L'auteur : ptijean
La course : L'Ardéchois - 98 km
Date : 27/4/2013
Lieu : Desaignes (Ardèche)
Affichage : 2353 vues
Distance : 98km
Objectif : Terminer
Partager : Tweet
80 autres récits :
L’ Hardéchois 98 km de folie
En manque d’entrainement depuis bientôt deux ans, lié à l’achat de notre maison d’hôtes à Lamastre, et des travaux qui on suivi, je me suis fixé comme objectif, il y a 8 semaines, de participer à l’ultra de l’Ardéchois .
Toujours en travaux et ouvert pour nos hôtes, j’ai accumulé beaucoup de fatigue supplémentaire avec cet entrainement, mais que cela fait du bien de retrouver les sentiers…
Entrainement court mais intense, avec toutes mes sorties longues sous la pluie et la neige pour la motivation et le mentale, y'a pas mieux.
J-6, pour achever ma préparation, une bonne gastro qui me sèche pendant deux jours.
Gros doute sur ma participation mais au final, je prends le départ en me disant que je verrai bien ce qui va se passer et que l’expérience pourra me sauver.
Depuis trois jours, Météo France nous annonçait de la neige au-dessus de 800m et ce matin, il fait 12°. Aïe aïe, me suis-je trop habillé (collant long, tee-shirt manches longues, polaire sans manche, gore tex, gants, buff et chaussettes hiver)? Je pars pour cette course avec, en plus du matériel obligatoire, une grosse polaire, une paire de gants supplémentaire, des sur-gants (en fait des gants de station-service) et un sur-pantalon.
A côté de moi, certains partent en short et tee-shirt ???? Qui a raison, qui à tort, je ne le sais pas encore, mais…
A l’écoute de mes non sensations, sur la première bosse je pars tranquille, d’autant plus que j’ai très chaud… Les éoliennes sont atteintes dans le brouillard (on n’en voit pas le haut), puis redescente pour atteindre le château de Rochebonne (celui de l’affiche), non sans quelques glissades.
Jusque-là, pas grand-chose à dire sur ma forme : ça a l’air de vouloir le faire, mais la route est encore bien longue. Grosse remontée pour repasser aux éoliennes et là, clairement, la météo devient conforme à ce qui était annoncé. La neige commence à tenir sur la boue et les températures ont dégringolé.
Arrivée au premier ravitaillement, il commence à faire vraiment froid avec le vent qui s’est levé. Arrêt express pour ne pas me refroidir. Je finis de me ravitailler en marchant (si, si, Bertrand, c’est possible).
Les 20 km suivants me font prendre conscience que la forme est là et que, sauf blessure, cet Ultra est fait pour moi. Moi qui aime les conditions extrêmes et me retrouver seul en montagne, là, je suis servi sur tous les tableaux.
C’est aussi sur cette partie, juste après la bifurcation du 57/98 avec le 34KM que je prends ma première gamelle de la journée, non sans un effort sur le style pour ravir les éventuels écureuils qui montreraient le bout de leur nez.
Pas de bobos, donc tout va bien. Je ne le sais pas encore, mais c’est le début d’une interminable série de gamelles en tous genres…
Plus le temps passe et plus il fait froid. Sur les passages en altitude, c’est la neige qui maintenant tombe à gros flocons et dans les vallées, c’est de la pluie sans discontinuer. En fait, je ne sais pas ce que je préfère. Peut-être la neige… Si seulement il n’y avait pas ce vent, ce serait magnifique.
Jusque-là, quand il y avait trop de boue sur le sentier, il y avait la possibilité, pour ne pas trop glisser, de passer dans l’herbe . Maintenant, elle est le plus souvent recouverte d’une bonne couche de neige qui accentue les glissades et donc les gamelles.
J’arrive au 2ème ravito, à la Bâtie d’Andaure, totalement recouvert de boue et mes sur-gants de compétition complètement déchirés.
Notre perception des choses est souvent guidée par notre environnement. Je me régale d’un bol de soupe aux vermicelles trop cuits et trop salée, qu’en temps normal, je n’aurai même pas regardée. A ce moment précis, dans le froid et détrempé comme je le suis, c’est la meilleure chose que je pouvais recevoir …
Je ne m’attarde pas, car je me refroidis très vite et je pars donc à l’assaut des ruines de Rochebloine, avec les derniers mètres droits dans la pente, ça promet.
Un petit groupe de courageux repart avec moi, mais je dois être particulièrement bien, car je distance ce petit monde sans chercher à accélérer. Tout va bien pour le moment.
Plus je grimpe, plus il fait froid, le vent devient cinglant et à l’approche des ruines, je me rends compte que sans mes sur-gants, mes doigts sont tellement engourdis que je ne peux même plus ouvrir mon sac pour m’alimenter. Je décide d’appeler ma petite femme pour qu’elle m’apporte des gants chauds et une couche de vêtements supplémentaire .
La dernière partie de la montée se passe entre les genets recouverts de neige, ce qui complique encore plus la progression et en plus, pas un arbre pour se protéger.
Au sommet, ma femme n’est pas encore arrivée (prévenue trop tard. Je ne peux absolument pas l’attendre, sous peine d’hypothermie. Dommage, ce sera pour plus tard les vêtements chauds.
La partie juste après les ruines a sans doute été la plus dure à passer. La météo se déchaine, avec des bourrasques de vent de plus en plus fortes, qui m’obligent à me recouvrir le visage complètement avec mon dernier buff (pas celui à la broche de l’arrivée) sec. J’ai rangé mes bâtons pour mettre mes mains dans les poches de mon sur-pantalon, mais cela n’a pas trop d’effet, sauf que je glisse une fois de plus; mais avec les mains dans les poches, je tombe de toute ma hauteur (c’est haut) sur le dos.
J’en ai le souffle coupé et je ne réussis pas à me relever tout de suite. Le froid me gagne très vite et je dois me faire violence pour me relever et me remettre en mouvement, surtout que je suis seul. Première grosse alerte de la journée. Mais quelle idée aussi de courir avec les mains dans les poches ?
La longue descente vers la vallée du Doux est une succession de chemins forestiers, de traces directes dans les bois, ouvertes juste pour nous, avec des pourcentages de pente parfois hallucinants.
Par temps sec, je pense que c’est dans mes cordes, n’étant pas mauvais descendeur, mais là… Je me vois à plusieurs reprises contraint d’utiliser le technique du slalomeur, sauf que ce ne sont pas des piquets, mais des arbres et qu’il ne faut pas les éviter, mais glisser de l’un à l’autre, en tentant de les attraper pour s’arrêter ( J’espère que tout le monde à bien compris l’explication car je n’y reviendrai plus).
Autre technique, oubliée depuis l’enfance et que j’ai adoptée à deux reprises : la descente sur les fesses dans la boue (mais ne le dites pas, mon statut de papy en prendrait un sacré coup)
Donc, en fait, toutes les parties de course (les descentes) où, d’habitude, je gagne des places, sur cette course, j’ai dû me résoudre à faire des expériences pour rester debout, ou simplement progresser.
Je sais, à partir de ce moment-là, que les 15 heures de course prévues vont déborder de quelques minutes (ou plus), mais je suis encore optimiste sur le fait de rentrer avant la nuit.
La montée vers Rochepaule (3ème ravito) où ma chérie doit m’attendre avec des vêtements secs commence plutôt (pas l’ami de Mickey, l’autre) bien. Il ne pleut presque plus et la température me semble clémente par rapport au sommet. Mes doigts se sont réchauffés et je peux de nouveau ouvrir mon garde-manger.
Ma femme me téléphone et m’explique qu’elle est en train de monter au ravito à pied parce que la route est fermée pour cause de rallye auto… pas assez lucide pour lui dire de m’attendre en bas…
En reprenant de l’altitude, la neige tombe de plus en plus et la pente pour arriver là-haut est souvent très raide. J’ai un peu honte, mais je viens de faire ma première chute de face en montée en escaladant un talus. Quand je vous dis que ça glisse ça glisse (avec le recul, mes chaussures un peu trop usées sont peut-être une des raisons de toutes ces chutes).
Je rattrape ma femme dans la montée (merci mon cœur de me laisser croire que je vais vite) et nous décidons de nous arrêter sur le bord du chemin, pour lui éviter de monter jusqu’en haut. Je me change complètement, bois un bon thé très chaud et mange un morceau. Un gros poutou pour le moral et c’est reparti (encore merci mon amour).
Je suis au sec et ça fait un bien fou, surtout les gants et mes sur-gants fabrication maison, que je m’étais fait pour le TOE d’il y a deux ans.
Le sommet, avec un petit 20 cm de neige, où je rattrape le groupe qui m’avait doublé pendant que je me changeais, et je pars dans la descente vers le ravito et là, nouvelle chute sur les fesses, avec les deux mains dans la boue. Je n’aurai profité des gants secs que quelques minutes, mais ce n’est pas plus grave que ça, car on ne remonte plus aussi haut et il devrait faire moins froid.
Arrivé au ravitaillement ou de nombreux coureurs (une trentaine dans le café du village) décident d’arrêter, je ne m’éternise toujours pas, surtout que les bénévoles commencent à évoquer une possible neutralisation de course. Plus que 32 km, et j’ai bien l’intention d’aller au bout.
Je reprends mon « cheminement solitaire » (ça fait western non ?), mais le balisage sur le sol n’est plus visible et je jardine deux ou trois fois pour trouver le bon chemin (avec un peu d’attention, c’était encore faisable quand je suis parti). Il doit y avoir longtemps qu’un coureur n’est pas reparti de Rochepaule, car les traces de pas sont presque imperceptibles, tant elle sont recouvertes de neige.
Je trottine toujours sur le plat et je cours en descente. Tout va bien, sauf ce petit caillou dans ma chaussure, qui commence sérieusement à m’énerver. Je m’arrête pour l’enlever et je suis rejoint par deux coureurs qui font course commune. Je décide de rester avec eux un petit bout de chemin.
Nous ne le savons pas, mais nous serons les trois derniers à franchir la ligne d’arrivée ; ça fait quand même du bien de discuter un peu.
L’organisation nous indique, au détour d’un chemin, que la course va être neutralisée et, d’un seul élan, nous demandons à pouvoir finir, car nous arrivons au lac de Devesset et après, nous redescendons et il y aura donc des conditions plus clémentes. Un peu plus loin sur la route, les organisateurs, venus en 4X4, nous autorisent à continuer.
Yes !!! (un peu maso quand même)
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, c’est ce moment que choisit mon ami Bertrand pour venir m’encourager. Mes deux acolytes en profitent pour prendre le large .
Le moral à bloc et toujours en forme, je ne tarde pas à les rattraper et à les dépasser, tant l’un deux est dans le dur. En plus, c’est une descente qui, pour une fois, me permet de courir.
Au pied de la bosse je me perds une nouvelle foi et en rebroussant chemin je croise mes deux compères de tout à l’heure qui ont suivi mes traces. Nous retrouvons asser facilement le bon sentier.
Encore deux petites bosses et c’est la « descente » finale, et à ce moment-là, avec ma forme et le profil annoncé (que de la descente), rentrer en moins de 16 heures est tout à fait faisable.
Nous passons par un petit village où le café est devenu le point de contrôle. Je décline l’offre d’un thé bien chaud, ayant envie d’en finir au plus vite.
J’attaque donc cette descente sur un bon rythme et là, moins de 500m plus loin, je fais ma plus lourde chute de la journée, qui me sonne un peu, mais surtout qui me déclenche une vive douleur au genou.
Impossible de courir, mais je décide de continuer un peu en marchant, en espérant que la douleur passe.
Hélas, elle ne passera pas et je passe, petit à petit, le rythme baissant, du statut de coureur conquérant à celui d’un marcheur fatigué.
Allo quoi, que quelqu’un rallume la lumière.
Je sais d’expérience que les coups de moins bien ne durent pas et que je me refais une santé, mais à ce moment précis, où toute la fatigue (accumulée depuis un an et demi de travaux) me tombe dessus, je n’ai qu’une envie, une irrépressible envie de dormir.
Mon genou me fait mal en descente et en montée, mais sur le plat ça ne va pas trop mal. Donc ça ne doit pas être si grave que ça.
En avant vieille carcasse, siffle, chante, change-toi les idées, mais surtout, ne t’arrête pas.
C’est à ce moment que deux anges gardiens, sous l’apparence de deux partenaires d’entrainement, viennent à ma rencontre pour m’encourager, et rien que le fait de parler à quelqu’un me redonne la forme et l’énergie. Merci les filles, c’était la bonne idée au bon moment.
J’arrive enfin au pied de cette dernière descente et il ne reste plus que 3 km de plat ( 2heures pour faire 7 km, wouaouh, quelle perf !!). Mon genou ne me faisant pas trop mal, je peux allonger le pas et marcher plus vite, car je n’ai plus l’énergie de courir.
En fait, mon coup de mou m’a fait oublier de m’alimenter et je le paye à ce moment-là .
Mon Bertrand préféré est venu à ma rencontre, accompagné de Caro (aussi ma préférée) et d’Agnès (tout pareil), pour m’encourager et m’accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée. En voilà une bonne Idée. Merci à vous trois d’avoir eu la patience de m’attendre.
Le moral est de retour, même si je sais que l’arrivée avant la nuit n’est plus possible. Je sors ma frontale de la mort qui tue et …rien, plus de batterie. Pas glop, car on n’y voit bientôt plus rien.
C’est à la lumière de nos téléphones que nous sommes arrivés dans Désaignes, accompagné, en plus de mes trois acolytes, d’un petit groupe de supportrices de mon club (ça sert d’être le local de l’étape) et de mon ami Jean-Luc qui est venu à ma rencontre sur le pont de Désaignes, mais qui m’a beaucoup soutenu au téléphone.
Si, si, j’ai clairement entendu le Bip de la puce, je ne dors pas encore, j’en ai terminé de cette course. Et maintenant, MANGER !!!
Bilan de cette expérience :
A renouveler :
Le bon équipement de montagne a été déterminant sur cette course, donc bon choix de partir plus lourd.
Ne pas trainer au ravito (ce qui était une nouvelle expérience pour moi qui papote souvent avec les bénévoles)
Mon alimentation maison, mais ça ce n’est pas nouveau
Faire sa course et ne pas jouer le bon saint Bernard (pas celui avec la barbe, l’autre avec des poils et une barrique de rhum). (sauf urgence vitale, bien sûr…)
Le bisou à ma chérie (Naaann, c’est pas un produit dopant)
A ne pas renouveler :
Les sur-gants de station-service (trop fragiles)
Les gamelles (ça fait mal)
Les chaussure sans crampons sur sol boueux
Pour conclure :
Les conditions Météo et le terrain devenu boueux ont fait de cette course la plus dure que j’ai pu courir à ce jour, mais j’y ai pris du plaisir pendant 88km (avant ma blessure au genou).
J’ai vraiment aimé ces longues heures en solitaire face à moi-même, ça devient rare sur une course.
C’est le pied de savoir que j’en suis toujours capable…
Et enfin, une pensée pour mon ami Damien qui était dans mon cœur pendant toute cette course. Celle-là elle t’aurait plus, je pense, toi qui aimais les trucs de fou.
Promis, la prochaine fois, tu seras de nouveau avec moi…
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.07 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
13 commentaires
Commentaire de KrysDaix posté le 01-05-2013 à 13:58:42
Chapeau. Pour avoir juste été derrière(mais un peu trop) . j'ai revécu a travers ces lignes cette folle journée. Encore Bravo et superbe récit.
Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 01-05-2013 à 14:51:39
Beau récit qui fait la part belle à l'humain, c'est un sacré soutien!
Chapeau en tout cas pour ce mental de guerrier malgré la fatigue. Bravo!
Commentaire de heidi posté le 01-05-2013 à 16:42:37
Alors dans ce cas c'est plutôt GRAND Jean. Immense Bravo!
Alors si je comprends bien, l'année prochaine tu offres le gite aux participants au trail? :))
Commentaire de ptijean posté le 01-05-2013 à 17:25:06
je ne pense pas pouvoir assurer cela mais comme tous nos hôtes, les Kikous seront bienvenu chez nous et profiteront de la chaleur de notre maison. Pas obligé d'attendre l'année prochaine pour venir vous ressourcer en Ardèche.
Commentaire de Mamanpat posté le 01-05-2013 à 17:08:27
Du grand p'tit jean ! Quel plaisir de te re-lire ! Vivement celui de te re-croiser !
Bravo et chapeau !
Ps : faudra quand même m'expliquer comment on peut prendre du plaisir à courir 16h dans la neige, le froid et sous le pluie fin avril en Ardèche...
Commentaire de ptijean posté le 01-05-2013 à 17:20:46
Merci mamanpat. Pour te répondre, j'accepte les éléments comme une partie non ajustable et je profite simplement d'être dans la nature et de faire ce que j'aime. Tant d'autre non pas ou plus cette chance.
Bises et A+
Commentaire de philkikou posté le 01-05-2013 à 17:58:31
""" C’ETAIT BIEN D’ETRE LA … """ merci pour ton récit ... bonne récup.
Commentaire de samontetro posté le 01-05-2013 à 18:50:24
PtiJean le Warrior! Qui te connaissant aurait pu douter que tu le ferais! J'imagine bien les chutes pour avoir vécu ça en direct-live dans un certain lapiaz! Un peuplier centenaire qui se couche au sol est moins impressionnant qu'un ptijean allant soudainement tâter la glaise ou le calcaire!
Soigne bien ce genou, avec ce que tu lui a fait endurer il le mérite bien :)
Commentaire de akunamatata posté le 01-05-2013 à 19:55:47
un fracassant retour !
Bravo Ptitjean
Commentaire de JM2CJC posté le 01-05-2013 à 21:23:14
EH Bé ,mon ptitjean,la bonne etoile etait en toi ,bravo et merci pour ton recit
Tiens... c'etait Pâques aux tisons ho ho ho
Bonne recup et au plaisir de te lire
JMarc
http://chierryjycours.e-monsite.com/
Commentaire de béné38 posté le 02-05-2013 à 10:34:54
Bravo et respect ! bon choix d'équipements, mental à bloc, Damien dans ton cœur, rien n'aurait pu t'arrêter...quel retour !! A très bientôt, bises !
Commentaire de Françoise 84 posté le 02-05-2013 à 16:46:31
Impressionnant!! Bravo, ça, c'est du retour! Gros bisous, bonne récup et à très bientôt, j'espère!
Commentaire de Stéphanos posté le 05-05-2013 à 01:41:21
Quel retour!!!
Bravo, merci pour le récit!
l'expérience a parlé...
à bientôt J.François!
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.