Récit de la course : Trail de Faverges Icebreaker - 28 km 2013, par Khioube

L'auteur : Khioube

La course : Trail de Faverges Icebreaker - 28 km

Date : 15/6/2013

Lieu : Faverges (Haute-Savoie)

Affichage : 2515 vues

Distance : 28km

Objectif : Se dépenser

2 commentaires

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Répétition générale à Faverges...

Alors que j'étais censé disputer la finale du championnat de France de foot gaélique à Saint-Brieuc, un forfait de dernière minute de mon équipe lyonnaise m'a libéré le weekend du Trail de Faverges. A deux semaines du marathon du Mont-Blanc, mon tout premier maratrail, il m'a paru fort pertinent de m'inscrire sur une distance intermédiaire, d'autant plus que Faverges est le fief de mes parents et que je connais un peu le massif.

Ni une ni deux, je m'inscris vite au trail des sources du lac. J'arrive à Faverges sans grandes ambitions, non seulement parce que je voudrais en garder un peu sous le pied pour l'aiguillette des Posettes, mais aussi parce que je n'ai pas couru depuis deux semaines à cause de douleurs au dos qui sont encore un peu gênantes la veille de la course.

L'esprit serein, j'arrive sur la ligne de départ 5 minutes avant le coup d'envoi de la course, j'ai à peine le temps de mettre mon dossard et de rejoindre le peloton qu'il est déjà temps de partir. Je suis placé dans les derniers, en me disant que pour me mettre en confiance il valait mieux doubler qu'être doublé. Après quelques hectomètres, je comprends que les chemins menant au sommet vont être très étroits et qu'il y a de bonnes chances que je sois un peu coincé derrière des coureurs plus lents que moi. L'ascension se fait donc très tranquillement, essentiellement en marchant, ce qui me convient pas mal (soyons honnêtes). J'admire le paysage, la nature, je profite pleinement de l'instant.

Mon objectif est de monter calmement jusqu'au gîte de la Sarve et de m'éclater dans la descente. Une fois arrivé au ravitaillement, je constate que j'ai été un peu ambitieux au niveau du chrono (je comptais arriver avant midi). Je prends le temps d'engloutir un peu de fromage et de saucisson (à quoi bon courir, sinon ?) et je repars à l'attaque. Malheureusment la descente est un peu douloureuse, surtout quand elle est un peu raide (notamment dans les chemins roulants de type 4x4). A chaque pas ça me lance dans le bas du dos, alors j'y vais mollo. J'arrive quand-même à remonter quelques places au classement général, ce qui fait plaisir. La descente à travers les bois est moins roulante, plus technique, je prends beaucoup de plaisir malgré les multiples gamelles (ou quasi-gamelles). Je ne sais pas si mes chaussures sont bonnes ou non, étant donné que c'est la seule paire que je possède ; en tout cas la boue ne leur réussit pas trop...

Lorsque les bénévoles annoncent qu'il ne reste plus que trois ou quatre kilomètres, je fonce tête baissée, heureux de laisser derrière moi le petit groupe derrière lequel je suis descendu. La sortie des bois, en revanche, est violente. Plus qu'un kilomètre, mais quelle chaleur ! Heureusement que j'ai bien géré mes bouteilles, j'ai donc 500ml à me verser sur la tronche, ce dont je ne me prive pas. Comme aux Cabornis, la perspective de n'avoir plus que quelques centaines de mètres à courir me donne une furieuse envie de marcher. Je n'ai pas encore trouvé de coureur ayant le même problème, d'ailleurs ! Heureusement j'ai trouvé la "force mentale" de continuer à courir jusqu'à la ligne ligne d'arrivée, ce qui est peut-être ma plus grande victoire de la journée. C'est un peu bête, non...

Au final, je boucle le parcours en 3h57. Dommage que je n'ai pas eu l'ambition de finir en moins de 4h, j'aurais été d'autant plus heureux de mon temps (j'avais eu cette même ambition au LUT, mais j'ai fini en 4h05...). J'ai également la satisfaction d'avoir remonté plus de 50 places pendant le parcours. Peu de courbatures, pas de souffrance, la petite séance d'ostéo offerte par l'organisation m'a bien soulagé le dos, je suis donc prêt à partir à l'assaut de Chamonix et de faire trembler Kilian !

Maintenant il va falloir essayer de fixer un plan de course pour le MMB. Ou pas, d'ailleurs. Je n'en ai jamais vraiment fait, et je ne suis pas sûr que ce soit très utile. Softrun me prédit une arrivée autour de 6h, j'aurais aimé mettre un peu moins quand-même. Allez, 5h30, c'est jouable ? J'aurai mes bâtons, avec lesquels je n'ai encore jamais couru ; j'espère qu'ils m'aideront à passer l'aiguillettes des Posettes sans trop de sequelles, afin de profiter pleinement de la descente...

2 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 19-06-2013 à 15:24:04

Joli temps surtout si on prend en compte le mal de dos !

j'ignorais que tu étais de Faverges, tu es "presque" Bauju.
Au plaisir de te revoir bientôt.


Commentaire de Khioube posté le 19-06-2013 à 16:08:07

Mes parents y vivent depuis 10 ans, mais je n'ai jamais habité. Cela étant dit, c'est une région magnifique !

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