L'auteur : marcus 39
La course : Transju'Trail - 70 km
Date : 5/6/2011
Lieu : Mouthe (Doubs)
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Distance : 70km
Objectif : Pas d'objectif
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Bon, il arrive un peu à retardement, ce récit de la transu’trail 2011, mais mieux vaut nectar que gamay, comme ils disent dans le Bugey.
Jamais autant préparé, organisation au top, logistique familial et amicale…tout est prêt.
Privilégié, je me lève une petite heure avant le départ, que je rejoints ensuite en trottinant.
5h00 pétant, le coup de feu. Sur la route à la sortie de Mouthe, je trouve que ça part un peu vite pour du long, et j’ai mal aux mollets…oulààà…et il fait frisquet.
On enchaine ensuite dans les terrains relativement gras en direction de Chaux Neuve, avec 2/3 belles bosses. L’arrivé par les pâturages au dessus du village est très jolie, avec les dernières nappes de brouillard qui se dissipe, et la lumière qui augmente doucement.
Bien du monde au pied du tremplin, une montée marrante par l’escalier, et une vue très sympa du sommet.
On replonge ensuite sur la Landoz le Cernois, avec un bout de route par marrant, passage vers les rennes et les chiens de traineau…je me sens de mieux en mieux. Je me force à tout moment à ralentir, gérer : je me répète ‘be cool’…
Passage sur la passerelle de Pré-poncet. On attaque le secteur de Combe des cives. Superbe.
Ravito du chalet des anges : je suis VIP et discute un peu avec les gens du mont noir.
On attaque la montée de roche Champion qui passe bien (et oui, quand on s’entraine dans le74, les montées jurassiennes sont moins effrayantes). Une gorgée de goutte sous la croix avec les ours de Chapelle des bois. Suite du parcours en crête sur le Risoux. Je me retrouve avec deux suisses qui ont un tempo qui me va bien, on ne va presque plus se quitter.
Redescente aprés roche Bernard et un petit coup de mou à la relance sur la route du tour du lac des mortes. Retour dans les bois et descentes sympa dans un fond de vallon menant au ravito de Bellefontaine. Mon staf n’est pas encore là, j’ai une dizaine de minutes d’avance sur l’horaire prévu. Le temps d’organiser pas SMS la suite du suivi, et on remonte au dessus de Bellefontaine et super passage sur la crête, les commères, le col de la Bucle…puis descente très sympa vers Morbier. Ravito, un petit coup de crème en passant, et un bout de fromage bien sur.
Descente monotone sur Morez, pour courir 2km sur une route sans intérêt.
Ravito de Morez : il est un peu plus de 9h. c’est la mi course, je ne m’attarde pas et attaque la montée de Roche brulée, les bâtons sont très utiles. Je remonte qques personnes et prend un petit coup de chaud dans un secteur raid. Passage au gros cretet, puis lente descente vers les Rousses. Ravito perso, le jus commence à manquer.
Remontée vers la fromagerie puis descente à l’omnibus. Ravito avec la maman. Plein du camel, et c’est partie : très jolie vue la suite du parcours…il en reste un sacré bout tout de même.
Descente sur le bief de la chaille et début de la remontée vers la route de Prémanon : je cale un peu, ce n’est que le prémice d’un bon coup de bambou qui me rattrape dans la montée raide du balancier, puis, dans le début de la descente vers le ravito. J’en profite pour bien me réalimenter. Encore un peu dur dans les prés qui mène au pied de la Dôle. La montée est raide et inégale. Je gère pour ne pas me griller. J’arrive à doubler, sans doute des gens du 36.
La grimpe se poursuit et je peine dans les derniers mètres avant le sommet. Il fait frais en haut, un petit pipi et c’est parti pour la descente, après une petite alerte crampe. C’est pas mal technique, alors que les jambes répondent moyennement, et que les genoux commencent à couiner un peu…la descente est bien longue jusqu’à la traversée de la nationale 5. On arrive ensuite assez vite au ravito de la plaine de l’Ain/source de la Valserine. A la vue du ciel, les bénévoles voudraient bien replier…on se prend une bonne averse,
Descente sur un bout de la route de Mijoux : les genoux reste pas mal douloureux, et il n’est pas agréable de se faire doubler par les gens du 36, qui arrivent encore à courir sur le plat.
Un raidard pour monter sur le massacre et la combe à la chèvre. Ce secteur est pas mal long avec des successions de up/down. Il me devient pénible de courir.
Entrée dans la combe à la chèvre. Et là, merci la transju hivernale 2011 : les coureurs descendent sans trop regarder le marquage. Moi, je me dis qu’il y a un truc qui colle pas…ben, oui, on doit monter vers la ferme de la Regarde pour rejoindre la route forestière…j’appelle les gens qui se plante…un mec avec un lecteur MP3 n’entend pas, tampis pour lui. Je m’évite 500m de rab dans l’affaire…
Le secteur suivant m’inquiétait avant la course. Finalement, les combes jurassiennes sont plus courtes que dans mon souvenir, et je me force à courir.
Au bout de la combe, bien content de retrouver le petit sentier technique que rejoint le lac. Les genoux sifflent. La boucle est bouclée. Les photos sont ratées.
Bien content de passer la ligne en 10h26, 115/175. Point positif : course plutôt bien gérée.
Le temps de se remettre, un bout de repas et une bière. Et retour at home…et bonne gestion d’après course avec une bonne alimentation : soupe, boisson, patate.
Par contre, le lendemain au réveil, je m’enfile une plaque de chocolat. Ben oui, faut bien se refaire un peu la cerise…
Avec le recul, je confirme que la course a été bien gérée, en restant cool, et en arrivant dans un état mental correct. Par contre, le genou droit a sifflé pendant un bon bout de temps, sans doute suite à style de course modifié par le début de crampe vers le sommet de la Dole.
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1 commentaire
Commentaire de les machine-gônes posté le 22-11-2011 à 20:29:37
Beau récit qui donne bien envie de retrouver toutes ces petites bosses pas méchantes même si là, c'est quand même sur du méchamment long, l'air de rien. A part ça, c'est bien fait pour ceux qui courrent sans écouter la vie autour d'eux, ils ont qu'à continuer de trottiner pendant que les autres se refont une santé en mangeant du chocolat suisse au morbier avec un verre de mouthe...
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