Modérateur: Modos
bubulle a écrit:Pas plus de 100ml pour les tubes de Nok
Interdiction des liquides dans les sacs d'allègement (tant pis pour la chartreuse de Vik)
Déchaussage obligatoire avant l'entrée sur les zones de ravito (prévoir un sas de décontamination préalable)
Médailles finisher en plastique pour éviter de pouvoir les transformer en arme (et évidemment, fini l'Opinel en cadeau finisher sur le GR73)
Mentions "course au saucisson" interdite pour éviter de heurter les sensibilités exacerbées
Bon, j'déconne mais j'imagine que c'est pas rose tous les jours pour les orgas
Galaté57 a écrit:Vu que je n'ai nullement l'intention d'accepter de vivre sous un régime de peur
Vu que je ne veux pas alimenter les moulins nauséabonds des extrémistes de toute tendance
Vu que j'ai été élevé avec l'esprit qu'il faut communiquer et partager son bonheur
Il est hors de question d'annuler une des activités que nous avons fixées pour toutes ses raisons.
arnauddetroyes a écrit:sur la STL l année dernière ,fouille des sacs, et ciseau à bout rond confisqué
Japhy a écrit:
On voit donc bien par ces deux exemples que la connerie humaine et l'indécence sont sans limites, même chez les gens prétendument éduqués, et dans ce contexte actuel ultra-procédurier, c'est normal que les orgas d'évènements comme les responsables politiques commencent à se sentir dans leurs petits souliers, même si sur le fond ils sont comme la plupart d'entre nous, à savoir qu'à titre personnel ils ne renonceront à rien.
A titre collectif, c'est pas le même niveau de responsabilités et d'emmerdes.
tomettheo a écrit:C'est clair cela devient du n'importe quoi, je plains les organisateurs, je n'ose même pasimaginer la paperasse qu'il faut pour rassembler quelques centaines voir milliers de passionnés.
Et puis malheureusement s'il y a un risque d'y passer à cause d'un tordu, je ne vais pas non plus m'arrêter de pratiquer ma passion, donc de vivre , pour ces cons!
Les autorités ne font rien non plus pour rassurer ( annulation de la braderie de Lille, même si je ne devais pas y aller je trouve ça très con ).
Il faut être adulte et responsable et lors d'organisations sportives au autres avec des participants il faut que les organisateurs fassent signer une décharge et c'est tout! Si on a peur eh bien on n'y va pas!
vignou a écrit:Dans un communiqué vendredi dernier, la préfecture de la Manche a expliqué :
La réglementation des événements estivaux encadre trois cas de figure différents. Une manifestation rassemblant "moins de 1500 personnes" doit être "déclarée au moins trois jours francs avant la date d'occurrence". L'organisateur doit transmettre à la mairie de la commune une "demande d'occupation temporaire du domaine public qui précise le but de la manifestation, l'emplacement retenu et le nombre de personnes attendues".
Pour les événements rassemblant 1500 à 500 personnes, la liste se corse un peu plus. La déclaration en mairie doit être faite "deux mois avant la date", les services de police, gendarmerie, pompiers et la sous-préfecture doivent être informés et passer en revue le dispositif de secours prévu.
Enfin, pour les manifestations rassemblant plus de 5000 personnes, l'organisateur doit déposer son dossier au moins quatre mois avant l'événement. Le SDIS donne alors son avis et une rencontre est organisée avec ce dernier, le maire, l'organisateur, les forces de l'ordre, et le service de protection civile de la préfecture. Une commission de sécurité examine ensuite le dispositif mis en place à la veille de l'événement.
"Quel que soit le type de manifestation", l'organisateur doit prévoir un "dispositif prévisionnel de secours", un "plan d'évacuation du public", un "périmètre de sécurité pour maîtriser la circulation et interdire le stationnement", ainsi qu'un "contrôle d'accès obligatoire sur site fermé", avec fouilles des sacs et palpations de sécurité "par des agents de sécurité privés habilités ou par des policiers municipaux".
philtraverses a écrit:Ces mesures s'appliquent indépendamment de l'état d'urgence et sont prévues depuis longtemps par le code du sport.
Pour ce qui est des mesures imposées par l'état d'urgence, l'impression globale reste tout de même un sentiment d'arbitraire, de flou dans la mise en oeuvre des mesures de sécurité, aucun critère précis n'ayant été défini à ma connaissance pour savoir quand une manifestation sportive ou pas remplit les critères de sécurité et une autre non et doit être interdite.
Je ne suis même pas sur qu'à ce titre une circulaire ait été diffusée à destination des préfectures.
Pour ce qui est de la justice, à ma connaissance il il n'en est rien.
Faute d'être dictées par des critères précis et connus de tous, il est à craindre que ces mesures sécuritaires, outre leur probable inefficacité et la facilité pour les contourner, soient en définitive impopulaires et ne remplissent pas leur objectif escompté qui est de donner un sentiment de sécurité à la population.
Ainsi ,pourquoi interdire tel ou tel évènement pour des raisons de sécurité, alors qu'un même évènement ailleurs est autorisé, et ne pas sécuriser les lieux habituels où le public se rassemble, comme les gares .
Il est ainsi notoire que la gare de Montpellier, entre autres, à part de manière épisodique, n'est pas protégée.
Dans le cadre de l'état d'urgence voué à être permanent, on reste donc cruellement en attente de critères précis, permettant de déterminer quand une manifestation sportive doit être interdite et de définitions précises des mesures de sécurité à prendre en fonction de tels ou tels critères, outre ceux du nombre de participants seuls connus et définis précisément à ce jour, le reste étant opaque et laissé aux préfets qui naviguent à vue actuellement, d'où la tentation d'ouvrir le parapluie et d'exiger de plus en plus, plus le temps passe.
Japhy a écrit:Qu'entends-tu par "psychoter" ?
Tu parles d'avoir peur des attentats ou d'avoir peur de réactions procédurières, qui peuvent être, selon les cas, plus ou moins légitimes ?
Galaté57 a écrit:Le choix d'annuler ou maintenir une manifestation ne relève que des organisateurs, les préfectures ne font que donner ou non une autorisation. La principale préoccupation pour beaucoup restant la responsabilité en cas de soucis.
dinococus a écrit:Réactions procédurières : Je ne vois pas à part l'état qui à ma connaissance n'a rien interdit.
Japhy a écrit:ces comportements suffisent à faire "psychoter" les gens qui ont des responsabilités en tous genres, je peux le comprendre.
Marathonnerre a écrit:Galaté57 a écrit:Le choix d'annuler ou maintenir une manifestation ne relève que des organisateurs, les préfectures ne font que donner ou non une autorisation. La principale préoccupation pour beaucoup restant la responsabilité en cas de soucis.
Non, le choix n'appartient pas à l'organisateur. Il peut évidemment décider d'annuler de sa propre initiative, mais s'il veut maintenir et que la préfecture interdit l'événement, même 24 heures avant, il n'a aucun choix.
Galaté57 a écrit:Une préfecture peut interdire une évènement car il ne remplit pas les conditions exigées, mais elle ne va pas pour autant l'annuler.
Marathonnerre a écrit:Galaté57 a écrit:Une préfecture peut interdire une évènement car il ne remplit pas les conditions exigées, mais elle ne va pas pour autant l'annuler.
Pas dut tout, une préfecture peut interdire (donc c'est bien une annulation) la tenue de l'événement, alors même que l'organisateur a tout effectué dans les règles.
Le jeudi 11 octobre 2001 la préfecture de police a interdit l'organisation des 20 km de Paris trois jours avant (course le 14 octobre), pour le motif suivant : renforcement du plan vigie pirate après les attaques du 11 septembre à New-York et mobilisation des forces de l'ordre à d'autres tâches.
La course a finalement été organisée début décembre 2001.
Beaucoup plus récemment, le dimanche 4 octobre 2015, la préfecture des Alpes-Maritimes a interdit la tenue du triathlon de Nice, décision prise vers 5 heures du matin le dimanche, annonce faite dans le parc à vélos deux heures avant le départ. Motif : très violentes intempéries (orages et inondations) mobilisant la police et les secours (pompiers et Samu), avec une incertitude sur la praticabilité de la route descendant du col d'Eze.
Ou encore, pour des raisons différentes, le triathlon du Mont Ventoux (fin mai 2016) annulé pour cause de vent trop violent sur le Ventoux. Là c'est l'organisateur qui a anticipé une probable interdiction administrative.
En décembre 2010 et janvier 2011 il y a également eu des interdictions administratives, notamment la corrida de Thiais ou les 10 km du XIVe, pour des raisons climatiques (neige et verglas)
Galaté57 a écrit:Sans vouloir faire de la sémantique, une préfecture interdit et c'est à l'organisateur de prononcer l'annulation.
Il a toujours la possibilité de maintenir son évènement à charge pour lui d'en assumer l'entière responsabilité.
Marathonnerre a écrit:Galaté57 a écrit:Sans vouloir faire de la sémantique, une préfecture interdit et c'est à l'organisateur de prononcer l'annulation.
Il a toujours la possibilité de maintenir son évènement à charge pour lui d'en assumer l'entière responsabilité.
Mais non, arrête d'écrire n'importe quoi ! Interdiction préfectorale : aucune possibilité de passer outre.
Marathonnerre a écrit:Galaté57 a écrit:Sans vouloir faire de la sémantique, une préfecture interdit et c'est à l'organisateur de prononcer l'annulation.
Il a toujours la possibilité de maintenir son évènement à charge pour lui d'en assumer l'entière responsabilité.
Mais non, arrête d'écrire n'importe quoi ! Interdiction préfectorale : aucune possibilité de passer outre.
Galaté57 a écrit:Informes toi avant de t'énerver, interdiction et annulation sont deux actes décidés par deux entités différentes et comme expliquer, une interdiction ne t'obliges pas à annuler.
Marathonnerre a écrit:Galaté57 a écrit:Informes toi avant de t'énerver, interdiction et annulation sont deux actes décidés par deux entités différentes et comme expliquer, une interdiction ne t'obliges pas à annuler.
Je suis calme, et je réitère : interdiction préfectorale = annulation de l'événement.
Tu écris non seulement n'importe quoi, mais en plus tu écris n'importe comment...
Tbc01 a écrit:Marathonnerre a écrit:Galaté57 a écrit:Informes toi avant de t'énerver, interdiction et annulation sont deux actes décidés par deux entités différentes et comme expliquer, une interdiction ne t'obliges pas à annuler.
Je suis calme, et je réitère : interdiction préfectorale = annulation de l'événement.
Tu écris non seulement n'importe quoi, mais en plus tu écris n'importe comment...
Marathonnerrre a entierement raison. Si le préfet prend un arrêté d'interdiction, cela veut dire qu il y a aucune possibilité d'organiser quoique ce soit... c'est pas un avis consultatif..cf maxirace 2013 annulée suite à décision prefectorale...
Galaté57 a écrit:
Je ne débattrai pas face à ce genre "d'argumentation" révélatrices d'une pensée suffisante..
Mais pour reprendre l'exemple de la Maxirace et d'autres, il est exacte qu'il y a eu une décision préfectorale interdisant la course
MAIS c'est l'organisation qui a annulé la course faute de pouvoir proposer une alternative. Il faut tout lire et non s'en tenir qu'au titre accrocheur. http://www.lepape-info.com/actualite/ma ... 3-annulee/
Galaté57 a écrit:
Je ne débattrai pas face à ce genre "d'argumentation" révélatrice d'une pensée suffisante..
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