Comme beaucoup, j'ai toujours mes mitaines (que j'ai sorti du sac l'autre jour juste après le départ, je les avais zappées) .Ca aide à ne pas appréhender la chute, effectivement.
Mes plus belles gamelles je me les suis prises sur du pas spécialement technique,voir même du plat , je plussoie Akuna, la concentration est essentielle en descente.
Mais jamais peur après de remettre ça...Pourtant, je me souviens d'orties (en plein dedans) de ma tête à deux doigts de la roche ,, de la fois où sans mes deux bidons devant je me serais explosé la cage thoracique.
Je me demande si ce n'est pas le fait d'être pas mal tombée en équitation, où au bout d'un moment on se rend compte qu'on se fait rarement très mal et que se faire tout mou limite les dégâts...
Il paraît que je suis pas trop mal en descente (en principe , à chaque trail j'ai toujours une réflexion là dessus ), mais je vis en moyenne montagne et côté entrainement, c'est simple et quasi journalier: le piedtaf du matin.
Comme je suis toujours à la bourre, je suis obligée de bourriner justement, ça doit aider!
Le sentier pris est loin d'être sympa, il est raviné, pierres apparentes, pierres qui roulent sur le gravier, enfin, j'ai presque tous les cas de figures sur le kilo et demi et ses 150m de D-.
Côté accroche des chaussures, pour moi c'est relatif, je vais bosser avec mes vieilles Inov (pire encore que celles que tu as vu dimanche, Japhy!) et elles sont devenues tellement souples que ça compense la quasi absence d'accroche , je sens mieux les dévers/reliefs donc mon pied est plus réactif.
Je fais nettement plus attention quand je prends les Saucony presque neuves, ça part plus facilement.
Après, je pense que oui, le cerveau autant que les jambes a besoin de pédaler plus vite, et ce qui me sidère toujours autant, c'est de voir à quelle vitesse ce satané calculateur voit-calcule-renvoie l'info aux muscles (y'en n'a pas qu'un!!) pour poser les patounes au bon endroit.
Je pense que prendre de la vitesse aide dans certains cas, des appuis brefs et légers sont nettement préférables , plus sécurisants .
Sur un appui long, le caillou a le temps de rouler, glisser et le pied dessus, de suivre...
Il peut-être intéressant d'intégrer le fait qu'aller plus vite a un effet protecteur. Mais ça, on ne peut le faire que si on pratique régulièrement des terrains instables...
Et limiter les oscillations verticales aussi...
Pour mon cas , j'estime que c'est la "sûreté" de mon pied qui fait que je suis moins inquiète donc plus rapide, si j'ai une chaussure plus raide ou plus amortie , je suis nettement moins confiante et mon rythme est moins fluide.
A mon sens , il pourrait être sympa de s'entrainer non seulement sur de la descente, mais de pratiquer conjointement du terrain difficile.
Ps: deux messages le temps que je poste, et oui, +1 aussi avec spir, il faut accepter la pente (plus facile pour un skieur ou un parapentiste...
![Mr. Green :mrgreen:](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
)