Communauté des sports d'endurance

La Ronde de Lac de Villeneuve-de-la-Raho est ma première course de préparation pour les 20 km de Paris. Elle intervient après presque 3 semaines de coupure. C’est avec deux entraînements (avec de mauvaises sensations) dans les jambes que je me présente au départ. Il s’agit de remettre en route la machine et d’évaluer le travail à faire jusqu’à l’objectif dans 5 semaines.

 

J’arrive avec la petite famille une heure avant le départ comme d’habitude et retrouve avec plaisir quelques têtes connues perdues de vue depuis presque deux mois. L’idée de départ est de courir régulièrement à un bon 15 à l’heure (rythme envisagé pour les 20 km de Paris) et de voir ce que ça donne (normalement moins de 40 minutes…).

 

Les sensations à l’échauffement sont catastrophiques. Je ressens comme des courbatures au niveau du ventre et ça ne présage rien de bon pour la course. On va essayer quand même quitte à lever le pied ou arrêter si ça se complique.

 

Le départ est donné à 9h30 pour un peu plus de 300 coureurs et il fait déjà franchement chaud. Au bout de 100m, un gros rétrécissement oblige à ralentir un peu mais ça repart aussi sec. Le premier kilo est constitué d’un faux plat montant et d’un faux plat descendant. Sans être super, je me sens quand même beaucoup mieux qu’à l’échauffement et navigue aux alentours de la 50^ème place.

 

Km1 : 3’55. Impeccable ! Le deuxième kilomètre contient la seule (mais réelle) difficulté du parcours : une bosse de 600m où il faut sérieusement raccourcir la foulée. 100 ou 200m après le sommet, on franchit le panneau Km2 : 8’13. Rien de honteux étant donné le profil de ce dernier kilomètre. On termine alors la descente et on entame le (long….presque 7 km) tour du lac.

 

Km3 : 12’09. Très bien. Je suis en compagnie d’un Vétéran du coin (que je sais être un vrai métronome) et de la première féminine. On remonte quelques coureurs et on passe le Km4 :15’55. Bizarre, je n’ai pourtant pas eu l’impression d’accélérer. C’est tout plat et malgré l’horaire matinal, il fait chaud et il n’y a pas beaucoup d’air.

 

Km5 : 20’01. On est sur les bases prévues. Notre trio vient de rentrer sur un groupe de 3-4 coureurs. Normalement, dans cette partie de course, je continue de remonter mais là je commence déjà à plafonner et me fait lentement lacher par le groupe. Km6 : 24’04. Je passe sous les 15 à l’heure et je ne me sens pas capable de réagir. Ce tour du lac me semble interminable.

 

Km7 : 28’18. Je suis tout seul. Devant un groupe de 3 à 10-15 secondes et derrière un groupe à une quinzaine de secondes aussi. Tout le monde semble peiner un peu à cause de la chaleur. Un léger faux plat montant n’arrange pas spécialement mon affaire. Km8 : 32’32. J’en ai un peu marre, je ne prends pas vraiment de plaisir. J’ai juste pour objectif de préserver ma place et d’au moins maintenir le tempo que j’assure depuis 2 bornes.

 

Km9 : 36’38. Je me suis un peu rapproché du groupe de devant mais je sens que derrière ça revient aussi. Enfin le tour du lac est terminé. Le dernier kilomètre est plat. Ca revient fort derrière mais je fais ce qu’il faut pour tenir mon rang sans plus. Pas de sprint ravageur, juste le soulagement d’en avoir fini.

 

Je termine 32^ème (13^ème sénior) sur 323 en 40’31.

Direction ravitaillement puis prise de photos sur la course du petit : 1 tour de salle polyvalente ! C’est le plus petit de tous : il finit bon dernier mais avec le sourire jusqu’aux oreilles et est tout heureux d’avoir son diplôme (ils auraient quand même pu lui donner une veste finisher UTMB 2010 …).

 

Bilan de la course : Bonne organisation. Les kilomètres sont indiqués avec précision (je râle quand c’est pas le cas mais je dis aussi quand c’est bien !). Le parcours autour du lac de Villeneuve est le terrain d’entraînement préféré de beaucoup de perpignanais. Le seul bémol est le gros rétrécissement au bout de 100m.

 

Bilan personnel : pfffff… C’est pas terrible. Ca faisait vraiment longtemps que j’avais pas fait un dix bornes en plus de 40 minutes. Compte-tenu de la chaleur du jour et de la bosse du début de parcours, mon temps équivaut quand même à moins de 40’ sur un parcours roulant et par temps clément. Physiquement, je me sens comme un petit vieux avec ces espèces de courbatures. Peut-être dû à la fatigue accumulée lors de la rentrée. J’ai un mois pour gagner un bon km/h. Rien d’infaisable.

 

Prochaine course : la course des vignes d’Alenya (66) le 25 septembre.