Récit de la course : Triathlon Challenge Roth 2001, par desprez

L'auteur : desprez

La course : Triathlon Challenge Roth

Date : 8/7/2001

Lieu : Roth (Allemagne)

Affichage : 750 vues

Distance : 234km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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Leçon d'humité à l'Ironman Europe Roth, All.

Après mes courses d'entraînement, le sprint de Valence, le DO de Paladru, la cyclo-sportive du Challenge du Dauphiné et enfin le Tri Sapin, je suis prêt pour affronter l'Ironman. Les sorties longues passent facile et mes sensations de courses sont très bonnes. Tenez vous bien, Hellriegel, Reid et autre Leder !!!! 

Afin de repérer tranquillement cette épreuve, nous (moi, Fred Haas du Triathlon Club d'Anneyron et nos doulces) décidons de partir en fin de semaine et Vendredi nous arrivons sur le site du triathlon. Comme toujours, l'organisation est impeccable et le retrait des dossards se passe rapidement et sans problème. Dans le sac de l'organisation, nous trouvons un sac à dos de l'épreuve d'un beau jaune postier, une casquette de l'épreuve et trois sacs qui devront contenir nos affaires de vélo, de course à pied et la tenue que nous laisserons après la natation (ainsi que la combinaison). Dans le parc, seul le vélo et les accessoires annexes (casque, lunettes, chaussures) sont autorisés. Sur le site du triathlon, on trouve un ensemble impressionnant de stands de matériel, de tenues, de vélos, de boissons énergétiques, etc. Ma femme me retire ma carte bleue et je peux enfin baver tranquille devant du beau matériel que l'on ne trouve que sur des épreuves comme l'Ironman. Je passe près de l'arrivée et je rêve déjà à demain lorsque je passerais (j'espère) le portillon, symbole d'une victoire sur moi-même (et sur ma blessure) plus que sur les autres. 

Le samedi après-midi, après une courte sortie vélo pour vérifier que tout fonctionne bien, nous allons déposer nos montures dans le parc nous prenons une pluie d'orage dès notre arrivée près du canal. Après une courte vérification de rigueur, nous déposons les vélos dans le parc et je résiste pas à l'envie d'aller voir le matériel des pros et surtout le nouveau TREK de contre-la-montre de Peter Reid dont on a vu les photos il y a quelques mois sur Internet. Malheureusement, seul Lothar Leder a laissé son vélo (un beau Cervélo jaune) sans protection et on ne peut pas voir grand chose. Nous déposons les sacs qui contiennent nos affaires de vélo dans le camion prévu à cet effet et nous repartons vers Roth en quête d'une pizzeria avec le moral un peu dans les baskets vu les conditions climatiques. Je n'ose même pas imaginer une telle épreuve sous une pluie continuelle.

Nous trouvons le restaurant italien de nos rêves les plus fous (une choucroute la veille de l'Ironman ne serait pas la meilleure préparation) et dans la file d'attente, nous rencontrons un triathlète Canadien de Vancouver qui vient faire ses première armes sur la distance en Europe. C'est aussi çà l'Ironman, la possibilité de rencontrer des athlètes d'autres nationalités et d'autres régions, aussi passionnés que nous et dont le seul but pour le lendemain est de prendre et ramener fièrement le polo de Finisher ! Nous dînons avec lui et nous échangeons des idées sur l'entraînement et sur nos régions respectives. Lyon semble être plus adéquat pour l'entraînement que Vancouver où la pluie vient souvent gâcher les entraînements cyclistes.

Après une courte nuit (réveil à 4h30) et un gâteau Overstim avalé sans grand appétit, nous partons vers le départ. Sur la route, nous doublons un nombre incroyable de vélos de spectateurs. Il n'est même pas 5h30 et les routes sont déjà pleines. Des familles entières (avec les enfants sur des sièges vélos) partent vers le site pour encourager les hommes de fer. L'Ironman est décidément plus populaire ici qu'en France. Nous quittons nos supportrices préférées et nous filons un peu nerveux vers le parc à vélo. Il est déjà plein et tout le monde termine la préparation de cette longue journée. Le départ des pros a lieu dans 20' et le mien dans une heure à 6h55'. Un speaker crie dans un micro (en allemand !) et la foule sur le pont qui surplombe le départ est incroyable. Je reconnais dans ces commentaires les noms des favoris. Il y a 10 vagues et les plus importantes ont 230 participants. Au moins, çà nous changera de Nice et de sa baston du matin ! Le circuit est simple, en aller-retour dans un canal avec une eau à 22 degrés (alors qu'il fait 18 à l'extérieur). Après avoir tout préparé, je m'aperçois que je ne suis pas marqué. J'interroge mon voisin de parc et il me dit que le marquage a lieu à l'extérieur du parc vélo. Argh ! Je cours vers la sortie et je trouve une bénévole sur le départ qui accepte de marquer mon numéro et mon groupe d'âge sur le bras et le mollet.

Mon départ a lieu dans 10', j'enfile calmement ma combinaison au milieu des autres athlètes. Tout le monde se prépare dans le calme. Il n'y a pas d'effusion à part pour le speaker et nous savons tous que la journée sera longue. Je demande à un autre participant quelles sont les prévisions météo et il me réponds « not so good ». J'en déduit que çà ne va pas être terrible et que la pluie va certainement venir nous refroidir.  Le ciel est bas et les nuages gris-noirs ne me disent rien qui vaille. Quoiqu'il en soit, nous ne sommes pas là pour rigoler et çà n'est pas trois gouttes qui vont venir gâcher quatre mois d'entraînement acharné. 5' avant mon départ, je rejoins dans l'eau mes amis du club des bonnets oranges et je me place pour le départ. Je renonce à m'échauffer et vu la distance, on aura bien le temps d'être chauds. Le speaker annonce l'arrivée des premiers dans l'aire transition. Je vois passer deux nageurs qui vont très fort vers l'arrivée. On dirait qu'ils nagent sur un sprint et ils n'ont vraiment pas un style souple. Ils sont en 45' au 3800m. Pas mal ! Le speaker annonce notre départ et le coup de canon retenti ! C'est parti ! Mon c?ur monte même si je n'ai pas l'impression de stresser tant que çà.

Le rythme n'est pas très élevé et le groupe de 230 athlètes s'étire doucement en direction de la bouée que nous n'apercevons pas encore. 1900m çà fait une sacré distance et on a le temps de voir venir avant de virer vers le retour. L'aller se passe impeccable. Je maintiens une vitesse de croisière correcte. Je dépasse des concurrents aux bonnets jaunes de la vague précédente. Certains brassent. On passe sous un pont avec encore beaucoup de spectateurs et on voit enfin la bouée qui signale la moitié du parcours. On commence à voir certains bonnets bleus de la vague suivante qui nous doublent. Je passe la bouée sans problème et 200m après je prend une première crampe dans le pied. Je m'étire et j'essaye de maintenir une vitesse correcte et surtout bien penser à respirer. 300m plus loin les crampes reviennent. Elles ne me lacheront plus jusqu'à la sortie de l'eau. A chaque fois que je m'arrête pour m'étirer, je vois passer ceux que je viens de doubler. Je suis un peu démoralisé car la journée s'annonce longue et la perspective de ne pas terminer m'angoisse.

Après 1h14', je sors enfin de l'eau, assez loin de mon temps prévu mais j'arrive à courir vers l'aire de transition sans crampes. Je récupère le sac qui contient mes affaires de natation et je cours vers la tente de changement. A Roth, il est interdit de se changer à l'extérieur sous peine de disqualification. Ca change des strip-teases improvisés de nos parcs vélos ! Dans la tente, des bénévoles nous aident à ranger nos affaires de natation et à nous habiller. Après une si longue natation, çà n'est pas un luxe et je me bat un peu avec mon maillot de vélo et on m'aide à l'enfiler. Sur de telles distances, je préfère mettre une tenue de vélo complète plutôt que de risquer souffrir sur la fin du parcours. Je récupère également la sacoche banane qui contient toute mon alimentation pour les 180 km suivants. Je cours ensuite hors de la tente et vers mon vélo. Les indications dans le parc sont vraiment bien faites et c'est nécessaire vu le nombre de vélos. Je retrouve mon casque et mes lunettes mouillés et j'ai du louper une averse. Ca promet ! Un défilé continu de triathlètes se dirige vers la sortie du parc sous les encouragements de la foule et du speaker toujours infatiguable.

Comme d'habitude, le départ se fait avec un faux-plat descendant et la vitesse est donc tout de suite très importante. Je roule à 41 km/h et je me fait doubler par des avions qui semblent partis pour un DO. Le parcours est constitué de deux boucles de 85 km et d'un retour sur Roth. Il est assez vallonné avec deux côtes au pourcentage relativement important (8 et 10%) mais heureusement assez courtes. Par contre, on trouve un bon nombre de faux-plats montants et le vent important ce Dimanche n'arrange rien. Après quelques kilomètres, on passe dans un village avec son célèbre Beer Mile. Sur le bord de la route, les habitants ont disposé des tables et trinquent à notre santé en agitant leur crécelles. Au bout de 20km on prend une pluie d'orage. Je double quelques concurrents et je continue à me faire doubler par des hordes de Principia et de Cube. Ces deux marques semblent majoritaires ici. Je rattrape un italien de Bergame qui me dit qu'il déteste la pluie. Il ne va pas apprécier la journée ! Je rattrape aussi un concurrent français licencié au club de triathlon de Rambouillet. On discute un moment et je lui conseille d'en garder pour la suite. Il est aussi impressionné par la vitesse des concurrents qui nous doublent et je lui dit qu'on en récupérera une bonne partie sur la course à pied. Après un virage, j'aperçois (et surtout j'entend !!) mon supporter Breton Jean-Marie Le Borgne qui m'hurle des encouragements. Malgré la facilité du parcours et le vent qui sévit, le drafting n'est pas très important. On pourrait cependant le craindre vu le nombre de participants. La plupart des concurrents respectent la règle des 10 m et s'écartent bien lors des dépassements. On arrive enfin à Hippolstein et juste après on tourne vers la montée de Solarer Berg. 40000 spectateurs nous attendent et l'ambiance est totalement folle. La montée semble complètement fermée tellement la foule est dense. Les spectateurs nous ouvrent la route au fur à mesure de la montée et la referment derrière nous. L'émotion est intense pour tous les participants. On se croirait dans l'Alpe d'Huez le jour du tour de France. Tout le long du parcours la foule est importante et de nombreux orchestres viennent rythmer nos efforts. Je suis aussi sidéré par le nombre de concurrentes féminines et je sais que les premières sont très loin devant. On revient enfin vers le canal qui marque la fin du premier tour. On repart pour un tour et le vent augmente. Mon second tour se passe sans trop de problème jusqu'aux alentours du kilomètre 130 où je prend un coup de fatigue. Il reste 50 kilomètres, le vent est maintenant très fort et il faut vraiment en garder pour le marathon. Je retrouve le concurrent de Rambouillet qui m'avait doublé comme un avion dans Solarer Berg. Il s'est calmé et gère sa fin de course. Après un nouveau passage aussi intense dans cette montée et près du canal, on retourne vers Roth. Ca n'est pas trop tôt. J'essaye de faire des étirements sur le vélo et de me préparer pour le marathon. Il est tentant de mettre du braquet sur cette fin de course mais il faut rester lucide et raisonnable pour ne pas se sécher les cuisses. Visiblement, tout le monde n'est pas d'accord avec mes principes et je me fait doubler par des concurrents qui emènent des braquets de folie. Sur le retour, je passe devant ma femme qui m'encourage pour la fin du vélo. Je lui donne rendez vous sur le marathon !

On arrive enfin au deuxième parc dans Roth et des bénévoles nous prennent les vélos pour aller les placer dans le parc. Je prend mon sac de course à pied et je cours vers la tente de changement. Une bénévole me vide le sac sur une table et m'aide à retirer ma tenue cycliste. Je prend ma ceinture qui contient mes gels pour la course et je file vers la sortie sous les encouragements du public. Les sensations ne sont pas trop mal pour l'instant et je ne ressens pas trop la fatigue et les douleurs dues aux crampes. Je reste raisonnable et je regarde le pulsemètre pour rester en dessous de 150 pulsations. On traverse la ville dans une grande avenue fermée à la circulation. De nombreux spectateurs nous encouragent et des enfants viennent nous taper dans les mains à notre passage. Je commence à doubler pas mal de concurrents et je prend mon rythme de croisière prévu entre 12.5 et 13 km/h. Après 4km je croise Lothar Leder qui a l'air très fort. Il file de nouveau vers une victoire sur Ironman, sa seconde de l'année. Quelques minutes après, je croise Andréas Niedrig. Ils sont tous vivement encouragés par le public. Beau doublé allemand. Ensuite vient Cameron Brown puis Ralf Eggert. Je retrouve ma femme qui a pris un VTT et va se placer à divers endroits du parcours pour m'encourager car les accompagnateurs sont interdits. Certaines zones du parcours sont interdites aux VTT et parfaitement signalées. On a un ravitaillement tous les deux kilomètres avec de l'eau, du coca, une boisson énergétique et des PowerGel. Pour l'instant, je me contente de l'eau et des gels que j'ai emené avec moi. On rejoint le bord du canal et on part pour le premier aller-retour. Tous les voyants sont au vert pour moi, je me sens facile et je m'alimente régulièrement. Je repasse devant Jean-Marie qui est toujours aussi efficace pour m'encourager. La majorité du parcours se déroule sur des chemins parfaitement damés. Je croise un handisport avec une jambe en titane à partir du genou. Très impressionnant. Il cours vraiment fort et double d'autres concurrents. Je suis toujours impressionné par leur volonté et je repense à ma discussion avec Olivier Desmet sur le parcours vélo du Tri Sapin quinze jours avant. Je continue toujours facile et je commence à voir des concurrents qui marchent. La température a monté et je regrette la fraîcheur du matin. Quelques kilomètres après le demi-tour, je croise Fred Haas qui a l'air pas mal aussi. Je suis content de le voir en si bonne position et toujours en forme. Il réussi bien son premier Ironman. On s'encourage mutuellement au passage et on se donne rendez-vous après le second demi-tour. Avant de repasser sur le pont qui enjambe le canal on reprend une bonne pluie d'orage qui est malgré tout bienvenue. Ensuite on repart sur le bord du canal pour une (très) longue ligne droite vers le second demi-tour. Je ne me sens plus aussi bien et j'ai les jambes un peu lourdes. Je ne dois plus courir qu'à 12 km/h et je sens venir l'hypo qui va me ralentir. Je continue à m'alimenter pour éviter de finir comme tous ceux que je vois marcher sur le bord du chemin. Je commence à penser que je vais pas battre mon temps de 96. Après le 26 km je retrouve ma femme sur le bord de la route. Je lui dit qu'on est pas rentrés ! Je me dit malgré tout qu'il ne reste « que » 16 km. Elle est impressionnée par l'ambiance. Après le 30ème, çà commence à être vraiment dur. Je serre les dents et il est hors de question de ne pas terminer. Je me motive en regardant les autres concurrents qui sont souvent plus mal que moi. A chaque ravitaillement, je prend maintenant du coca en plus de l'eau et d'un PowerGel. Plus que 12 km. J'entend les encouragements de ma femme et je continue à rêver à l'arrivée. La foulée de tous les concurrents se fait de plus en plus lourde et les regards sont assez vides. On est maintenant à 5 km de l'arrivée. Ma femme part vers Roth pour ne pas rater le passage de la ligne tant attendu. Je prend un Coup de Fouet Overstim pour finir mieux. Il fait son effet quelques minutes plus tard et j'accélère un peu. La foule est encore plus dense sur la fin du parcours et les encouragements toujours aussi vifs et appréciés de tous les concurrents. Je reviens dans la grande avenue qui traverse Roth et qui nous mène vers le village du triathlon. Je sais maintenant que je vais finir sans marcher et l'émotion de l'arrivée commence à se faire sentir. De nombreux enfants viennent à notre rencontre pour nous taper dans la main à notre passage. J'entend les cris du speaker sur la ligne d'arrivée et le bruit de la foule. Un dernier virage nous mène vers l'arène d'arrivée. J'entre et je suis sidéré du spectacle. 15000 personnes nous attendent sur les gradins et le bruit est incroyable et la musique à fond. On doit faire un U pour longer toutes les tribunes avant de passer le portique de fin et je savoure ce moment. L'émotion est à son comble. Même si c'est mon troisième Ironman, j'ai la gorge serrée et les larmes aux yeux. Je relâche la tension accumulée pendant toute la journée. Je saute par dessus la ligne d'arrivée comme d'habitude et j'exulte. Une bénévole vient me serrer la main et me passer la médaille de finisher autour du cou. Je reste un quart d'heure à retrouver mes esprits et à savourer ce moment unique. Je repense à mes 4 mois d'entraînement et aux sacrifices. Je vois ma femme qui attend sur la tribune face à l'arrivée et je lui fait signe que tout va bien. Je discute avec un français de Poissy et il est aussi ému que moi de cette arrivée. Je regarde passer les autres concurrents dont certains emmènent toute la famille vers le portique. Certains applaudissent jusqu'à l'arrivée et d'autres fondent en larme dès l'entrée dans l'arène. La fin d'un Ironman est décidément un moment unique. 25 minutes plus tard, Frédéric Haas passe la ligne d'arrivée. Je lui passe sa première médaille de finisher autour du cou. La course a été terrible avec des conditions difficiles mais l'émotion de l'arrivée vaut bien toutes les souffrances de l'entraînement et de la course. On reparle de nos entraînements dans le froid hivernal et de nos séances de course à pied en pleine chaleur ces dernières semaines.

L'année prochaine, Roth ne sera plus un Ironman officiel de la série pour diverses raisons. Le prix sera certainement inférieur mais je suis sûr que l'ambiance qui rend cette course unique en europe saura rester telle qu'elle est. Qu'importe le point sur le M pourvu qu'on ait l'ivresse !

Un grand merci à François Modave, au CMS de Lyon Gerland et en particulier Laurent Valet, Thierry Cotte et Jean-Marcel Ferret pour les conseils, les soins et la préparation, à Henri Loretto de MTPI Sport, Jean-Marie Le Borgne pour les encouragements sur le bord de la route, Fred Haas pour les entraînements communs et bien sûr à ma plus fidèle supportrice, Fabienne, pour avoir supporté les entraînements (trop) longs et sans qui j'aurais eu bien plus de mal à finir.

 

2 commentaires

Commentaire de LtBlueb posté le 05-08-2011 à 14:37:44

sacré ambiance Roth , tout à fait celle dont on m'a parlé ; bref comme tu l'as écrit, l'ambiance en 10 ans ne semble avoir changé !! par contre, je viens de louper le sésame 2012 ((: en tout cas, merci pour le récit et bravo pour la perf... ca fait envie !!!!

Commentaire de djemjy posté le 12-08-2011 à 16:48:24

Il me semble que ton CR parle du Roth 2001 et non de Roth 2011
sinon c'était sympa

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