Communauté des sports d'endurance

Trail Camp de César 14 km à Orsan ( Gard )

Je ne devais pas être là aujourd’hui, j’aurais du décoller pour Istanbul dommage !

Lever tôt pour aller voir tous ces  kikous, car je savais que le départ du 44 km était à 8 h 30.

Je voulais voir le Lutin d’Ecouves ainsi que le Mustang, des gens vraiment sympas, venus de leur lointaine contrée, leurs épouses étaient là aussi.

 

Avant le départ photo de groupe des kikous, il ont l’air de bien s’entendre.

 

J’ai vu Ludorsan bien sur , Badgone  et sa compagne Martinev , Elcap , Xahvië , Françoise 84, Jac 26 et son épouse.

 

Les coureurs du 44 km sont invités à se présenter sur la ligne de départ, ce n’est pas l’envie qui me manquait de m’aligner avec eux, j’aime les longues distances, toutefois je veux me préserver ces temps ci.

Je prends quelques photos et les voilà partis.

 

En attendant notre départ pour le 14 km prévu à 9h15, nous allons boire un café avec nos camarades du BMA ( Bagnols Marcoule Athlétisme).

Puis je pars m’échauffer , je rencontre mes autres copains , cette fois ci ceux de mon village ( les pattes actives chusclanaises) nous sommes quatre Sophie, Agnès, Jérôme et moi.

 

9H 15 c’est le départ , je pars sur une allure de 4 mn 20 secondes au km , dans le trail il est impotant de bien se connaître pour bien se positionner, car dans les monotraces , on risque de perdre du temps.

Km 2 , je suis un peu essoufflé, les souvenirs du trail du Coutach au Vigan en janvier 2010 me reviennent ( pas top), il ne faut surtout pas que je sois dans le rouge, afin de garder le plaisir de courir , mais ne pas perdre de vue le classement non plus.

J’ai trouvé la première partie assez montante, pénible. Je reconnais bien les lieux car je viens m’y entrainer de temps en temps ;  Orsan n’est qu’à deux  km de Chusclan à vol d’oiseau.

Puis vers le km 5 j’ai trouvé mon rythme, le parcours est très agréable, le tracé a été calculé pour avoir le moins possible de cailloux ( ça c’est super bien), et des enchainement cotes descentes.

Il fallait sans cesse relancer, faire attention dans les descentes techniques,  c’est super joli.

Dans la grande côte , la plus longue, je vois Ludo ( Ludorsan ) nous filmer , je lui dis un mot au passage.

Puis nous voilà dans le passage du Loup, au passage je serre la main de Didier ( un gars super sympa Bagnols Marcoule Athlétisme).

Descente technique, que je connais bien, j’ai l’habitude de descendre vite, je double trois concurrents qui me laissent passer gentiment. Pour moi c’est un bon signe, quand je double , c’est que je suis dans mon tempo.

Dans certaines monotraces , on enchaine les virages serrés , heureusement que le sol est dépourvu de cailloux, cela nous évite de nous fouler les chevilles ( d’ailleur Elcap sur le 44 s’est fait mal), je lui souhaite un bon rétablissement

Deux à trois km avant de terminer je double un gars qui apparemment a mal aux cuisses ( en trail il ne faut pas négliger le travail en cotes sinon…)

Je descends à fond vers le village à présent , je ne connais pas mon classement, mais à entendre les encouragements je me dis que  je dois être assez bien classé.

J’en fini à la 17 ième place sur 182  en 1 h 22 mn , et chose extraordinaire, 1 er  V2, je suis super content.

Je pars déjeuner chez moi avec mon épouse et faire une sieste avant la remise des prix  ( dans le midi on fait ça,  et oui, mais on est aussi vaillant  comme kirikou, eh comme un kikoureur pardon !

De retour , nous acclamons les arrivants du 44 km, le Lutin ; puis 3 minutes après c’est le Mustang, Xahvië avait terminé plus tôt. Puis arrive Elcap, il s’assied parterre , il s’est foulé la cheville. Notre Gardoise Josy Nouis est à la peine, elle arrive et se plaint de ces genoux.

A présent nous attendons les derniers, Badgone et Françoise avec d’autre kikoureurs  , ils en terminent chaleureusement acclamés, avec eux se termine une belle journée , chaude ensoleillée, dans la bonne humeur générale, super trail du camp de César

 

 

Remises des prix vers 15 h , je monte sur le podium avec ma camarade Agnès ainsi que les autres récompensés, puis nous repartons chez nous clôturant ainsi cette  très belle journée.