Communauté des sports d'endurance

Millau. Samedi 24 septembre 2005, 23h10 c’est fait, j’ai terminé mon premier 100km, ça a été dur, même très dur. Je décide de couper un peu, et finalement je coupe encore plus que prévu, j’effectue une reprise seulement en fin d’année.
Ma décision est prise, un 100km par an pas plus et après on verra.
J’attends la parution des différents calendrier du début d’année, quelques fouilles sur le net, mon choix est fait, LES 100 KMs de BIENNE.
Ma préparation de déroule normalement (a part 4 semaines d’arrêt suite à une mauvaise chute au sport d’hivers) et je suis un petit programme sur 10 semaines à 4 entraînements par semaine. Un début de périostite me gène un peu pendant quelques semaines mais avec un bon bandage tout se déroule plutôt pas mal.
Pendant ce temps je dois convaincre mon pote Régis de faire ce 100 km avec moi et mon frère de me suivre à vélo avec ma femme.

Vendredi 9 juin 2006 – JOUR J – Je pars de Nancy à 10h30 direction Mulhouse où je récupère Régis qui viens de Toulouse. Mini Pasta chez mon frère puis direction la Suisse. Nous arrivons sur place vers 18h, on récupère nos dossards et on attend ma femme qui doit nous rejoindre en train vers 20h15. Son train aura finalement 30minute de retard et elle arrivera finalement vers 21h soit une heure seulement avant le départ. A 21h30 tout le monde est prêt. On se dirige tranquillement vers la ligne de départ. Il y a beaucoup de monde et contrairement à Millau je ne sens aucune pression.

22h00- Le départ est donné, on effectue quelques kilomètres dans les rues de Bienne, il y a beaucoup de public et l’ambiance est agréable. Je contrôle mon rythme dés le début à l’aide de mon Forerunner et ça se passe bien. Pour ce 100 bornes je vais essayer la méthode « Cyrano » à ma sauce c’est-à-dire 29 minutes de courses 1 minute de marche pour le premier quart de la course, puis 14 minutes 1 minute, puis 9 minutes 1 minute et enfin 4 minutes 1 minute pour les 25 derniers kilomètres, de plus, je décide de marcher dans les montées trop longues.
On retrouve nos suiveurs uniquement à partie du km 22, soit pour moi au bout de 2h15, la fraîcheur de la nuit est là, enfin surtout pour les suiveurs vélo. Le parcours passe par de très joli petit village et le public est encore présent même à 2h du matin. C’est mon frère qui me suit du 22éme au 56éme, là ma femme nous attend et je fais une petite pose au ravito ou je retrouve mon pote Régis qui m’avait lâché au paravent. J’en suis alors à 6h de course. Les 10 kilomètres suivants sont interdit au vélo, en effet le parcours longe un canal et le chemin est très étroit et peu carrossable. Une heure plus tard le jour s’est enfin levé et je retrouve ma femme qui fera le reste du parcours avec moi en vélo. Régis court maintenant comme moi c’est à dire une alternance de 9 minutes de course et 1 minute de marche jusqu’au ravitaillement du kilométre 77. A cet endroit je sais que mon premier objectif est dans la poche (Moins de 12heure. La fin du parcours est un peu plus monotone et plutôt plat à part quelques faux plats qui sont bien difficile à ce moment de la course étant donné que cette satanée périostite commence à se réveiller.
L’arrivée est assez bizarre, en effet on sort du sous bois et on arrive presque directement sur la ligne d’arrivée. Mais bon, c’est fait, 11h36m14s. Yessss, je l’ai fait.

Pour résumé, mes impressions :
Le parcours : Pas très roulant, mais rien à voir avec Millau. Alternance de route et de chemin. La partie entre le 55éme et le 65éme est difficile et assez piégeuse.
L’ambiance : Très sympa (A part la langue – non je déconne), beaucoup de public sur le bord de la route jusque tard dans la nuit ! Beaucoup de participants aussi, on ne se retrouve jamais seul.

Course à faire au moins une fois pour voir.