L'auteur : julsocks
La course : La 6000 D
Date : 27/7/2013
Lieu : La Plagne (Savoie)
Affichage : 2202 vues
Distance : 65km
Objectif : Faire un temps
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CONTEXTE
La 6000D cette année c’est une course vraiment particulière pour moi. C’est mon dernier trail de la saison mais c’est surtout une sorte de rite de passage. Il y aura un avant et un après 6000D. Ma femme attend un heureux évènement pour le 20 Aout J.
Jusqu’au dernier moment je ne savais pas si j’allais être en mesure de participer étant donné que le petit bébé pouvait montrer le bout de son nez un peu plus tôt que prévu. C’est avec beaucoup d’excitation que je prends la route d’Aime la veille de la course.
C’est un trail que j’ai préparé sérieusement. 1400km courus en 7 mois d’entrainement avec deux courses préliminaires rondement menées – Trail de la Sainte Baume 87ème, Trail des Allobroges 99ème. J’avais également fait pas mal de gainage et de renforcement musculaire pour préparer au mieux mes cuisses au profil de la course.
Mais voilà, après le trail des Allobroges je commence à me sentir fatigué. Je ne sais pas si c’est un problème lié à la récupération post épreuve ou un problème de lassitude générale, mais j’ai de moins en moins envie de prendre les chaussures. Les jambes marchent bien mais le plaisir n’est plus là lors des séances d’entrainement. Je commence à me poser pas mal de questions. Je sais que le moral va beaucoup jouer alors j’essaie de rester concentré et surtout de me reposer un maximum lors des 2 semaines d’avant course.
J’ai également mon expérience de la CCC 2012 qui me hante, la peur d’être déçu par l’épreuve. Alors pour la 6000D je n’avais pas trop travaillé le côté émotionnel. J’avais lu que les paysages n’étaient pas très sauvages, les stations de ski traversées pas forcément très jolies. Bref on y va pas pour les paysages pourtant c’est ce que je préfère en général dans le trail.
Cependant j’avais à cœur de finir cette saison de trail avec panache et de faire un joli temps référence de la période sans enfant.
OBJECTIF
Après avoir longuement étudié la chose (comptes rendu, tableaux de passage etc…), je me fixe deux objectifs. Le premier, faire moins de 9h00 (5h de montée et 4h de descente) et le second, rentrer dans les 300 premiers. Au vu du parcours et des récits que j’ai pu lire, je me sens confiant. Le parcours est roulant et peu technique. Je devrais pouvoir dérouler mes grandes jambes et laisser rouler comme à la SaintéLyon qui est une course qui me réussit bien. Mais ça fait quand même du 7km/h de moyenne, ce n’est pas rien surtout qu’il va faire très chaud. On annonce 37°C à Aime.
LA COURSE
Aime-Piste de bob – 1h53 – 284ème
Comme à mon habitude j’essaie de me placer dans le premier tiers dans le sas de départ. On annonce la participation de Tomas Castagnède, sympa.
Il est 6h00, c’est parti.
J’avais l’impression d’être un peu devant mais ça part vite et je vois une marée humaine devant moi. Cela ne m’inquiète pas trop car j’aime remonter les coureurs et je sais que sur les premiers km il n’y a pas de mono trace donc pas de bouchons à prévoir. Ça part vite tout de même je tourne en 4,50/km sur les 3 premiers km de route/chemin plat, voire descendant. Puis on commence à monter tout doucement. Cette première partie me plait beaucoup, les paysages sont variés (alpages, fleurs, chemins en balcons, superbes vues sur les montagnes environnantes). Il fait déjà chaud et j’essaie de bien gérer mon hydratation. J’ai de bonnes sensations, je suis content d’être venu rien que pour cette partie déjà. J’essaie de monter au cardio, de ne pas trop dépasser le 160.
Dans la montée je suis à un moment donné derrière un coureur qui a les mollets tatoués avec… le nom de trails effectués. Je sais que ce sport est pratiqué par des fanatiques mais là on va loin… J’en profite pour donner 2 cartons rouges, au coureur que j’ai vu uriner contre un chalet d’alpage et à l’autre dans une rivière.
Après avoir traversé le joli petit village de Montalbert nous arrivons au début de la piste de bobsleigh.
C’est peu banal et c’est ce qui contribue au charme de la course. Il n’y a pas d’embouteillage car à ce stade le peloton est déjà bien étiré.
Pas d’embouteillage sur la piste elle-même mais ça bouchonne à la sortie car il n’y a qu’un pointeur de temps de passage. J’attends 1 minute peut être, j’en profite pour m’alimenter et c’est reparti.
Piste de bob – La Plagne Centre – 2h37 – 259ème
On commence par descendre sur une route pour après remonter par les pistes de ski. Avant cela un coureur demande à un bénévole qu’elle est le classement de la féminine qui est juste devant lui. Il lui rétorque « 7ème, mais pourquoi ça l’intéresse, il n’est pas une féminine». On commence maintenant la course dans la course. Depuis 2-3 trails j’essaie de me mesurer à la gente féminine. J’y vois plusieurs avantages. 1 – leur classement est souvent annoncé au point de contrôle ce qui permet de savoir à peu près si on marche bien ou pas. 2 – ce sont des points de repère plus facile à suivre. Rien ne ressemble plus qu’à un coureur masculin. Nous sommes tous habillés pareils. 3 – Cela nous permet de rêver l’espace d’une course que l’on appartient à l’élite et qu’on peut accrocher un podium. J’étais arrivé 7ème féminine à la Sainte Baume et 5ème aux Allobroges, donc je me dis que je suis pas mal.
J’attaque donc la montée accompagnée de la 7ème féminine et la 6ème est juste devant. Cette montée est un peu plus rude mais rien de trop méchant. On arrive à un petit raidillon très raide juste avant Aime-La Plagne qui fait très mal (17ème km). Tout droit dans le pentu. Je regarde mes pieds et je pratique le « ici et maintenant ». Il se monte bien finalement. On arrive à la station… hummm comme je l’attendais ce n’est pas très beau mais pas le temps de s’attarder de toute façon, on commence la descente.
La montée fut assez douce à part à quelques endroits. Elle pourrait « presque » se faire sans marcher. C’est vraiment roulant et on a même le droit à quelques descentes et plats pour se reposer.
C’est partie pour la descente, facile, peu technique et large donc je ne retiens pas mes grandes jambes et reprends pas mal de coureurs. Tiens c’est bizarre en général c’est le contraire. La descente ce n’est pas mon fort mais je mets en pratique quelques conseils qui m’ont été donnés. Ca à l’air de bien marcher à première vue ;). On arrive très vite à la Plagne-Centre notre premier ravito. J’arrive en 2h37 avec un objectif de 2h30. C’est pas mal. J’essaie de m’arrêter un minimum de temps. Je fais le plain et c’est reparti. J’ai remonté 25 coureurs depuis la piste de bob, la plupart dans la descente je pense. Je pointe alors à la 259ème place, déjà bien placé dans les 300 premiers mais je ne le sais pas. Tout ce que je sais c’est que j’arrive juste derrière la 6ème féminine annoncée alors Karine Bourgeon.
Aime-La Plagne – Roche de Mio – 3h51 244ème
C’est parti pour la Roche de Mio. J’avais lu que cette partie était assez roulante, je me sens bien alors je vais essayer de courir le plus possible. On monte par les pistes de ski, les chemins sont larges et la pente est douce. Je pousse un peu pour alterner course et marche rapide. Je suis repris par la 7ème féminine qui court qui court… Il n’y a plus beaucoup de végétation ici.
On rejoint alors les coureurs du trail des 2 lacs. Il y a du monde et ça court un peu plus vite que nous. C’est normal ils viennent de partir, ils sont tout frais. Un peu déstabilisant de voir tant de monde d’un coup. Je regarde du coin de l’œil la couleur des dossards qui me doublent pour m’assurer que je ne vois pas trop de jaune. Je perds un peu de vue mes repères féminins du coup. Pas facile de relancer, il faut se faire un peu violence.
Petit passage vraiment sympa au bord du lac, superbe panorama. Ça monte un peu plus fort ici et je commence à avoir un petit coup de mou. Alors que je raccroche les wagons avec ma 7ème féminine. Un petit gel et c’est reparti. Au voit au loin la fin de la montée, on continue sur la piste et passe à côté du raccourcit maintenant interdit. Il y a des gens qui montaient ici, tout droit ??? C’est sacrément raide.
On arrive au bout de la montée toujours avec les coureurs du trails des 2 lacs que l’on va bientôt lâcher.
Grosse ambiance ici. On se croirait presque à la montée de l’Alpe Duez au tour de France. J’en ai des frissons. C’est bon pour le moral. J’arrive en haut en 3h51 au lieu des 3h30 prévu. Je suis 244ème, je grignote doucement des places. Je suis en retard vs mon temps prévu mais je suis toujours 15-20 minutes devant mon partenaire virtuel (merci Garmin) qui est calé sur les 9h00. Je pense vraiment êtres dans les temps sauf si je m’écroule dans la montée au glacier. Je garde le moral. Je me sens plutôt bien et j’ai dépassé la 7ème féminine dans la montée finale.
Roche de Mio – Glacier 4h47 – 204ème
Direction le glacier maintenant. J’ai 1h10 pour monter. Ça devrait être bon. Je vois des petits bonshommes au fond la haut mais ça ne me parait pas si loin. On est partis pour la deuxième descente de la journée.
A nouveau la pente est douce, ce qui me convient parfaitement. Je fonce et à nouveau reprends beaucoup de coureurs, surement du trails de deux lacs je me dis. Si je me rappelle bien, dans la descente je reprends la 6ème féminine, toujours Karine.
On arrive très vite au col de la Chiaupe. Comme prévu je prends juste un gel et un verre de coca, je ne fais pas le plein de liquide. Allez c’est parti pour le Glacier. « Show me what you have got ». Je me sens super bien, motivé pour affronter la plus grosse difficulté de la journée.
Au ravitau je n’ai pas vu de coureur redescendre je me dis que c’est bon signe. Ils ne tardent pas à arriver mais ce ne sont pas les premiers, eux sont déjà passés depuis longtemps. La descente à l’air casse pates et assez technique. Allez, on reste concentré, on n’y est pas encore.
La montée est régulière. Il n’y a que 1km/1,5km de montée très raide dans le pierrier. Mais ce n’est pas si difficile je monte quand même à plus de 4km/h. Le terrain est meuble mais les appuis sont fermes.
Il y a de la neige vraiment que sur la partie sommitale, pas vraiment dans la montée.
Pas de coup de mou, je suis bien. « Is that all you’ve got, Glacier ? »
On arrive au point de contrôle. Je passe en 4h47 soit 13 minutes avant mon temps repère de 5h00 ou que je suis content. Je ne le sais pas mais je me rapproche des 200 premiers en pointant à la 204ème position. J’ai repris 40 coureurs depuis la Roche de Mio. Je n’ai pas repris beaucoup de monde dans la montée donc je pense que le gros du dépassement s’est effectué dans la descente de Mio et au ravitaillement où je ne me suis pas arrêté. Ma montre affiche par contre déjà 2km de plus que le parcours officiel.
Bon bien passé cette ascension, si je continue comme ça je devrais être facile sous les 9h00. J’espère ne pas avoir laissé trop de plumes dans cette belle montée.
Glacier – Chalet de Carroley – 5h49 - 157ème.
Ici on est dans la neige mouillée, pas facile de marcher et encore moins de courir même si on ne va prendre que 50D+ jusqu’au point culminant.
J’avance du mieux que je peux mais c’est pas facile. J’entends derrière moi que l’on encourage Karine puis 2 Karines (6 et 7ème féminine). Je fais du 2,5km/h sur ce KM. Petit à petit toutes deux me reprennent en discutant tranquillement de leur routine d’entrainement juste avant le point culminant. Ouh ca y est on est à 3047m d’altitude. Il faut fêter ça, c’est le point culminant le plus haut de mon expérience trail. Bizarrement je n’ai pas ressenti du tout les effets de l’altitude. Il faut profiter de la fraicheur, on met maintenant le cap sur la plaine et la chaleur.
On est reparti pour la descente. Cette fois-ci c’est -1000D+ on ne rigole plus. On commence à nouveau par de la piste, la pente est douce je lâche tout et je m’amuse comme un petit fou. Je reprends rapidement les féminines.
Très vire on retrouve la neige avec un toboggan naturel, tout le monde se met sur les fesses et zou on arrive quelques mètres plus bas.
J’ai de super sensations dans cette descente j’ai l’impression de voler. Tout d’un coup, il me semble voir le 5ème féminine passé 2 minutes avant moi au Glacier. C’est Heloise De la Hougue. Oui c’est bien ça, je rentre dans le top 5 féminin J.
Rapidement je me retrouve en face des trailleurs montant, ça n’a pas l’air facile et je leur souhaite bien du courage. Pour rien au monde je ne repartirai dans l’autre sens. Je suis lancé, je ne pense qu’à une chose, l’arrivée et mes 9h00. On repasse au Col de la Chiaupe, je refais le plein.
On descend ensuite sur l’autre versant vers le chalet de Carolley. La descente se passe toujours aussi bien mais j’ai un second coup de mou sur cette partie assez plate voire remontant avant d’arriver au chalet. C’est dur de relancer, on est en plein soleil et il commence à faire vraiment chaud. Je m’accroche tant bien que mal.
Et profite de la pause photo pour souffler 2 secondes.
Avant d’arriver au pointage le chemin bifurque à droite mais je pense que biens des coureurs ont pensé à aller piquer une tête dans le lac qui se trouve juste en face à 2m. A ce moment-là j’entends Karine juste derrière moi qui a dû revenir sur cette partie plate.
Je viens de faire une descente incroyable, j’ai été très peu dépassé et je viens de remonter 47 coureurs à près de 10km/h de moyenne.
Chalet de Carroley – Col de L’Arpette – 6h18 – 155ème
On attaque la dernière difficulté de la journée. Je commence à avoir les jambes un peu lourdes mais on voit presque le col depuis le bas. La montée ne devrait pas trop poser de problème. J’enclenche le pas du sénateur et je monte à un rythme régulier. Montée assez douce finalement faite en grande partie avec Karine derrière moi, qui me dépasse sur la dernière partie puis c’est Eloise qui me reprend à son tour. Il va falloir se battre pour rester dans le top 5 ;)
Je passe pratiquement avec 30 minutes d’avance sur mon temps de référence et maintenant c’est que de la descente ou presque. Je pense à ce moment-là que les 9h00 sont dans la poche et que je ne devrais pas être loin des 8h30. Cette pensée me donne un regain d’énergie incroyable, je suis en train de faire quelque chose de grand.
Col de L’Arpette – La Plagne Bellecôte – 6h35 – 147ème
La descente vers La Plagne Bellecôte est rapide. Je laisse à nouveau aller mes grandes jambes et je tourne à 12km/h sur ces 3/4km. Je redépasse Karine et fais la descente avec Heloise. Je refais le plein, passe ma casquette dans l’eau pour la première fois et repars. Il y a beaucoup d’ambiance dans la rue et je remercie celui qui a eu la bonne idée de sortir son jet d’eau pour arroser les coureurs. Il fait chaud…
La Plagne Bellecôte – Montcharvin – 7h32 – 130ème
Je sais grâce à mes lectures que cette partie n’est pas facile à négocier avec ses faux-plats et petites montées. J’y suis préparé donc pas de surprise. J’aborde les petits coups de cul avec sérénité. Dès la première descente je reprends Eloise et re-rentre dans le top 5 féminin. Je suis biens dans la descente je tourne en 10-11km/h sur cette partie. Mais commence à croiser de moins en moins de coureurs. J’en reprends encore quelques un avant l’arrivée à Montcharvin. Juste avant le pointage il y a une douche. Que c’est bon. Je fais le plein et repars sans avoir vu ni Eloise ni Karine. Je crois que j’ai creusé l’écart. En effet Eloise est à 4 minutes et Karine à 6.
J’ai toujours 30 minutes d’avance sur mon temps de référence. Je vois les 8h30 et je me dis qu’au niveau classement je dois être dans les 200-250. Bien content que ce dernier trail se passe si bien.
Montcharvin – Aime – 8h39 – 117ème
On attaque la dernière partie, encore de la descente. On descend tout doucement quelques lacets, on retrouve les pommiers puis on plonge dans la forêt. Je me dis qu’il faut que je profite de ces 10 derniers km. Je commence ici à être très fatigué. Les kilomètres commencent à être de plus en plus longs. Il fait chaud. Cette partie en forêt me rappelle la fin de la CCC 2012. On va monter et redescendre au moins une bonne 15aine de fois. Ou que ça fait mal au moral. On entend la route en bas mais cette dernière partie de chemin qui est sensé nous y emmené n’arrive pas. Ca y est, non, ça remonte finalement, c’est interminable. J’ai depuis au moins 3-4km un coureur que je n’arrive pas à rattraper, c’est le n°76 – Gery Auquier qui était passé à Mio 30 minutes devant moi. Il reste à bonne distance (100-200m) mais se retourne souvent pour voir si je reviens.
J’essaie alors de m’accrocher et d’au moins courir à son rythme. Ca y est on descend pour de bon cette fois-ci. Sur le chemin, j’ai entendu quelques coureurs parler de cette piste cyclable au bord de l’Isère et bien la voilà. On entame ici 3 bon kilomètres sur du goudron en plein soleil. Il fait 37°C.
Ouh que c’est dur de courir mais je m’accroche. Je suis toujours à 100-200m de Gery. Il commence par courir un bon moment, je suis. Je n’arrive presque pas à respirer. Il commence à marcher. Ouf je fais de même. Je me cale sur lui. Il se retourne encore. Je n’ai pas la force d’aller le chercher. On va marcher et courir tout le long de la piste cyclable. Les minutes s’écoulent et comme je marche je me dis que les 8h30 c’est foutu.
Come on, je n’ai jamais marché sur les derniers km d’un trail (sauf au Marathon du Mont Blanc mais là bas les derniers km sont en montée). Je n’arrive pas à me faire du mal. Je me dis que de toute façon le classement est assuré et que cela ne sert à rien de courir dans ces conditions.
Gery est toujours devant. On attaque la remontée vers le centre du village. Dur dur, quelle chaleur je n’ai plus d’eau depuis un bon moment. Je reviens sur Gery sur la fin mais il finit 12 secondes devant. Il a été costaud.
Je passe la ligne en 8h39 et le speaker annonce mon classement, 117ème. Quoi ? J’ai du mal à y croire moi qui pensait être 200-250ème. La joie m’envahit. Ou ça c’est une bonne perf. Je finis la saison sur un souvenir incroyable.
Je suis également dans le top 5 féminin, Eloise et Karine arriveront respectivement 6 minutes et 14 minutes derrière. Ça n’a pas été facile mais j’ai tenu le coup.
La course en quelques chiffres
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3 commentaires
Commentaire de Jean-Phi posté le 03-09-2013 à 15:03:20
belle perf bravo !
Savais-tu que la 1° féminine est une kikou ?
Commentaire de looping posté le 03-09-2013 à 15:21:14
BRAVO !!!
nous avons du nous croisé j'étais au glacier en 04:43, et tu as du me doubler dans la descente, je suis très mauvais descendeur ! je suis arrivé en 09:02 !!
Encore bravo
Commentaire de julsocks posté le 03-09-2013 à 16:55:46
@ jean-phi - bravo à elle. L'élite est sur Kikourou biensur ;)
@looping - je n'ai jamais été très fort en descente mais là je me suis surpris. Les conseils sur le site m'ont bien aidé et un jour quelqu'un m'a dit qu'il fallait descendre avec une posture proche du ski de piste avec le buste engagé vers l'avant, jambes bien pliées quand ça devenait technique. Depuis j'ai fait quelques menus progrès. :)
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