La perception du terrain est très variable pour chacun de nous. L'appréhension du vide peu commencer à 2m pour certains, a quelques centaines pour d'autres! Idem la technicité.... Je connais une traileuse qui est restée bloquée 20mn sur un bout de sentier en Oisans (un peu aérien, étroit, de nuit, et avec une chute d'eau à franchir
) et ça ne l'a pas empêchée de gagner sa catégorie
!
C'est donc très compliqué de dire "là c'est vraiment engagé" car le curseur n'est pas au même endroit pour chacun côté ressenti. Et c'est totalement indépendant de la performance du traileur sur la course au final...
Après, oui une arrête rocheuse en cas d'orage ça craint plus qu'un fond de vallée: il y a quelques années sur le Grand Duc je suis resté plusieurs minutes à plat-ventre dans l'alpage du Charmant Som sous la grèle et le tonnerre (quand la lumière et le son sont synchro, ça commence à craindre!)
Mais un orage c'est bref en principe!
Quand je mets un pied devant l'autre, ça fait 64cm! c'est pour ça que j'avance....