L'auteur : Trimoreo
La course : Marathon du Mont-Blanc
Date : 1/7/2012
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
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Distance : 42.195km
Matos : Tee shirt, short, camel, casquette, et Trabucco (suffisant pour la course)
Objectif : Objectif majeur
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Gros objectif de l'année, ce marathon s'annoncait bien jusqu'à la fin de prépa catastrophique :
- Une chute sur le genou mi mai qui m'oblige à coupé 15 jours avant de rependre sur le Pilatrail.
- l'heureuse arrivée de mon deuxième enfant avec 5 semaines d'avance. Certain diront que ça permet de faire du jus, mais 3 semaine sans courir à arroser le dernier né avec les ptits fours qui vont avec, c'est plus du jus mais du gras. Au moins je n'aurais plus le stress que ma femme accouche pendant le marathon. Je me reconditionne donc pour la course en maintenant sans grande conviction l'objectif de 5h30.
Nous arrivons à Chamonix le samedi après-midi avec 2 coureurs du Suzon, l'inscription est bien gérée et conviviale avec quelques exposants et des athlètes pro qui mettent tout de suite dans le bain. On prend nos places pour la pasta partie et je pars en vain à la recherche d'un Ostéo car je me suis coincé le dos le matin même.
La pasta parti est très sympas même si il fait très chaud dans la salle. La file d'attente pour les pâtes me décourage d'allé en chercher une ration supplémentaire mais il y a de grand buffets crudité à coté
On décide alors d'aller arroser l'anniversaire d'un collègue en ville avec une glace en terrasse. L'ambiance est sympas mais on déchante vite face au coté desagréable des restaurateurs et autres bars. Il est 21h30, les bars ferment devant nous et les brasseries nous jettent sans pincettes malgré les dizaines de tables vides. "Commerçant, ça vous parle???"
Retour à la course, il est 6h45 le dimanche et je pose mon sac à la consigne très bien gérer. Le sac est grand, solide et étanche, ça permet de mettre pas mal d'affaire de rechange pour l'arrivé. Il fait chaud et je quitte vite le coupe vent et les manchettes pendant le petit échauffement.
7h, c'est parti. Le première partie est assez sympas avec des chemins roulant et une monté en
palier jusqu'à Argentière puis Vallorcine. Je pars avec un rythme normal en surveillant le cardio, j'ai chaud et je transpire tous le champagne que j'ai pu boire ces 20 derniers jours. Je bois donc beaucoup (d'eau) et refait le plein du Camel à Vallorcine. Mon point dans le dos ne se fait plus sentir et je peux à nouveau respirer à fond.
Les choses sérieuses commencent avec "la" monté de ce marathon. Un km vertical qui commence droit dans la pente d'un pré à vache. Il y a du monde, c'est très sympas. Etrangement, dès que la pente s'accentue je commence à doubler du monde, et ce jusqu'à ce que les crampes pointes le bout de leurs nez. Km 22, non pas déjà. Je savais que j'allais en avoir mais pas si tôt. Il va falloir gérer 20 km. Ce col passera finalement bien et après le ravito, la montée de l'aiguille est très belle. Un petit chemin technique, pas trop fatiguant, avec une jolie vu. Les crampes m'empêche de relancer comme un dingue ce qui finalement est pas plus mal pour le reste de la course. J'arrive quand même à faire le "Quéqué" en sautant de caillot en cailloux sur 200 m devant L'hélico TV. Je suis content de voir que je suis toujours sur les bases de 5h30 même si je sais que ça ne va pas durer.
On bascule sur une descente top du top : sèche, un peu technique mais pas dangereuse. Après quelque centaines de mètres pour m'acclimater, les chevaux sont lachés. Je double les coureurs par dizaines et reste étonné du faible niveau global en descente (surtout après une prépa au Matheysin et en Chartreuse où le niveau technique est assez haut). La sensation est grisante et j'arrive à doubler facilement. Seule une petite crampe au mollet m'arrêtera quelque seconde suite un freinage d'urgence pour éviter un photographe. La crampe passe et c'est reparti. Je suis "Choupette" dans un "Un amour de coccinelle" à couper les lacets pour dépasser les coureurs sans gêner : De loin le meilleur moment de cette course.
Le Tour : la pente se réduit et les sensations avec. Alors que beaucoup de concurrents en profite pour allonger la foulée, je tire la langue et me fait reprendre par de nombreux coureurs. Enfin le ravito de Tré le champ. Je me pose 6-8 minutes pour récupérer et faire le point. Je suis maintenant sur des bases de 5h50. J'essaie de manger du salé sans plus avant de repartir.
Direction la Flégère et malgré la pause les sensations ne sont pas top. Je limite la casse en essayant de relancer à chaque pallier tout en gérant les crampes tant bien que mal. Dernier ptit coup de cul avant le ravito et je m'écroule. les dix km précédent n'ont pas été une parti de plaisir. Fidèle à ce que j'avais lu dans les CR Kikou qui disaient que c'était une partie où on passait beaucoup de temps. Je me remotive : il faut au moins que je termine sous les 6h (j'ai 5 min retard). Il ne reste que 5km alors il ne faut rien lacher. Je pense à ma femme qui gère les petits pour me permettre de profiter de cette course, alors profitons-en!!!
C'est reparti, le rythme n'est pas fabuleux mais je cours et reprend quelque coureurs. Ce flan de colline est assez sympas avec sa vue sur Chamonix mais aussi la sono d'arrivé qui se fait entendre. J'arrive sur les pistes de 4x4 en dessous de l'arrivée : Dernière descente avant le mur final. 5h45, on voit bien toute la dernière partie et j'essaie de jauger : reste un peu plus d'1 km à 12min/km ça peut passer. Je donne tout et relance dès que la pente est moins raide. la sono commence à vendre les 6h, dernière petite accélération au milieu de la foule qui permet de doubler un petit groupe et c'est l'arrivée en 5:58:35. Il pleut quelque goutte mais je suis content d'être arrivé et satisfait de ma course. Le ravito d'arrivé avec une bonne bière, la sono et les affaire sèche de la consigne me remontent le moral : super Orga et super ambiance tout au long de la course.
j'attends les collègues pour redescendre avec un buffet toujours aussi sympas qui nous attend devant la remise des prix.
+++ Parcours ; bénévoles ; Ambiance ; buffet d'arrivé ; collègue du Suzon.
++ Organisation en général ; plateau international ; Mes Batons
+ Météo ; Pas de bouchon dans l'objectif (5h30-6h) ; Gestion des Crampes.
- Crampes au 22ième km ; trop de temps passé au ravitos
-- Les restaurant/bar de Chamonix le samedi Soir.
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