34:02
Bravo: des copains qui étaient sur les différentes épreuves ( mais pas sur le 110 km) m'ont raconté l'enfer de la boue!
Encore bravo pour ta ténacité et ton résultat !!
Commentaire de sabzaina posté le 08-05-2015 à 06:55:15
Bart, j'aime beaucoup le passage où tu te parles pour ne pas abandonner. Gros mental... De même lorsque tu te trompes de chemin, il t'en a fallu du courage pour continuer quand même.
Vraiment impressionnant.
Je peux te dire qu'on a beaucoup pensé à toi dimanche lors de notre off d'anthologie sur la 3ème boucle de l'Origole. Je ne sais pas si tes oreilles ont sifflé mais à de nombreuses reprises, on entendait: "y a des nouvelles de Bart?", "Il doit être arrivé là quand même"
A très bientôt et encore bravo !
Commentaire de AldeBleau posté le 08-05-2015 à 13:48:30
Bravo Bart..
"Venu pour en chier, et rien lâché..."
Pourtant occasions et "bonnes raisons" ont été nombreuses,
et pour avoir pratiqué le Trail Yonne en 2013 et 2014,
je sais que l'on n'y est pas porté par les paysages...
Tu est allé au bout malgré un terrain abominable : Respect !
Commentaire de Fa² posté le 09-05-2015 à 13:32:09
Ton récit fait froid dans le dos. Quel mental, quelle force de continuer dans de telles conditions, tout cela te forge et te renforce. Quelle leçon pour nous tous quand nous commençons à douter.
Il m'arrive de repenser à certains récits pour trouver le courage de continuer parfois, celui là en fera partie.
Bravo Bart, tu mérites plus que ton polo :-)
Commentaire de RayaRun posté le 11-05-2015 à 07:34:27
Bravo Bart, vu le temps que tu as mis et malgré cela un classement très honorable, je pense que cela a été très difficile. Ce sont ces trails dans des conditions hostiles qui nous forgent pour profiter pleinement de ceux dans de bonnes conditions. Bravo encore !
Commentaire de trailaulongcours posté le 11-05-2015 à 11:30:21
Merci les amis pour vos commentaires! Une semaine après cette aventure bien boueuse, je suis remis, allez, encore une ampoule récalcitrante mais c'est rien. Déjà prêt pour de nouvelles courses, encore plus belles!
Commentaire de Lapins Runners posté le 11-05-2015 à 18:32:56
Bravo pour ta course Trailaulongcours ! C'est ironique où tu conseilles vraiment le trail sous la flotte, histoire de mettre le mental à rude épreuve ? :D
Commentaire de PhilippeG-637 posté le 14-05-2015 à 15:08:05
Bravo Bart pour ton récit ironique, rigolo par moment 😊
Un grand "chapeau" d'avoir été au bout, t'as un mental d'enfer maintenant et cela va te servir pour plus tard...
Une expérience de plus pour bien rebondir sur d'autres courses qui tu appréciera beaucoup plus 😉
Commentaire de Roni75 posté le 14-05-2015 à 15:13:15
Bravo Bart, quel mental! La prochaine fois tu risques de trouver ça un peu fade le trail trail sans la boue.
Ton aventure ressemble à la mienne sauf que moi, je n'ai fait que le 65km....et je suis arrivé rincé (au propre comme au figuré )
Si tu peux me faire passer en MP la photo du départ prise par notre amie espagnole, ce serait sympa.
A la prochaine
Commentaire de Fabien60 posté le 15-05-2015 à 13:15:48
Salut à tous , salut Bart! Je me presente , je suis le "Krupicka" en quéstion , c'est certainement le mot(Krupicka) que j'ai le plus entendu sur cette course avec le mot courage!:)
ce fut un réel plaisir que de partager ce moment de vie avec toi...et une grosse surprise pour moi aussi d'etre arrivé avant de quelques minutes.
Tu n'as pas précisé que j'étais pret à te donner mes chaussettes seches ;)
Merci encore de m'avoir boosté et à l'année prochaine j'éspere.
Fabien
Commentaire de trailaulongcours posté le 20-05-2015 à 23:09:47
Fabien, c'est bien toi! Krupicka! Tu étais kikou de surcroît et tu ne me l'as pas dit. Alors l'épisode des chaussettes gentiment proposées au cas où, et ben j'avais zappé, complètement zappé. Les mystères de la mémoire en ultra trail. Ravi en tous cas d'avoir pu courir un peu (marcher beaucoup) à tes côtés. Bravo pour ta perf...
Commentaire de trailaulongcours posté le 20-05-2015 à 23:10:28
Roni75, envoi-moi ton portable en MP et je t'enverrai la photo ;)
Commentaire de Fabien60 posté le 21-05-2015 à 11:03:11
@Bart , je me suis inscrit juste pour pour te répondre et je ne regrette pas car c'est vraiment un super site :)
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