Récit de la course : La Cyclauto 78 2006, par jobaco
L'auteur : jobaco
La course : La Cyclauto 78
Date : 14/5/2006
Lieu : Poissy (Yvelines)
Affichage : 1056 vues
Distance : 166km
Objectif : Pas d'objectif
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Pas d'autre récit pour cette course.
Le CSCatalan à la Cyclauto
Il est 6 heures, Paris s'éveille, et je rejoins Thomas au Pont du Garigliano, pour entasser nos vélos et notre carcasse dans l'Autobianchi Abarth du géant normand, direction Poissy et l'usine Peugeot où est donné le départ de la Cyclauto 78.
Notre arrivée sur le parking ne manque pas d'attirer les regards : Thomas conduit comme il roule ! Nous nous préparons minutieusement puis partons nous échauffer un peu. Il ne fait pas froid, mais pas vraiment chaud non plus.
Dans le sas de départ, ils sont 600 devant et 15 derrière. Concclusion, il faudra bien remonter avant la première bosses et les premières cassures. Dont acte : à huit heures le départ est donné et le compteur flirte rapidement avec les 50 km/h. Au bout d'une dizaine de km, les groupes s'éclaircissement. J'observe les dossards autour de moi pour constater qu'ils sont majoritairement en dessus de 100. C'est un bon signe. Je capte aussi quelques conversations : "Ils sont 5 devant", "l'échappée a 1'30 d'avance"... Bon signe toujours : je suis dans le groupe de tête. Je reste le plus au chaud possible, tout en m'accrochant dans les côtes. Nous sommes une petite centaine, et il ne fait pas bon rester trop derrière : un freinage, un coup de cul ou un virage compliqué suivi d'une bonne ligne droite avec du vent et la cassure ne manque pas de se produire.
En haut d'une bosse, d'ailleurs, un petit trou de souris devient vite un gros retard, et il faut s'organiser pour rentrer : je prends quelques relais dans l'éventail, puis une "mobylette" prend les choses en main et bouche 150 mètres à fond. Merci mec !
Tout va donc pour le mieux : les jambes vont bien, mon réglage "maison" de dérailleur tient le coup (je ne peux pas passer le 39*21 mais il n'est pas utile compte tenu du rythme endiablé qu'on met dans les bosses), il fait beau...
Et tout à coup la catastrophe, au 80ème km : j'ai le pneu arrière qui éclate dans une descente. Je me range illico sur le côté pour me souvenir que j'ai oublié ma pompe... Heureusement, une moto-roues déboule et me voilà reparti. J'essaie de recoller mais les peloton est déjà à une bonne minute et roule fort. Au bout de 3 ou 4 km je l'aperçoit en haut d'une côte... alors que je l'aborde. Pas bon ! Je passe devant quelques compagnons d'infortune qui réparent (le secteur devait être propice aux crevaisons) et me relève. Je m'alimente, m'arrête même pisser, en me disant que ça finira bien par rentrer derrière...
De fait, un gros groupe d'une taille comparable au groupe de tête m'absorbe une dizaine de km plus tard. Quelques temps après j'y croiserai Pierre. Nous finirons ensemble.
Nous avançons tranquillement, et les km défilent : plus que 35... plus que 30... plus que 25... plus que... ho là ! Tout à coup un véritable mur se dresse devnat nous : sur 3 voies, toute droite, un côte à 10% au moins. Je reste devant, le jambes tournent bien, mais la côte est inerminable.... Je m'accorche de plus en plus (ce qui, en vélo, signifie que je m'accroche de moins en moins) aupetit groupe qui s'est détaché, jusqu'à sauter à quelques encblures du haut. Le faux plat qui suit ne me permetrra pas de rentrer sur les 25 unités qui sont sorites dnas la bosse... Je me résigne à réintégrer le groupe principal.
Ensuite, nous traversons un secteur plus urbanisé, mais la sécurité et l'organisation sont sans faille : nous traversons les carrefours à très vive allure sans nous poser de question, une moto nous ouvre la route et si quelques voitures se glissent parfois entre nous, aucun risque ni souci majeur à déplorer. D'ailleurs, en incise, d'une manière générale cette Cyclauto est très très bien organisée. Au moins du niveau de la 77 ou de la Stephen Roche, pour prendre d'autres références en Ile de France.
Bref, nous arrivons dans les faubourg de Poissy. Un ou deux hommes fort (notamment un sociétaire de l'ACBB) tentent l'abenture en solitaire, mais le vent et les longues lignes droites ne sont pas propices à de telles vélléités. De mon côté, je me prépare au sprint (un secteur du jeu que je dois travailler).
Nous arrivons dans le dernier km, puis les 500 derniers mètres, très sinueux et étroits. Du coup je suis assez loin au lancement du sprint, d'autant qu'une vague sur la gauche me déporte vers un signaleur placé là. Je dois couper mon effort, mais qu'importe. Quel bonheur aussi d'en arriver, et surtout d'apercevoir Lola et Eliot qui m'attendent.
Je serai classé 151ème à 19'23 du vainqueur (les 166 km en 4:40:29). Pierre est 145ème à 19'08 et Thomas 338ème en moins de 5 heures malgré des soucis de transmission sur le final. Aurélie, sur le 85km, finira 86ème en 3:11:11.
Un repas consistant, partagé avec Lola, Eliot et les collègues du CSC, puis une belle promenade digestive dans le parc de Saint-Germain en Laye, et voilà une excellente journée, avec en prime l'interview dans le Cycle (espérons qu'elle passera !) qui fera un max de pub au club, et ramènera (croisons les doigts !), des tonnes de sponsors !
Class. NOM_courreur PrEnom Temps Moyenne
1 MARTIN Jean Charles 4:21:06 38,15
2 PAYEN Yann 4:21:08 38,14
3 VILLIGER Joman 4:21:10 38,14
145 FLATTE Pierre 4:40:14 35,54
146 CADRAN Lionel 4:40:17 35,54
147 MARIANI Aldo 4:40:21 35,53
148 BOISRENOULT David 4:40:23 35,52
149 EALET Yves 4:40:25 35,52
150 VIERA Stephane 4:40:27 35,51
151 BACO Joan Manuel 4:40:29 35,51
337 CHAUVIN Dominique 4:58:48 33,33
338 DE CAGNY Thomas 4:59:09 33,29
339 COURCOT Philippe 4:59:35 33,25
500 MARQUOIS Gérard 5:22:25 30,89
600 LESAGE Ludovic 5:52:49 28,23
665 SOUMAN Jean Louis 6:56:39 23,90
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