Récit de la course : FestaTrail - Ultra Draille 2013, par martinev

L'auteur : martinev

La course : FestaTrail - Ultra Draille

Date : 18/5/2013

Lieu : St Mathieu De Treviers (Hérault)

Affichage : 2771 vues

Distance : 120km

Matos : chaussures ASICS FUJI
Veste GORE-TEX SALOMON
Boisson et gels T EN FORME
Coach : Chris ;-)

Objectif : Pas d'objectif

14 commentaires

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ULTRA DRAILLE du PIC ST LOUP

 

Voila près de 2 ans que Pierre Toussaint m’avait gentiement invité au trail du Pic saint Loup, avec plusieurs distances au programme.Cool

Cette année 2013, lors de l’élaboration de mon programme avec Chris, nous décidons de cocher le Pic saint Loup malgré qu'il tombe (malheureusement) 8 jours avant le grand raid 73 dont je suis la marraine Innocent . Un dilemme se pose, comment enchaîner le 120 km du pic  puis le 73 km du grand raid 73 ?  Je me décide donc pour le marathon de l'hortus , soit 42 km, ce qui me permettra d’enchaîner avec le 73 km 6 jours après.En pleurs

Mais voilà, un programme n’est jamais figé, et d’autres courses se rajoutent : l’ultra tour du Môle le 28 avril (35 km), l’ultra boucle de la sarra le 4 mai (52 km), la chambottine le 14 mai (25 km) . Mais la forme est là........Clin d'œil

A 4 jours de notre week-end dans le Languedoc Roussillon, Chris réussis à me convaincre de courir le 120 km au lieu du 42 km. « Il est super joli, tu verras plus de paysages (ça c’est moins sûr !!!) et puis cela tombe bien avec ta préparation pour l’échappée belle fin août ».Langue tirée

Je finis par accepter , sauf que le départ est le samedi 18 mai et non le dimanche. Il faut donc partir le vendredi après-midi, réorganiser notre séjour…. De plus, j’ai eu une semaine chargée côté boulot avec des journées de 14 h. Le sommeil n’est pas au rendez-vous, enfin ce n'est pas la prépa idéale !!!!

Après 4 heures de route, nous rejoignons St Mathieu de Tréviers, sous un beau soleil, lieu de retrait des dossards et d’arrivée de la course. Pierre nous accueille, ainsi que Ludo, mon animateur-speaker préféré. Le briefing est clair, "vous allez vous mouiller, vous allez avoir froid et le brouillard vous accompagnera". Dans quelle galère je me suis mise (enfin Chris m’a mise).Rigolant

Nous regagnons ensuite notre hôtel à 200 m du départ , à Causse de la Selle, avant de partir à la recherche d’une pizzeria (et oui, tradition oblige). Une petite échoppe tenue par des italiens nous accueillera à Saint Martin de Londres. De vrais pizzas mais pour une fois, je n’arriverais pas à terminer mon assiette (j’espère que ce n’est pas mauvais signe).Surpris

Mes affaires sont prêtes, Chris a deux sacs de change pour moi au cas où je sois vraiment trempée, plus mes ravitos.

 

La nuit sera bonne mais courte. A 3 h 30 le réveil sonne. J’ouvre les volets et des trombes d’eau étaient en train de s’abattre sur le sol. Le moral est au plus bas. Les organisateurs ne s’étaient pas trompés et la météo non plus. Cela m’en coupe presque l’appétit, et j’avalerai mon flap jack sans faim. Chris est déjà au taquet, il me speed pour rejoindre le départ.

 

La cape sur le dos, le parapluie ne seront pas de trop pour faire les 200 m qui nous séparent de la salle où les coureurs se réchauffent autour d’un petit déjeuner offert (café, croissants…).Bisou  Nous retrouvons les coureurs de Saône Mont d’Or venus en forçe (5 garçons et 1 fille) et Jacques qui me suivra une bonne partie de la journée en mode photographe. Nouveau briefing avant le départ qui est retardé de 15 mn pour ne pas partir sous des trombes d’eau. Une petite photo avec Oscar Perez Lopez, qui n’a pas l’air inquiet.

Et puis, c’est l’heure. Un dernier petit bisou à Chris qui va se poster un peu plus loin pour les photos. Ludo demande aux 6 filles présentes de se placer en première ligne. Et oui, 9 inscrites mais 3 ont renoncé (peut être à cause de la météo). 130 coureurs inscrits et je crois environ 110 partants.

 

Le départ est lent, contrairement à certaines courses. Je me laisse doubler pour ne pas me retrouver devant. Il est 5 h 15 mais il fait nuit noire.

 

1er objectif : Saint Guilhem le Désert situé au km 23. Les premiers kms avec la lampe frontale seront un peu laborieux. Je trébuche sans arrêt sur les cailloux. Il va falloir lever les jambes, me dis-je. Au bout de 5 km environ, nous croisons Ludo qui fait le signaleur et nous attaquons la montée au Monthaut. Le jour se lève doucement, mais il faut être vigilant car outre les cailloux, de nombreux arbustes jonchent le chemin, qui est très peu visible. Puis c’est au tour de Pierre de nous encourager dans la montée. Au fur et à mesure que nous montons, le vent se fait de plus en plus violent. Je ne regrette pas ma veste goretex. Le sommet est caractérisé par de nombreux rochers qu’il nous faut escalader (heureusement que je n’ai pas pris les bâtons) avec l’aide des mains. Les signaleurs nous demandent la plus grande vigilance, ça glisse sur les rochers.

 

A ce moment là, je me suis vraiment posée la question de ce que je foutais là. Vu le terrain technique, et vu les conditions météo, je vais mettre combien de temps pour avaler ces 120 km ??

 

Déjà les écarts se creusent, je me sens presque seule. Surtout faire attention où on pose les pieds pour ne pas se blesser. Puis on enchaîne avec le Roc dela Vigne.Quelques sentiers en balcon permettent de récupérer et surtout de courir plus facilement. Puis on attaque la descente sur St Guilhem le Désert que j’aperçevrais un peu au dernier moment à cause du brouillard.

 

3 h de course, 23 km, 27e place au scratch, et je retrouve Chris qui s’est étalé pour me préparer mon ravitaillement (heureusement que tout le monde ne prend pas autant de place…Cool). A ce moment là, je me pose beaucoup de questions : est-ce que je prends vraiment du plaisir avec cette météo ? Mais Chris me rassure et surtout il a l’air tellement heureux et enthousiaste de pouvoir me suivre que je me dois de continuer pour lui. J’avale quelques morçeaux de banane, Chris me remplit mes gourdes et me voilà repartis en compagnie de 2 autres coureurs. Si on peut faire un bout de chemin ensemble, ce serait quand même plus sympa.

 

Nous partons direction le cirque de l’infernet par une montée régulière. Et puis, à force d’essayer de passer à côté des flaques d’eau, arriva ce qui devait arriver : une chute dans la flaque. Je n’étais pas assez mouillée encore !!!

Doucement mes compagnons de voyage lâcheront du terrain. Il faut dire que j’essaie d’avaler les lacets rapidement, le vent et la pluie redoublant de violence. Même la capuche ne pourra empêcher la grêle de nous fouetter le visage. Après les Fenestrels, il nous faut rejoindre le Mont Saint Baudille. Je continue ma remontée au classement général, je double de nombreux coureurs un peu cloués sur place. Et cette montée qui n’en finit pas, et surtout le vent de plus en plus violent, le brouillard qui nous oblige à être très vigilant sur le balisage.

Enfin, le sommet et un petit ravito pour nous remettre de nos émotions. Et puis ce sera un enchaînement de montées, descentes sur le plateau au milieu des drailles et des buis. Un vrai labyrinthe. Cela fait un moment que je n’ai pas vu une âme, hormis les bénévoles au ravito. Puis c’est la descente technique elle aussi mais tout en lacets pour rejoindre mon 2e objectif : Pegairolles de Buèges situé au km 50 environ. La pluie commence à se calmer et le ciel se dégage au fur et à mesure que l’on descend.

 

2e ravito et presque la mi-course. Le ravito a été installé dans la mairie, il nous faut donc traverser tout le village. Il est superbe avec ses maisons et ses escaliers en pierre. Mon arrivée se fera sous les « hola » des bénévoles et spectateurs présents, cela fait chaud au cœur.

 

J’en profite pour me changer un peu, la pluie s’est arrêtée et je préfère repartir avec des vêtements secs. Chris a tout préparer, jusqu’au sachet de soupe que les organisateurs n’avaient pas prévues. Avec les moyens du bord, un gobelet et un couteau, une bénévole me prépare ma soupe au potiron. Je m’installe sur un banc, et « m’attable » presque : sandwich jambon , tuc, noix de cajou… J’en profite pour « tailler la bavette » avec mon voisin, qui attend son père pour repartir avec lui. Je prends mon temps, Chris m’annonce que j’ai de l’avance sur la 2e féminine. Le moral est revenu. Régis et ses enfants Corentin et Mélissa sont venus m’encourager. Je vais gérer.

 

Je repars toujours sous les « hola » et toujours ces satanés cailloux qui jonchent le sol, des petits, des gros, des ronds…2 km après le ravito, un restaurateur (pizzaiolo) nous a installé une table avec bonbons, chocolats, fraises. Une nouvelle pause s’impose, c’est obligé.Innocent

 

Puis c’est la montée vers Peyre Martine  (et oui, il y a une montagne qui porte mon nom Sourire), et je pense que celle-ci le porte bien : montée très raide. A ce moment, je regrette presque mes bâtons.10 km jusqu’au prochain ravito que j’atteins finalement assez rapidement.

 

3e ravito : Saint Jean de Buèges : km 60 environ. Là aussi, tout le monde m’attend. Il faut dire que les écarts entre coureurs sont tellement importants que les bénévoles sont touts contents de voir arriver quelqu’un. Cette fois ci, je ne prends pas le temps de m’asseoir, je m’alimente, j’en profite quand même pour poser pour les photographes, jeter ma peau de banane dans le sac d’un coureur (pardon, je croyais que c’était un sac poubelle). Ca a bien fait rire.Embarrassé

 

Maintenant un gros morçeau, le Roc blanc, qui à la lecture de certains récits, on n’en voyait jamais le sommet. La traversée de St Jean est toujours aussi remarquable avec son château qui surplombe, quels beaux villages nous traversons!!  Le début de la montée se fait à travers les vignes, puis nous retrouvons les cailloux et un superbe chemin en serpentin qui nous fait rapidement prendre de l’altitude, et retrouver le vent. J’aperçois un coureur dans un des lacets plus haut, je me dis qu’enfin je vais trouver quelqu’un pour partager un bout de chemin. Malheureusement, nous n’avons pas le même rythme, et je le lâche (excuse moi). Et puis j’ai l’impression que je suis au sommet, mais des signaleurs me font signe que le sommet est plus loin. En effet, il va falloir serpenter au milieu des buis, à la recherche du chemin, difficilement visible puis longer une crête de rochers (heureusement ils avaient un peu séchés) le long de la falaise, en s’accrochant parfois pour ne pas se laisser emporter par le vent. Il m’aura fallu 2 h pour atteindre l’antenne qui marque le sommet du Roc.

 

La première partie de la descente se fera sur une piste avant de rejoindre un petit ravito et de nouveau des petites drailles jusqu’à Brissac (km 75) où Chris m’attend inquiet. En effet, deux coureurs s’étaient égarés dans la descente.

Le ravito est installé juste devant un bar (ils n’ont pas du s’ennuyer en m’attendant).

Toute la famille de Régis se porte à mon service, je suis servie comme une princesse, il suffit juste de demander. Chacun son rôle entre le ravitailleur, le photographe, le caméraman, une vraie star. Je prends mon temps. Pour une fois qu’il y a du monde, j’ai déjà passé des heures seules dans la montagne.

 

Le parcours commence à arriver à son terme, mais il faut rester vigilant. La portion suivante va être très longue, et pour moi la moins intéressante. Nous passerons Notre Dame du Suc, le Ravin des Arcs. C’est une succession de montées, descentes qui me mènera jusqu’à Saint Martin de Londres.

 

Dernier ravito et surtout, j’ai passé la barre des 100 km : 103 exactement. Il est 21 h 30. Une salle immense m’attend, et oui je suis encore toute seule. Un superbe ravito avec pâtes, quiche, pizza s’offre devant moi. Je m’assieds un peu, et prends le temps de m’alimenter. J’en profite pour « tailler la bavette » avec une petite fille mais ma proposition de l’emmener avec moi ne la convainc pas. Et puis, c’est l’arrivée de Guillaume dans la salle. Super, je me dis. Je ne finirais pas toute seule. Une bénévole me donne des infos sur la fin du parcours, on me sert ce que je demande (le pied quoi).

 

Guillaume et moi repartons (lampe au front) pour notre dernier objectif, rallier l’arrivée. Une bénévole fera quelques centaines de mètres avec nous en vélo pour nous montrer le chemin puis c’est parti à travers champs, vignes jusqu’à Mas de Londres où les signaleurs vérifient que l’on prend bien le bon chemin. Nous avons un bon rythme, l’émulation d’être à deux sans doute.

 

Et puis au loin de la lumière, en fait nous allons retrouver le parcours de la course du pic saint loup de 17 km. Nous n’avons évidemment pas le même rythme, nous laissons passer dès que l’on peut. Les coureurs nous encouragent. Après avoir passé Cazevieille, nous grimpons le Pic Saint Loup. Les pierres au sol sont très tranchantes, il nous faut faire très attention. La pluie se remet à tomber, cela glisse de plus en plus. Nous prenons notre temps dans la descente, ce serait dommage de se blesser si près de l’arrivée.

 

Puis on nous annonce l’arrivée sur la route, il nous reste 1 km. Nous accélérons naturellement la foulée. Plus que 200 m, et j’entends Chris m’appeler. Il nous rejoint, et nous terminons les derniers 100 m tous les 3, main dans la main en 18 h 56 mn à la 1ère place au classement féminin et la 14e place au général.

 

Un petit bisou à Chris et Guillaume avant que Ludo ne me happe pour avoir mes premières impressions et surtout pour me demander si j’en voulais toujours à Chris de m’avoir inscrite sur le 120 km. Je lui répondrai non. Pierre vient me féliciter à son tour.

 

J’ai besoin de m’asseoir, heureuse mais fatiguée. Je ne pensais pas que j’irai au bout de cette course quand je me suis levée ce matin et qu’il pleuvait « des cordes ». Ne me parlez plus de cailloux, je crois que j’en ai assez vu.

 

La remise des prix aura lieu le lendemain et ce fut un honneur pour moi de partager la 1ère place sur le podium avec Oscar Perez Lopez, un immense champion.

 

Mon seul regret aura été de n’avoir pas pu profiter du paysage qui devait être grandiose. Heureusement nous retournerons 2 jours plus tard voir tous les villages traversés sous un beau soleil.

 

Je me suis rendue compte un peu plus que la réussite d’une telle course passe par un énorme mental car j’ai couru près de 80 km seule, souvent dans le brouillard, sous la pluie, à essayer de trouver mon chemin sans me perdre.

 

Merci à Chris pour son soutien permanent, à Régis, Corentin, Mélissa, Pierre, Jacques… à tous les organisateurs, aux bénévoles qui ont été aux petits soins pour moi, à tous mes supporters sur le terrain et sur le net et mes partenaires Interflora et Authentic nutrition.

Bravo à tous les coureurs.

https://picasaweb.google.com/108860960273798630319/FestaTrail2013

 

http://passion-trail.skyrock.com/

14 commentaires

Commentaire de laulau posté le 23-05-2013 à 22:17:39

Bravo Martine, quel mental pour résister dans ces conditions de solitude liée au mauvais temps et au terrain difficile. Tu en as vu d'autres mais quand même! Heureusement, tu as été bichonnée pat tout le monde !

Commentaire de SoniaS posté le 24-05-2013 à 06:51:13

Bravo Martine. Quel enchainement depuis le début de la saison !!! Quel mental, je suis admirative.

Beau récit, excellent chrono dans des conditions méteo pas facile!!!
Bonne recupe CHAMPIONNE.

Je t'embrasse et bise à Chris
Sonia

Commentaire de Mamanpat posté le 24-05-2013 à 09:01:15

Tes supporters t'ont apporté le soutien que tu mérites Tine !
Bravo, c'est énorme, extraordinaire !
Finalement ce n'est absolument pas lassant de te féliciter à chaque course car tu nous révèle une nouvelle facette à chaque fois !
Bon la prochaine fois que je fais une coruse avec toi, je ferai quand meme attention de ne pas laisser mon sac trop près !!!
Et bon enchainement pour ce WE...

Commentaire de Jean-Phi posté le 24-05-2013 à 09:43:11

Chapeeau, quelle championne ! 80 kms toute seule sur 120, sous des trombes d'eau, beaucoup auraient jeté l'éponge ! Mais pas toi. 1° F et 14° scratch... Ca cause ! Tu es vraiment THE spécialliste de l'ultra aujourd'hui. Peu peuvent s'en prévaloir !
Bonne course ce WE. Pense à te reposer de temps en temps quand même !
Grosses bises à tous les 2
JP

Commentaire de martinev posté le 24-05-2013 à 10:25:21

Merci pour vos petits mots gentils mais ne vous inquietez pas ce week end je suis en mode spectateur. Bisous

Commentaire de millénium posté le 24-05-2013 à 11:09:12

Que dire ? Comment peux-tu encore m'étonner après toutes ces années de courses ? Et pourtant .....ce fût encore le cas du côté du Pic st Loup.Je ne faisais pas le malin à 5H du mat en voyant dans quelle galère je t'avais entrainée. Mais ta force , physique et morale , t'a permis de signer une superbe victoire . Je suis fier de toi ma chérie

Commentaire de MiniFranck posté le 24-05-2013 à 11:47:33

Quel mental, quelle tenacité !!! Quand est-ce que t'inscris Chris à un petit 120km ? Merci pour ton CR.
Bravo CHAMPIONNE
ps: je sais maintenant qui m'a glissé des trucs dans mon sac au Mole....

Commentaire de keaky posté le 24-05-2013 à 14:42:31

Un grand bravo Martine, vraiment un beau récit pour une sacrée performance au mental. Chapeau!!

Commentaire de Françoise 84 posté le 24-05-2013 à 15:38:15

Toujours impressionnant de lire un de tes récits... Tu racontes ça si "facilement"!! Bravo, Martine, pour la perf (énorme!) mais aussi pour ta gentillesse et ta bonne humeur (ce n'est pas étonnant que tu aies un tel fan-club!!). Gros bisous et à très bientôt!

Commentaire de Natou posté le 24-05-2013 à 16:12:00

Merci pour ce super récit qui m'a rappelé beaucoup de choses !! Et encore mille bravo pour ta formidable perf !! Aucun doute : tu es une championne A très bientôt. Gros bisous

Commentaire de lalan posté le 24-05-2013 à 16:28:43

Et bien Christian a bien fait de te mettre sur le 120 km. Bravo Martine, quelle course de ouf. Bonne continuation.

Commentaire de o[Bob] posté le 25-05-2013 à 21:56:11

Connaissant bien le coin, je peux témoigner que là-bas chaque caillou ne cherche qu'à te nuire ; je dis d'autant plus chapeau, avec ces conditions affreuses !
Bravo again pour cette sacrée perf, et ce beau récit

Commentaire de a_nne posté le 28-05-2013 à 21:59:46

Bravo Martine ! Sacré mental !
Il fallait arriver au bout...
Trop sympa Chris de t'avoir poussé sur le 120 :-)
bizz à tous les 2

Commentaire de PaL94 posté le 29-05-2013 à 13:00:15

Respect !

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