Récit de la course : Raid Normand Hivernal 2006, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Raid Normand Hivernal

Date : 28/1/2006

Lieu : Le Trait (Seine-Maritime)

Affichage : 3400 vues

Distance : 65km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

Partager :

24 autres récits :

un "ami du zoo" en normandie

salut les jeunes !

et voui, il n'était pas dit que l'équipe des "amis du zoo" ne ferait pas du tout
le raid normand cette année. s'étant fait refuser notre inscription pour arrivée
trop tardive du courrier, ce qui est faut car tout avait été posté dans les
délais, l'équipe n'avait pas été inscrite. seulement, la tortue en plus d'avoir
un sale caractère, elle a de la suite dans les idées. je me suis donc inscrit à
la bourse des équipiers quelques jours avant la course et la veille et j'ai reçu
4 propositions pour remplacer des blessés la veille du départ. je répondis
favorablement à la première équipe : le "CE total petrochemical". juste le temps
de faire mon sac, de prendre un billet de train et de me caler avec l'équipe du
ratounet et me voilà, quittant Nantes sous 15 cm de neige. je retrouve le team
ratounet au RER chatelet et me voilà dans l'électronmobile, bien calé entre une
biopuce et un renard en direction du Trait. Arrivée sur place, bien en avance,
histoire de ménager les boyaux fragiles du ratounet : carbonara et café liégeois
(délicieux) sont à mon menu.
à l'arrivée dans la sale, c'est le grand calme, quel contraste avec notre
arrivée 2 ans plus tôt. peu d'équipe sont déjà là. retrouvaille sympathique avec
la turoom team, papy en tête. on se pose dans un coin avec la ratounet's team et
peu de temps après, je reçois un message. pas le temps de l'écouter, je me lève
de ma chaise. ainsi, mon béret se retrouve à 1m90 du sol et aussitôt je vois 3
sympathiques coureurs se diriger vers moi (la preuve une fois de plus de
l'efficacité du béret cher raton laveur). les présentations se font rapidement :
robert (le pitaine), gérard et franck seront donc mes équipiers pour les
prochaines heures. en fait, je remplace le fils de robert (19 ans) blessé et qui
a du renoncer. non seulement, la moyenne d'age de l'équipe en prend un sacré
coup, mes si je comprends bien elle perd aussi son plus rapide élément !
le courant passe très vite avec mes nouveaux équipiers. ma grande "peur" était
de tomber sur des super cadors ou des types se prenant vachement au sérieux. là
pas du tout, il est clair que mes coéquipiers sont venu là en toute modestie,
juste pour prendre du plaisir. l'objectif me convient tout à fait. je m'étais au
départ dit que je me ferais tout petit, me mettrait en queue de peloton et me
mettrait à la disposition de l'équipe selon la volonté du pitaine, mais les
discutions d'avant course, me laisse à penser que l'équipe n'a pas des
"stratégie" bien défini ! à ma question : "qui oriente ?" j'ai une réponse très
évasive, du genre : "ben on va voir !" suivi de "et toi, tu as des notions ?". à
ma deuxième question : "qui poinçonne ?", le réponse n'est guère plus précise.
je décide donc de me "mêler" un peu plus de l'affaire. je propose que le plus
"costaud" soit poinçonneur : Franck est donc désigné. mais aucun orienteur
"officiel" n'est décidé ! bon, on verra bien ! no stress ma tortue, tu es pas le
pitaine, tu vas pouvoir te faire une petite coursette pénard !
c'est déjà l'heure du brieffing, inaudible et sans aucun intérêt. à 10h30, c'est
l'heure du départ du 65 km. je me promène au milieu des équipes et observe les
techniques de report. je prends quelques notes car je aperçois qu'il existe pas
mal de techniques différentes. on déplie nos carte, et à 23h robert nous amène
notre premier carnet de route (on part pour le 55km avec 1000 m de D+). c'est
Robert qui effectue le report. de façon très méthodique. il dispose d'un superbe
compas de... dessinateur industriel il procède en deux temps, d'abord il
reporte azimut et ensuite à l'aide d'une règle, il reporte la distance. c'est
pas très rapide mais c'est d'une redoutable précision, ainsi toutes nos balises
seront correctement reportées. à ma grande surprise, l'organisation de l'équipe
se met toute seule en place. j'annonce les définitions et les azimut/distance,
gérard annonce les conversions des mètres en cm selon l'échelle, franck aide à
tenir le rapporteur et surveille l'alignement des Nord et robert continue à
tracer méthodiquement. au bout de 30', toutes nos balises sont reportées. c'est
pas rapide (l'électron m'a dit avoir mis 12'), mais j'ai une grande confiance
dans la précision de ces reports.
et nous voilà parti pour la grande aventure. les premiers km sont destinés à
nous faire sortir de la ville et à étaler les équipes. ce n'est que de la route.
à ma grande surprise, c'est Franck qui a pris la carte ! je pensais que ce
serait Robert, bon ! on verra bien ! la balise 1 ne pose aucun problème et c'est
finalement gérard qui poinçonnera. pour attaquer la 2, soit on prend le chemin
qui fait une boucle, soit on grimpe droit dans la pente ! personne ne prend de
décision, alors la tortue avec sa grande gueule, propose de grimper droit. tout
le monde semble un peu surpris, et c'est Franck et Robert qui attaque droit dans
la pente pour trouver une piste. robert est un excellent sanglier, il sait
trouver des petites sentes qui nous font facilement progresser. nous débouchons
sur le chemin pile à l'endroit de la balise, mais celle -ci se trouve un peu en
retrait ce qui fait que nous allons jardiner un peu, mais sans dommage. arrive
déjà la première CO : 6 balises cartées sur une carte au 1/10000. j'ai été
"désigné volontaire" pour prendre la carte. je ne me suis pas fait prié. j'ai
souvent observé par dessus l'épaule du poc et pendant le repas d'avant course,
j'ai pas mal discuté avec l'électron sur les techniques. c'est donc confiant que
je prends la carte et que je sors ma vieille boussole qui n'avait pas servi
depuis les pèlerins. la balise 3 est sur un petit plateau. on arrive pile poile
sur le plateau, mais malheureusement, on ne trouvera jamais cette foutue balise
(je pense que c'est le changement d'échelle et puis aussi le fait manque de
rigueur dans l'analyse de la carte qui me fera la louper). après avoir pas mal
jardiné, on abandonne la zone comme pas mal d'équipe. je peste contre moi-même
de louper la balise et puis je me dis que j'ai intérêt à assurer sur la 4 sinon
le pitaine Robert va me reprendre la carte. en fait le reste de la CO se passera
parfaitement bien ! à ma grande joie, j'amène mes petits camarades sur les zones
de balises et en très peu de temps, gérard poinçonne. ce n'est que la 6, je
crois, qui nous résistera un peu. car je me suis d'abord basé sur un alignement
de rang d'arbre pour attaquer la balise. au 6ème rang, je prends azimut mais on
trouve pas. je reviens au carrefour précédent, et cette fois je prends
alignement par rapport à la distance en pas. cette fois, on tombe pile dessus.
en fait les rangs devaient être dédoublés car cela faisait 12 rangs en réalité !
à la fin de la CO, je sens mes compagnons tout content de la bonne moisson de
balises effectuées. je redonne la grande carte à Franck. mais je garde un oeil
dessus. en fait, l'orientation se fait en fait à 2. Franck a la grande carte, on
décide du chemin à prendre. je propose parfois une solution à l'équipe. tout le
monde valide et ensuite Franck nous fait la lecture de carte. Franck se repère
parfaitement sur la carte, et nous évoluons très efficacement. de temps en
temps, je me permets une petite remarque pockemonesque : "tiens si on coupe le
champ ou le bois par là, on gagne du temps" et à tous les coups ça marche !
Franck nous fait une petite erreur de chemin pour aller à la balise suivante.
très vite il se rend compte que quelque chose ne va pas. on se recale très
facilement et on arrive à la balise sans problème. ce petit détour n'aura pas
été très préjudiciable. mes "galons" d'orienteur me seront "officiellement"
remis quand tout le monde suit le GR pour arriver à une balise (la 13, je crois)
et qu'une coupe à travers champ nous fait tomber pile poil dessus en mettant 500
m à tout le paquet avec qui nous étions. le pitaine nous dit : "alors la chapeau
les gars !" ensuite, la "route classique" par le GR amène tout le paquet vers un
village. là encore, nous montons droit dans la pente et arrivons bien avant tout
le monde. un grand bruit m'arrête toutefois, c'est Franck qui n'ayant pas vu une
racine vient de s'étaler de tout son long. pas de bobo, tout le monde repart !
et oui, il faut lever les pieds car les routes de la tortue car sont moins
praticables que le GR ;-).
entre les balises 14 à 18 (je crois, car je n'ai pas gardé les cartes ni les
defs, donc je vous fait tout le CR de tête), le parcours n'a aucun intérêt. il
suffit de suivre le GR, aucune coupe n'est possible. Franck nous amène très
correctement à toutes les balises. je "surveille" de loin la carte. gérard
poinçonne méticuleusement et robert...ne dit rien ! si si, les "amis du zoo", je
vous promets que ça existe des capitaines qui parlent pas et qui râlent jamais !
les balises 19, 20 et 21 sont très clairement plus intéressantes. je prends la
carte et ressort ma boussole. sur la 19, je suis super concentrée car elle me
parait pas évidente du tout. je compte mes pas, je repère les parcelles, je
trouve la borne qui indique la limite de parcelle, je pars à azimut dans les
bois et....je tombe pile sur la balise : youpi !!! de la 19, on part droit dans
la pente, on remonte de l'autre côté du vallon ! pfiout ! c'est raide. robert et
franck nous trouvent les sentes. on tombe sur le chemin que j'estime le bon.
j'ai fait une erreur volontaire un peu trop importante, mais on est bien sur le
bon chemin et bingo, la balise est là : re-youpi ! robert commence à se dire
qu'à ce rythme là, on va être rentré avant le jour
hélas, mille fois héla, un excès de confiance, la fatigue, la difficulté de la
balise va nous faire faire une erreur énorme ! à ce moment là, le carnet de
route reproduit une photocopie de la carte avec la balise qui est cartée dessus
car elle est annoncée comme très difficile. j'oriente, mais franck peut suivre
l'évolution car il a la même carte. on décide d'une coupe et de compter les
chemins coupés pour tomber sur le bon. je n'ai plus les cartes et je ne sais
toujours pas ce qui s'est passé mais on va se retrouver complètement paumés. en
plus ma carte est une photocopie en noir et blanc ce qui fait qu'en sortant du
bois et en entrant dans les champs, je ne me rends pas compte du changement de
végétation sur la carte. bref, c'est la cata. alors que robert et gérard marche
"au hasard" vers un hameau allumé, je dis "stop". on marche plein ouest alors
que le bivouac est plein est. on déplie les cartes, on cherche désespérément où
on est sur la carte. on est devant un...château ! c'est pas rien quand même, et
ben on le trouve pas sur la carte !!! quand je vous dis qu'on est paumé, c'est
pas des blagues le seul repère que je trouve, c'est une ligne à haute
tension qui coupe le GR qui ramène au bivouac. en marchant sous la ligne à haute
tension, plein ouest on doit tomber dessus. le moral des troupes en a un pris un
petit coup, mais je me rends compte de la gentillesse de mes équipiers, car
personne ne bronche, personne ne râle et pourtant robert commence à avoir un
sérieux coup de moins bien et commence à tirer la langue. les lumières du
bivouac sont enfin en vue, je retrouve un chemin qui me permet enfin de me
recaler avec précision sur la carte. alors que le bivouac est à 500m, je me
permets une petite remarque : "on est à 100 m de la balise", ben voui, cette
foutue balise 21 qui nous a perdus tout à l'heure. en fait, y'a un peu plus de
100m, mais cette fois, je sais exactement où on est, j'ai visualisé sur la carte
la façon de l'attaquer et je me dis que de récupérer cette balise ferait le plus
grand bien au moral des troupes, car de toutes façons, pour le chrono, on est
dans les choux. à mon grand étonnement, robert est tout à fait d'accord pour
faire le détour, gérard et franck sont d'accord aussi (comme toujours
d'ailleurs, vraiment des gars cool !). alors là mes amis, je peux vous dire
qu'elle s'est vachement concentrée la tortue. tout doit se faire à azimut,
pleine pente, c'est raide et les bois sont touffus. je ne lâche pas ma boussole
des yeux, je fais une erreur volontaire à gauche, on descend, je compte les
chemins : 1, 2 et 3, zou ! selon mon erreur, il suffit de marcher plein est et
on va tomber sur la balise. en fait mes camarades de routes sont encore en train
d'essayer de descendre dans les bois que je marche...5m avant de tomber sur la
balise : yeahhhhhh ! que de temps perdu, mais finalement le plaisir de trouver
cette balise est très important ! maintenant, il faut remonter tout le vallon
qu'on vient de se taper pour arriver au bivouac !
au bivouac, je ressens le classique coup de moins bien de l'équipe. tout le
monde veut s'alimenter, je propose timidement de ressortir le rapporteur et les
crayons, car il nous faut reporter les dernières balises. il reste quand même 20
bornes à faire ! et une bonne dizaine de balise à ramasser ! on se remet
laborieusement au boulot, et notre organisation du premier report se remet en
place, robert au rapporteur.
j'ai redonné la carte à Franck, en sortant du bivouac, la 22 me semble très
facile. sauf qu'on tombe sur une route : "stop" dis-je, c'est pas bon, il est
bien précisé qu'il est interdit de prendre la route. on coupe à travers champs
et on attrape la 22 sans problème. pour la prochaine balise, il suffit de suivre
le GR, aucune difficulté et pourtant Franck s'arrête souvent pour se rassurer
sur la carte. je pense que la petite erreur de la balise précédente l'a un peu
perturbé et qu'il a besoin de se rassurer. je cours donc au devant de mes
équipiers pour leur annoncer que la balise est bien en bas de la descente comme
prévu, no problem. la chapelle de la 23 ne posera pas de gros problème. en
revanche sur la 24, nous avons hésité pour le report dur la carte. il y a 2
ponts côte à côte : un pont qui enjambe la rivière et l'autre est un pont SNCF
désaffecté. on ira au premier pour finalement se rendre compte que c'est le
deuxième. en fait ce sera un raccourci qui nous permettra de traverser la
rivière au plus court. ensuite il y a 2 ou 3 balises avec de très long poste à
poste sans intérêt. la définition de la 25 est même ambiguë, car la balise est
annoncée rive gauche de la rivière. or sur la carte le cours principal de la
rivière semble passe par un village et il existe un petit bras qui passe à
droite du village. la balise est annoncée sur un pont, et évidement, il y a deux
ponts possibles par rapport à notre report incertain de la balise précédente. en
fait cette erreur, même si elle nous rallongera un peu va nous éviter de nous
mouiller les pieds car en arrivant par l'autre côté de la rivière, on évite la
surprise faite par les organisateurs et de leur bain de pied pour le poinçonneur

pendant les parties très roulantes qui suivent, j'essaie de freiner Franck qui
est un super coureur mais robert a du mal à suivre le rythme et je ne voudrais
pas que l'écart soit trop important.
arrivée à la balise 30, il faut reporter les balises sur la carte de CO. de la
balise 30, jusqu'à la fin, c'est à nouveau une partie d'orientation rigolote
avec plein d'options possibles dans les bois. on ramasse les balises les unes
après les autres sans difficulté sauf pour Robert pour qui c'est de plus en plus
dur. mais c'est un sacré capitaine courage qui lâche pas le morceau facilement.
sur la deuxième balise de la CO qui semble très facile en passant par les
chemins, robert me dit : "fais nous un tout droit". mais ! c'est qu'ils y
prennent goût au "spécial pock". ok, je ressort la boussole, je vise et zou, on
arrive bien avant un gros paquet d'équipe à la balise suivante.
plus qu'une balise, un dernier tout droit (moins judicieux que le précédent car
on est tombé sur un grillage infranchissable pas prévu), et la dernière balise
est poinçonné. on ressort des bois à peu près à l'endroit de la balise 1 de
2004 qui nous avait posé tant de problème à l'époque. une dernier tout droit
dans la zone résidentielle du trait nous amène en vue du gymnase. je donne la
carte et la boussole au pitaine qui va nous faire symboliquement les derniers
mètres en tête.
et c'est main dans la main que nous franchissons la ligne. dans ma main, il y a
robert, gérard et franck mais il y a aussi le poc, papy, la libellule, le mogway
et babar ! j'ai pensé à vous mes "amis du zoo" ! il n'a manqué que les coups de
clairons du papy
comme il y a deux ans, notre arrivée se fait dans anonymat le plus total. comme
d'hab au raid normand, la remise des prix est faites depuis plusieurs heures, le
gymnase est à moitié vide et on commence à ranger ! bon, ça me choque moins
qu'en 2004 car je m'y attendais et surtout que les bénévoles à la table de
pointage et au buffet sont beaucoup plus sympa.
on arrive très loin des meilleurs évidement (à 11H08, heure limite 12h30) avec
1 seule balise manquante. tout le monde semble très content de sa p'tite
coursette. le team ratounet est attablé, arrivé presque 1 heure avant avec
toutes les balises : un grand bravo. l'électron a du faire fort !
je suis fatigué mais pas cassé. ravi de ma deuxième "grande expérience" derrière
la boussole après les pèlerins. comme aux pèlerins d'ailleurs, j'ai fait une
énorme connerie au moment où j'étais le mieux dans la carte. connerie qui m'a
ensuite bien dégonfler la tête pour mieux me concentrer sur la fin du parcours !
que ceci me serve de leçon. mais cette fois, la connerie a été faite en équipe
et je ne remercierais jamais assez mes équipiers de ne pas avoir manifester le
moindre mécontentement au moment où on perd plus d'1 heure !
ensuite, une douche polaire va me requinquer et vite il faut repartir car le
team ratounet m'attends pour rentrer sur Paris. je quitte mes nouveaux petits
copains du Havre très heureux car ils n'avaient jamais ramassé autant de balises
lors de leur précédentes participations.
dans la voiture, voyant que le ratounet et le renard (je propose qu'on le
rebaptise "le Loir" ) ne pourront pas faire la conversation à l'électron
on s'y colle avec biopuce.
Sartrouville, RER, TGV (dodo) et Nantes ! pfiout ! quel week end encore !

pour terminer : un message à papy turoom. oui ! les "amis du zoo" ont réussi
enchaînement des 3 raids hivernaux, pas au complet certes comme le team
ratounet, mais quand même : ça vaut bien une petite voiture, non ????

kenavo les copains !

1 commentaire

Commentaire de l'ourson posté le 01-02-2006 à 11:08:00

Ravi d'apprendre que tu étais de la fête ;-)
L'Ourson_de_retour_du_marathon_de_Marrakech

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.07 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !