L'auteur : robin
La course : 100 km du Semnon - 50 km
Date : 25/9/2011
Lieu : Bain De Bretagne (Ille-et-Vilaine)
Affichage : 1955 vues
Distance : 100km
Matos : ceinture porte-bidons
Objectif : Terminer
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3 autres récits :
Ce n'est pas un vrai compte rendu avec les photos qui vont bien mais je vous livre mes impressions suite à ma participation des 100km de la vallée du Semnon à Bain de Bretagne.
Si un seul mot devait définir ce 100 km cela serait côtes. Les côtes ! Ah ça cela ne manque pas ! En fait il n'y a que ca.! Des grandes, des courtes des plus ou moins pentues ! A part une portion roulante à Rouge qui emprunte une ancienne voie ferrée reconvertit en voie verte vous ne trouverez que montées et descentes. D'ailleurs sur la seule portion plate vous vous surprenez à souhaiter une bonne côte qui vous servira d'alibi pour une pause marchée. Mais bon 2012 devrait voir un remaniement du parcours dans le but de l'adoucir et de présenter un parcours éligible pour un France.
Parlons du parcours : il est essentiellement sur route avec un peu de chemin sur la voie verte et une portion tout chemin à proximité d'un terrain de moto-cross. D'ailleurs on se demande si le 100 ne passe pas droit dans la pente impressionnante de ce terrain. Petit moment de panique quand vous voyez que vous vous diriger droit dessus. Non ils ne vont pas oser ! Au dernier moment vous voyer que le chemin tourne à gauche. Ouf vos quadris ont eu chaud !
Si j'ai le droit à deux mots, je rajouterai Intime
3214 à Millau, 43 partant à Bain de Bretagne. 37 classés au final. Amateur de longues chevauchées solitaires, bienvenue à Bain de Bretagne ! Dur de trouver un compagnon courant à votre rythme. Très peu de spectateurs ! Même la traversée dans le dernier kilo de Bain de Bretagne se fait parmi les habitants indifférents. Assez surprenant dans une Bretagne aimant le cyclisme et de la course à pied.
Durant cette journée sont également organisés un 50km et un 100 km en relais. Peu de monde sur le 50 : 29 inscrits. Plus de 100 équipes sur le Relais qui est vraiment la grosse course de la journée. Cependant n'ayez crainte. L'organisateur et tous les bénévoles sont aux petits soins pour les centbornards !
Contraste au moment où le relayeur vous passe à vitesse grand V. Mais chaque relayeur étant accompagné par un cycliste ces derniers auront toujours un mot d'encouragement à chaque dépassement.
Séquence émotion : Le dernier relais à 1,7 km de l'arrivé est couru par l'ensemble de l'équipe. Elles sont donc toutes rassemblées à ce point. Ainsi chaque passage d'un centbornard se fait sous de nombreux et chaleureux encouragement. Moment fort sympa qui vous aide à allonger la foulée dans ces derniers kilos
Au niveau des ravitos: tous les 5km On y trouve des tucs, bananes, raisins secs, abricots secs, fromage saucissons, chocolat et à partir du 70 des riz au lait
En liquide : coca, eau pétillante, eau plate, bière, boisson énergétique : isostar. Nickel rien à redire.
Il est possible de déposer votre propre ravito, ainsi que des affaires qui seront accessibles aux ravitos voulus.
Pour rester dans le côté pratique : possibilité d'hébergement dans le gymnase et pasta-party fort copieuse la veille. J'y ai passé un moment fort agréable.
Départ 5h du matin. Un peu plus de 2h à courir avec la frontale. Chance de pouvoir admirer une nuit bien étoilée. Hum cela donne des envies de trail de nuit cette affaire. La température est ma foi clémente . Je suis parti avec un tee-shirt manches courtes par dessus lequel j'ai mis un tee-shirt manches longues en coton
Un bref résumé de ma course :
J'ai tenu un 10km heure jusqu'au 50 km. A partir du 60eme j'ai senti que les quadriceps fatiguaient dur et que la vitesse partait à la baisse. Les côtes et descentes se succédant j'ai senti que l'objectif entre 10h et 11h s'envolait. Le seul record qui se profilait à l'horizon était celui de la plus mauvaise marque. Mais bon cela me faisait ni chaud ni froid. Les quadri fumaient, les genoux couinaient, les crampes de temps en temps rodaient mais pas de blessures qui mettraient fin brutalement à l'aventure.
Un seul but s'imposait : finir. Continuer la ballade pour après deux années sans, terminer enfin l'objectif ultra de l'année.
Décision est prise :
- de se taper les côtes en marchant quand cela devient raide ( même chose quand la descente est trop accentuée ) et pour le reste courir lentement mais surement
- d'essayer de relancer la course un peu avant d'arriver en haut des côtes.
Les kilomètres entre le 60 et 70eme vont être bien long. Entre le 70 et 80, je me dis qu'il me reste plus que trois 10 bornes. Entre les 80 et 90eme je suis dans le même état d'esprit que lorsque vous entamez l'avant dernier 1000m de votre série de fractionnée. Le panneau du 90 me ferait presque lancer un té deum. Sauf grosse tuile cela va aller au bout. Je me dis même que je devrais pouvoir rester dans la tranche des 11-12h. Le seul souci est que je perds pas mal de temps au ravito. Au 80, petit massage léger pour soulager les quadris. Pour les suivants, je cause un peu trop avec les bénévoles. Mais bon vous me direz, on n'est pas à une ou deux minutes près. Ces bénévoles se donnant sans compter, on ne peut quand même pas partir sans taper le bout de gras !
Bilan :
- 11h38'39". Malgré un dernier kilo un peu plus enlevé, j'améliore de 2' ma plus mauvaise marque !
- Plus dur ou moins dur que Millau ? le sujet revenait souvent . Je suis bien incapable d'y répondre n'étant pas passé par la case Millau. Pour mes voisins de table lors du repas d'après-course, il semblerait que oui. Les côtes sont plus longues du côté de l'Aveyron mais les portions de plats plus nombreuses. Ici la succession de côtes génère la difficulté.
Satisfait de ma course ! Ben je ne sais pas. Satisfait d'être arrivé sur la course non blessé. Depuis deux ans chaque prépa sur un objectif long se soldait par une blessure qui soit se réveillait sur la course (raid du golfe 2010) soit m'empêchait de m'aligner sur la course ( but 2011 ). Là c'est mieux : pas de blessure pendant la prépa et je franchis la ligne. Mais le temps ne me satisfait pas. Les quadris ayant trop chauffé, je ne pouvais faire mieux ou alors si une quinzaine de minutes en moins en étant plus rigoureux sur les ravitos au niveau temps. Alors ce temps : je ne sais pas. La faute au parcours, à un entrainement trop juste en volume ou peut-être tout simplement un robin pas fait pour ces longues distances ?????
Mais vrai que cela m'a fait plaisir de franchir cette ligne d'arrivée. J'ai aimé ce dernier kilo. Cependant ce plaisir sera t -il suffisant pour affronter une nouvelle fois un cent bornes ? Aujourd'hui je ne sais pas mais
Avec le temps...A plus les kikous
Robin qui rechercher des quadris tous neufs sur oscaro.com
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2 commentaires
Commentaire de BENIBENI posté le 27-09-2011 à 15:35:25
Jamais contend celui là !
Commentaire de frankek posté le 30-09-2011 à 17:43:51
Bravo le sarthois ! Tu finis sans trop de casse ce 100 bornes et c'est déjà pas mal. Récupère bien.
Le sarthois exilé....
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