pitas a écrit:pas de prob, mais j'insiste encore, la descente c'est et ca doit etre du plaisir!
et avec du plaisir dans la descente, la progression se fera naturellement...
d'un autre coté si tu commence avec l'apprehension de la chute, de la blessure, il n'y aura plus de "place" pour la progression, ni le plaisir, tu seras trop dans la retenue...
C'est vrai qu'il d'abord
aimer descendre et chercher cette vitesse qui donne ce plaisir.
Après la descente c'est une composition de plusieurs éléments qui ont pour moi un ordre :
- Faut aimer ça = Il faut apprendre à aimer !
- Il faut avoir la capacité physique : Travail en excentrique des quadris => sinon pas de maitrise de la descente (et c'est pas lié au fait de remontée). Le stress commence là.
- Il faut avoir une bonne proprio : "Gestion automatique" des sensations . Laisser faire
- Ensuite grâce à la capacité physique/proprio, il faut accepter de débrancher le cerveau (travail sur soi). C'est une notion assez complexe (il faut donc s'entrainer avec de la vitesse au delà du raisonnable pour soi).
Débrancher le cerveau cela veut dire qu'à partir d'une certaine vitesse, le cerveau n'est plus capable d'analyser le terrain (les objets proches défilent trop vite = sensation de saturation de la vue), et il faut donc accepter le mode automatique (la proprio joue ce rôle et les quadri la sécurité).
Connaitre le terrain qui va arriver plusieurs mètres en avance, c'est tout ce qu'il est possible de faire et donc adapter sa vitesse en conséquence du terrain.
Ensuite il faut travailler et encore travailler ses descentes. Sur l'OCC, je fait La Flégère/Chamonix avec une vitesse moyenne de 11 km/h et pour moi j'étais quasi à bloc !. Le premier fait 13.8 km/h ! Il reste de la marge !
Nathalie